Liban : Macron « hezbollhise » tout un pays par inadvertance
Ça partait sûrement d’une bonne intention, mais tous les Libanais ne s’identifient pas aux terroristes chiites auxquels l’Iran a offert le contrôle de leur pays.
Il y a une étrange petite vidéo postée par Macron sur les réseaux sociaux qui me laisse aussi perplexe que les « instas » gênants de l’avocate-influenceuse des violeurs de Mazan.
J’écoute une fois, je réécoute même une autre par acquit de conscience et souci d’éviter les malentendus —c’est de la diplomatie après tout, et on sait depuis le cardinal de Retz et François Mitterrand qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens—, mais le malaise persiste…
Car il leur dit quoi, au juste, à ces Libanais plongés « dans la confusion, la peur et le chagrin » et auxquels il s’adresse sur un ton mielleux d’ecclésiastique ? Et quelle est donc la « nouvelle épreuve » que leur pays aurait subi et qui imposerait à la France de lui rappeler sa solidarité et son « amitié fraternelle » ?
La petite nation du Levant aurait-elle été frappée dans son cœur par une attaque aussi insensée qu’indiscriminée comme le suggère Mélenchon, par exemple ? Chaque Libanais se baladant, c’est notoire, un « bipeur » du hezbollah à la ceinture, la population tout entière aurait-elle couru le risque d’une explosion inopinée ?
Je ne me permettrais pas de faire la leçon au président dans le domaine qui lui reste constitutionnellement réservé, cohabitation ou pas ; j’imagine qu’il est mieux informé moi. Je me demanderais tout de même comment on en arrive à mettre sur le même plan, et la tragique et spectaculaire explosion à l’ammoniac du port de Beyrouth, vraisemblablement provoquée par un groupe terroriste, et une action ciblée visant précisément les cadres de ce même groupe terroriste…
Pour son immense malheur, le Liban est devenu l’otage permanent d’une milice créée et financée par l’Iran des ayatollahs, dont les effectifs et les moyens rivalisent désormais avec ceux de l’armée régulière, et qui bombarde à feu continu un pays voisin avec lequelil n’existe aucun conflit territorial. Une milice qui, incidemment, lorsqu’elle n’est pas occupée à contraindre les 100 000 Israéliens de la zone frontalière à l’exode, fait sauter des boutiques à Paris et des soldats français à Beyrouth.
Au moins autant que Macron, on ne peut souhaiter que le meilleur à ce pays ami meurtri et déchiré. Mais s’inquiéter avec lui de l’escalade qui s’annonce (peut-être) n’impose pas de brouiller les pistes à ce point, domaine réservé ou pas.
Libanaises, Libanais, bla bla bla …..
Le discours de Monsieur Macron au peuple libanais.
Monsieur Macron, président de la feu cinquième République, grand faiseur de catastrophes, et d’un miracle – qu’annonçaient les prophètes de la résurrection – puisqu’à lui tout seul il a ressuscité la quatrième République, s’est adressé au peuple libanais. Après avoir plongé la France dans une crise financière sans nom, une crise politique unique dans l’histoire du pays, une crise sociale, et sécuritaire, il s’est autorisé à donner quelques conseils au peuple libanais qui n’attendait que lui, comme sauveur, et gardien vigilant de ses intérêts.
Le peuple libanais est frappé par le chagrin et la peur, dit-il. La peur certainement, le chagrin pour la mort des terroristes du Hezbollah pas si sûr du tout. Beaucoup de Libanais attendent avec impatience de recouvrer leur indépendance en se débarrassant du Hezbollah qui est le garde-chiourme à la solde des iraniens. Il déplore la mort de toutes les victimes civiles attaquées cette semaine. Sauf que la très grande majorité des victimes qui portaient le précieux bipeur, étaient des terroristes privilégiés du Hezbollah et aucun civil en tant que tel n’a été visé. Peut-être que le président est mal renseigné, sauf si sa source est l’AFP.
Aux différentes crises que connait le Liban s’ajoute maintenant la guerre. Il faut qu’il se réveille, la guerre a commencée le 8 octobre, quand le Hezbollah a lancé des centaines de missiles contre des civiles israéliennes, en soutien au Hamas, autres terroristes de la même famille iranienne. Le Liban ne peut vivre dans la peur d’une guerre imminente. Là on se pose des questions. Ce Président vit-il sur notre planète. La guerre est là depuis bientôt un an ! Le Liban doit être préservé et la guerre évitée. A-t-il demandé au Hezbollah avec qui il entretient des relations d’arrêter d’agresser Israël ?
Personne n’a intérêt à l’escalade ! Quelle escalade ? Celle de la guerre qui a commencé le 8 octobre ? Et que le Hezbollah promet de transformer en déluge de feu ?
L’intégrité, la sécurité et la souveraineté du Liban doivent être préservées. Voilà qui est bien dit ! Mais qui menace cette intégrité, cette sécurité, et cette souveraineté si ce n’est les amis iraniens du Président, avec qui il veut un accord pour le nucléaire, qui est un danger mortel régional.
Aucune aventure régionale, aucun intérêt privé, aucune fidélité à quelque cause que ce soit ne méritent de déclencher un conflit au Liban. Le président du-en-même-temps. L’aventure régionale c’est pour Israël, l’intérêt privé c’est pour Netanyahu, et la cause c’est pour le Hezbollah en soutien au Hamas. Ce président confond les causes et les conséquences. La cause c’est le 7 octobre 2023. Les conséquences c’est le droit d’Israël de se défendre. L’intérêt privé est présumé de manière honteuse, mais tout le monde sait que Netanyahu agace les occidentaux par sa politique israélienne libérée des pressions occidentales. La fidélité c’est l’alliance des terroristes sous la houlette de l’Iran.
L’avenir du Liban s’écrira au Liban par le peuple libanais. Mais pour l’instant le Liban est asservi par les Iraniens qui le considèrent comme sa province, comme une partie de la Syrie, sur laquelle ils ont fait main basse.
La France n’est pas l’amie d’Israël. Le vote à l’ONU le montre, quand la France joint son vote aux autres dictatures pour exiger le départ des Juifs de leur terre ancestrale. Macron et la Cinquième République ont fait le choix de sacrifier Israël au profit des relations franco-musulmanes. Cela, si tenté qu’il y ait vraiment une amitié. Si on écoute un grand moraliste français, Molière, « Sur quelque préférence une estime se fonde, et c’est n’estimer rien qu’estimer tout le monde. » (Le misanthrope). La France qui prétend estimer tout le monde en fait n’estime personne. C’est donc un discours de Tartuffe, sans intérêt.
Par contre nous pouvons lui conseiller fortement, qu’il s’occupe des problèmes qu’il a créés. La France en faillite financière, politique, sociale, économique, sanitaire, et surtout sécuritaire, a besoin d’un président à la hauteur. C’est loin d’être le cas.
JForum.fr
UN PETIT DE SON ACABIT RESTERA PETIT UN FORCENÉ DE L ÉCHEC ET DU DÉSHONNEUR LA FRANCE D AUJOURD HUI DÉTRUITE FINANCIÈREMENT SOCIALEMENT C EST LUI SI IL Y AVAIT UN PRIX NOBEL DE L IMBÉCILITÉ ( pour être poli) IL LE RECEVRAIT EN DOUBLE EXEMPLAIRE. HEUREUSEMENT QUE DANS TRÈS PEU DE TEMPS IL RETOURNERA À CES CHÂTEAUX DE SABLE AU TOUQUET.
Vous faites bien d’honneur au fossoyeur du pays avec votre article.
« Bien dire fait rire ; bien faire fait taire. »