Selon le site d’information locale onlinereports.ch, le 16 septembre, deux lettres hébraïques ont été arrachées de l’enseigne extérieure de la boucherie casher de Bâle et dans la nuit du 25 septembre, c’est le «J» du mot «Jüd» qui a été effacé et la porte fracturée. Le 20 octobre, une fenêtre a volé en éclats suite à des jets de pierres.
Et enfin dimanche soir dernier, la porte de la boucherie casher a encore été fracturée par des pierres…
«Nous avons porté plainte contre x», a indiqué le responsable à «20 Minuten».
Le dossier est traité par le service des enquêtes criminelles du ministère public a confirmé le Parquet.
Le président de la communauté juive bâloise, Léopold Stefansky, a qualifié ces incidents d ‘ »attaques antisémites », a rapporté le site d’information d’informations 20Min.
La communauté juive très inquiète envisage de faire appel à une société de sécurité et à un système de vidéosurveillance a confié le secrétaire général de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI), Jonathan Kreutner, mais cela a un coût élevé pour le propriétaire.
En 2016, le service de lutte contre le racisme du ministère de l’Intérieur suisse avait publié un rapport qui indiquait que les Juifs suisses devaient assumer leurs propres dépenses de sécurité, alors qu’en réalité ce type de coût incombe au gouvernement.
Suite à un tollé général, une motion demandant au gouvernement fédéral de financer les coûts de sécurité des Juifs suisses, estimés à environ 450 000 dollars par an, a heureusement été adoptée par les chambres basse et haute du Parlement suisse et approuvée par le gouvernement plus tôt cette année.
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