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Balak: à propos du choix du nom de cette paracha?

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Balak: le choix du nom de cette paracha? Vidéo

Chers Amis,
Dimanche prochain aura lieu le jeûne du 17 tamouz (en réalité nous serons le 18 tamouz car le 17 sera en vérité shabbat) et certaines communautés observent 3 semaines de « deuil » absolu alors que dans d’autres les célébrations familiales telles que bar mitsva fiançailles ou mariages ont lieu jusqu’à rosh hodesh av. Certaines autres communautés se conduisent avec un peu plus de « légèreté » dirons-nous car les deux jeûnes du 17 tamouz et du 9 av seront retardés d’une journée… Demandez à vos rabbins comment vous devez agir c’est ce qu’il y a de plus avisé à faire car souvent les coutumes ont force de loi….
En rapport avec la fin de la sidra précédente et le début de celle-ci, un petit rappel sur le vin casher et pourquoi on en boit.
Cordialement à vous Caroline Elisheva  Rebouh Ben Abou                                      אלישבע  רבוה בן אבו 

Cinq parashoth de la Torah furent consacrées à des personnalités particulières : Noé, Jéthro (Yitro), Korah, Balak et Pinhas. Noé n’était pas Juif car le judaïsme n’existait pas encore mais, il était « tsadik » il est d’ailleurs écrit à son propos qu’il était un homme juste et qu’il avait trouvé grâce aux yeux de l’Éternel. Yitro qui était idolâtre s’est converti par la suite, Korah et Pinhas étaient Juifs : l’un optant pour le yétser harâ et l’autre qui, par sa conduite exemplaire, se dévoua pour HaShem.

Pourquoi Balak ?

Les Sages répliquent qu’il présentait à HaShem des sacrifices journaliers et, de plus, il fut le grand-père de Ruth la Moabite elle-même fondatrice de la dynastie royale de David HaMelekh et du Mashiah.
La lecture de cette semaine est si particulière que de nombreuses questions sont posées au sujet des deux personnages autour desquels s’articule ce texte. Au cours de toute l’histoire de l’humanité, affirment les Sages dans le midrash Sifri, il y a eu 7 grands prophètes et parmi eux il y eut Bil’âm (Bal’âm). Comment se fait-il qu’HaShem ait permis à un homme pareil d’être prophète ? Les Hazal enseignent que bien qu’HaShem ait proposé la Torah à toutes les nations du Monde et que seul Israël ait accepté la Torah, l’Éternel a tenu à permettre la prophétie à d’autres hommes qu’à des Juifs de partager aussi cette faculté pour permettre à toutes les nations de se repentir dans leur façon d’agir et de revenir vers D. mais, malgré ceci, aucun d’eux n’a fait teshouva et, aucun d’eux n’a su préserver le peuple juif de fauter et de succomber devant les tentations qui ont existé comme le fait que les hommes d’Israël n’ont pas eu la force nécessaire pour reculer devant le piège tendu par les jolies femmes de Moab qui réussirent à faire « tomber » dans leurs filets des hommes juifs qu’elles attiraient sous des prétextes fallacieux comme boire du bon vin et les obliger alors par des stratagèmes à se prosterner devant leurs idoles puis à entretenir des relations intimes avec elles. Ces 24,000 hommes périrent victimes de leur concupiscence et de leur incapacité à contrôler leurs instincts.
Les trois grandes fautes qui éveillent la colère d’HaShem sont l’idolâtrie, les effusions de sang et les incestes. Rappelons que c’est par inceste que les filles de Loth ont donné naissance à ces deux peuples que D. exècre : Ammon et Moav. Dans ce passage du livre des Nombres, se trouve un personnage du nom de Balak qui n’est autre que le roi du peuple moabite. Nous reviendrons vers lui. Le peuple d’Israël par son adhésion à la doctrine de la Torah a accepté de s’opposer à ces trois fautes qui enflamment la colère divine en leur opposant l’observance des mitsvoth de la Torah, par le culte et la bienfaisance, mais aussi en calquant son comportement sur celui des patriarches et en fuyant les honneurs, en ne cédant pas aux bas instincts ni à la jalousie mais au contraire en étant humbles, miséricordieux et en faisant le bien autour d’eux.
Balak convoque Bil’âm urgemment et lui confie son désir de le voir procéder à la malédiction d’Israël.
L’analyse abrupte des personnages est peu agréable : Bil’âm est un homme peu amène, aux mœurs dissolues, il est borgne et revêche mais il sait qu’une limite existe lorsqu’il s’agit d’Israël. Selon les midrashim, L’ânesse de Bil’âm, celle qui fut dotée de parole réprimandera Bil’âm en lui rappelant certains principes qui seront évoqués plus bas.
Bien que Bil’âm signifie à Balak qu’il lui est absolument impossible de maudire Israël et bien qu’il veuille paraître comme quelqu’un de soumis à l’Éternel, malgré cela, il n’hésite pas à se joindre aux envoyés du Moabite ce qui eut le don d’exaspérer HaShem. Et, malgré la volonté du prophète païen de se faire passer pour quelqu’un obéissant aux ordres divins, il n’intentera rien qui puisse sauvegarder le peuple de la débauche à laquelle il sera confronté.
Dans la Guemara de Baba Bathra, les Sages émettent à propos de cette péricope, une opinion reprise aussitôt par Rashi : il est écrit : « Moïse a écrit son livre et la Parasha de Balak ». Qu’est-ce à dire ? De tous les récits rapportés dans la Torah, le seul dans lequel il n’existe pas de témoin est celui de Balak car, lorsque le prince de Moav s’entretient avec Bil’âm, aucun témoin d’Israël ne s’y trouve en dehors d’HaShem qui rapporte toute l’histoire en la dictant à Moshé rabbénou !
Pour ce qui concerne le prodige prévu dès le premier vendredi de l’Humanité de donner à l’ânesse de Bil’âm la possibilité de s’exprimer et de formuler des remontrances à l’encontre de son maître, les Sages font remarquer qu’à ce propos il n’existe pas de témoin non plus car les seuls « personnes » présentes étaient l’Ange et Bil’âm….
Bil’âm constatant que l’ânesse dévie de sa route, frappe l’animal sauvagement à trois reprises, à tel point que celui-ci récrimine en lui reprochant de ne pas essayer de comprendre la raison qui se cache devant cette étrange conduite et le reproche est clair : comment oses-tu vouloir maudire un peuple qui observe les 3 fêtes de pèlerinage ? Les Sages voient dans ces trois fuites du sentier normal des allusions claires en relation avec les trois patriarches et avec les 3 fêtes de pèlerinage : Abraham Isaac et Jacob. En effet, en descendant du sentier pour se diriger vers les champs, c’est une allusion à Souccoth, en se dirigeant vers les vignes, l’allusion est à Pessah et lorsque l’ânesse n’a plus vers où se tourner c’est une allusion à Shavouoth où le peuple n’a eu d’autre choix que d’accepter la Torah.
L’ânesse reproche, d’après le Midrash, à son maître, malgré les apparences, de tenir absolument à maudire Israël de manière à ravir à ce peuple le mérite de ses patriarches, car Abraham lutta contre l’idolâtrie, Isaac contre les effusions de sang et Jacob contre les unions illicites. Les parallèles sont poussés encore plus loin : en effet, Abraham demande à Sara de pétrir des « galettes » correspond aux matsoth de Pessah, le bélier sacrifié en lieu et place d’Isaac est le shofar qui retentit sur le Mont Sinaï lors de la promulgation de la Torah et Souccoth car Jacob habitait dans des tentes.

Les 3 fêtes de pèlerinage correspondent aux trois patriarches par conséquent d’après plusieurs commentateurs.

Le pouvoir que Bil’âm possédait est qu’il savait tirer parti des événements et de chaque instant. Il savait par exemple à quel moment il était impossible de maudire car à cet instant, l’esprit divin était empli de miséricorde et d’amour pour Son peuple.
Rashi, pour sa part, ajoute une appréciation qui ne manque pas d’intérêt à propos des fêtes de Pessah et de Souccoth qui durent 7 jours : « celui qui travaille à Hol HaMoëd de Pessah et de Souccoth est considéré comme un idolâtre » pour étayer cette opinion, le Ben Ish Hay, stipule que lors de la faute du veau d’or, une phrase a été prononcée : « voici ton dieu, Israël » et trace un parallèle avec une autre phrase prononcée à propos des fêtes de pèlerinage : « voici tes fêtes Israël ». Le Ben Ish Hay ajoute que la faute du veau d’or a duré 6 heures en tout et pour tout et, selon lui, pour se purifier de la faute du veau d’or, il faut utiliser le principe du 1/60ème, il faut donc multiplier ces 6 h par 60 ce qui fait 360 h. C’est-à-dire donc qu’après 360 heures de « devékout » ou de communion pleine et entière avec HaShem, le peuple se purifie de ses fautes. Or, reprend le grand penseur de Bagdad, 360 heures cela fait exactement 15 jours soit les 7 jours de Pessah en entier et les 8 jours de Souccoth avec Simhat Torah y compris les jours de Hol HaMoëd !

Bien que Balak ait ardemment désiré la fin d’Israël, le fait qu’il ait quotidiennement offert 42 sacrifices à D. lui a valu d’être récompensé dans sa descendance et il acquit des mérites car il savait à la perfection manier les noms d’HaShem à un tel point que c’est la raison pour laquelle Balak immolait 42 bêtes quotidiennement en pensant au nom de 42 lettres.

Caroline Elishéva REBOUH

La mitsva et la tradition de la cuisson de la challah ou hallah pour le shabbat par le Rabbi Ari Enkin

Esdras1 a institué dix décrets au cours de sa vie. Parmi eux figure l’obligation pour les femmes de cuire la challah le jour du Shabbat d’Erev .2 Bien que ce ne soit peut-être pas l’une des préparations les plus faciles pour le Shabbat, cuire son propre pain challah est certainement l’une des plus gratifiantes. Il est considéré comme exceptionnellement méritoire de cuire personnellement les challot pour ses repas de Shabbat.3 Non seulement la cuisson de la challah permet d’honorer le Shabbat, mais elle permet également d’accomplir la mitsva de hafrashat challah , en séparant la portion requise de la pâte.4 En effet, il est expliqué que le pain de Shabbat est appelé « challah » afin de rappeler aux femmes qu’elles doivent effectuer la hafrashat challah lors de la cuisson du pain de Shabbat chaque semaine.5 Cuire la challah à la maison garantit qu’il y aura du pain disponible pour une personne pauvre qui n’en a pas, si quelqu’un vient frapper.6
La coutume pour les femmes de cuire la challah le jour d’ Erev Shabbat a été méticuleusement observée à l’époque talmudique.7 Plus récemment, le regretté Satmar Rabbi aurait déclaré : « Si les femmes connaissaient la récompense qui attend ceux qui préparent de la challot pour le Shabbat, les boulangeries ne vendraient pas une seule challah. De nos jours, cependant, il n’est pas toujours pratique pour les femmes de cuire leur propre challot , et chaque femme doit peser ses nombreuses obligations et opportunités de mitsva en conséquence. Bien qu’il soit préférable pour les femmes de cuire leur propre challah,8 il est tout à fait acceptable d’acheter de la challah à la boulangerie locale. Cela est particulièrement vrai si l’on préfère leur goût.9 Certaines autorités suggèrent de faire cuire au moins une petite quantité de challah à la maison et d’acheter le reste à la boulangerie.10
Afin de pouvoir accomplir la mitsva de hafrashat challah lors de la cuisson du challot – ou de n’importe quel pain d’ailleurs, il faut s’assurer d’utiliser une quantité minimale spécifiée de farine,11 qui équivaut à « quarante-trois œufs ».12 En termes modernes, cela représente environ cinq livres,13 soit un peu plus de deux kilos de farine. Celui qui utilise moins que cette quantité de farine lors de la cuisson doit toujours séparer la challah, mais la bénédiction qui l’accompagne n’est pas récitée. Il y a cependant des autorités qui ordonnent que l’on puisse réciter la bénédiction qui l’accompagne si quatre livres14 – ou même un peu plus de trois livres15 – de farine sont utilisées.16
Il est particulièrement propice que la challot soit cuite le jour d’ Erev Shabbat .17 C’est parce que la mitsva de hafrashat challah sert à rectifier le péché de Chava, qui a eu lieu le premier vendredi de la création.18 Cela sert aussi à nous rappeler que les Lechem Hapanim étaient cuits chaque Erev Shabbat .19 Il est cependant tout à fait acceptable de cuire la challot plus tôt dans la semaine si nécessaire.20 Bien qu’il soit méritoire de préparer des repas élaborés en l’honneur du Shabbat, on accomplit finalement la mitsva de manger un repas de Shabbat en mangeant simplement du pain. Par conséquent, lorsque l’on prépare la challah, on est personnellement impliqué dans la préparation du seul élément vraiment nécessaire du repas de Shabbat. C’est une forme de hiddur mitzvah .21
Une autre raison pour laquelle il est de coutume pour les femmes de cuire la challah en l’honneur du Shabbat est de s’assurer que la famille mange du pat Yisrael , du pain cuit au four juif, au moins le Shabbat.22 Bien qu’il soit permis, même le Shabbat, de manger du pain casher cuit par un non-juif, il est halakhiquement préférable de manger du pain cuit par un juif. Manger du pat Yisrael le jour du Shabbat est une autre façon d’honorer le Shabbat. Il est également enseigné que le terme désignant les deux pains de challah utilisés à chaque repas de Shabbat, lechem mishna , peut également être lu comme lechem meshuna – un pain différent. C’est pourquoi le pain utilisé pour le Shabbat se distingue du pain consommé pendant la semaine par sa forme, sa taille, son goût et sa couleur.23
On peut faire cuire un grand nombre de challot à la fois et les congeler pour le futur Shabbat . Celui qui réchauffe une challah fraîchement congelée pour le repas de Shabbat est également considéré comme ayant respecté la promulgation d’Ezra.24 A la sortie du four, les échalotes doivent être posées directement sur la table encore chaudes.25 En fait, il est louable de réciter la bénédiction sur les challots le vendredi soir alors qu’ils sont encore chauds du four, si possible.26
Le pain challah est généralement façonné en un pain en tressant plusieurs bandes de pâte. De cette façon, les pains ressemblent à la forme d’un canot, qui était la forme du Lechem Hapanim dans le Beit Hamikdash27 Certains ont l’habitude de former chaque challah à partir de six de ces bandes. Ainsi, les deux challot ( lechem mishna ) exigés à chaque repas de Shabbat sont constitués de douze tresses, qui servent à rappeler les douze pains du Lechem Hapanim.28 D’autres sources suggèrent que les deux challot représentent deux lettres hébraïques vavs , dont la valeur numérique totalise douze, rappelant les douze pains de laLechem Hapanim . Certains préparent en fait douze challot pour les repas de Shabbat en commémoration des Lechem Hapanim . 29

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  1. Aussi connu sous le nom de « Ezra le scribe », « Ezra le prêtre » et « Ezra le prophète ».
  2. Bava Kama 82a. Voir aussi Ben Ish Chai, Lech Lecha 6.
  3. OC 529:1 ; Rema, OC 242:1.
  4. Mishna Beroura 242:6.
  5. Yerushalmi Megilla 4:1; Eishel Avraham (Botchatch), OC 260; Otsar Hashabbat 82.
  6. Meiri, Bava Kama 82a; Rambam, Hilchot Ishut 21:5.
  7. Ta’anit 25a.
  8. Biur Halacha 242.
  9. Hilchot Shabbat B’Shabbat 1:13; Ou L’Tzion 2:47:1. Voir Mishne Halachot 15:95 pour une opinion dissidente.
  10. Ou Its’hak , OC 65; Chelkat Yaakov 2:81.
  11. Rema, OC 242:1 ; Shraga Hameir 8:16.
  12. Chulin 135b; Eruvin 83a; YD 324:1.
  13. Le point de vue du rabbin Yosef Henkin.
  14. Le point de vue du rabbin Tzvi Pessa’h Frank.
  15. Shemirat Shabbat K’hilchata 42:9; Challa K’hilchata 5:2.
  16. Techouvot V’hanhagot 1:672.
  17. Ben Ish Chai, Lech Lecha 2:6.
  18. Magen Avraham 242:4; Hayei Adam , Shabbat 1:4; Kitzur Shulchan Aruch 38:8; Mishna Beroura 242:6.
  19. Siddur Ya’avetz , Amudei Shamayim.
  20. Avnei Yashfei 5:45. Voir aussi Meiri à Bava Kama 82a.
  21. Avnei Yashfei 5:45.
  22. Yad Ephraïm 242; Kaf Hachaim , OC 242:22; Ou Its’hak , OC 65.
  23. Mekhilta , Beshalach.
  24. Shraga Hameir 8:16.
  25. Taz , YD 178:7.
  26. Minhag Yisrael Torah 242:1.
  27. Ména’hot 94b.
  28. Elya Rabba 167:2.
  29. Minhag Yisrael Torah, OC 274:1.

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Pourquoi les bougies du Chabbat ?

Nos Sages nous demandent d’allumer les bougies du Chabbat pour différentes raisons :
Pour faire honneur au Chabbat :
Le Chabbat introduit la clarté et la joie dans le foyer juif. Chaque semaine, pendant une journée, nous nous séparons des préoccupations du monde. Nous atteignons alors à une dimension spirituelle nouvelle un supplément d’âme grâce auquel nous pouvons, si l’on ose dire, « absorber » la sainteté du jour.
L’âme est elle-même comparée une bougie ainsi qu’il est dit (Michlé 20,27) :« L’âme de l’homme est la bougie de D.ieu »
Pour honorer la sainteté du Chabbat, nous allumons donc des bougies qui illuminent notre foyer et notre âme.
Le Ben Ich ‘Haï explique que les deux bougies que nous allumons en l’honneur de Chabat est une pour l’homme est une pour la femme.
Il faut comprendre pourquoi.
La Michna dans Ohalot enseigne que l’homme a 248 membres et que la femme en a 252 et donc il y a en tout 500 membres. D’un autre côté la valeur numérique du mot Nér/bougie est de 250 et donc 250 X 2= 500. On comprend donc pourquoi le Ben Ich Haï enseigne qu’il faut allumer au moins deux bougies une pour l’homme et une pour la femme.
CHABBAT CHALOM A VOUS TOUS

 

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