Selon des renseignements exclusifs : Bachar al Assad a utilisé  un intermédiaire européen pour envoyer ce message secret au Premier Ministre Netanyahu. Une note similaire est arrivée de Beyrouth.

Des sources exclusives des renseignements révèlent qu’à la fin de la semaine dernière, une note personnelle du dirigeant syrien Bachar el Assad a secrètement été acheminée au Premier Ministre Netanyahu par un intermédiaire européen. « Je ne cours pas après une autre guerre. Tout ce que je veux à présent est de pouvoir me concentrer sur la réunification de la Syrie et la reconstruction des ruines de la guerre ». Une phrase-clé y fait suite : « Nous sommes une nation souveraine. Nous ne confierons pas nos frontières au contrôle  de quelconques forces étrangères autres que les forces syriennes.

Cette phrase a été interprétée comme une assurance, de la part du dirigeant syrien, que les forces du Hezbollah combattant en Syrie n’auraient pas l’autorisation de se déployer sur sa frontière avec Israël et c’est parvenu comme une réponse aux préoccupations d’Israël. Ce message est envoyé directement après la visite du Premier Ministre Netanyahu au Président Vladimir Poutine à Moscou,le 29 janvier, pour le prévenir qu’Israë; ne resterait pas les bras croisés, en cas d’installation d’une présence du Hezbollah ou/ et de l’Iran à sa frontière nord avec la Syrie. On suppose néanmoins, au sein du gouvernement israélien, qu’Assad a agi sur sa propre initiative, en envoyant cette notice à Jéruisalem.

Au lendemain du jour où elle a atterri sur le bureau de Netanyahu, une deuxième lettre secrète de même tonalité est parvenue de la part du Président libanais Michel Aoun, qui est réputé être l’allié du Hezbollah. Celle-ci était consacrée à assurer à Israël qu’il n’y a vait aucune usine d’armement iranienne au Liban – et que le gouvernement libanais n’a pas l’intention d’en laisser construire dans le pays.

C’est un autre diplomate qui a porté ce message à Jérusalem. Aoun ne l’a pas écrit lui-même ; i la ordonné au ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil, son gendre, de la signer et de la transmettre. Bassil a poursuivi en insistant sur le fait que si le président libanais pense que les opérations du Hezbollah ne servent pas les intérêts sécuritaires et nationaux du pays, il n’hésiterait pas à le faire savoir fort et clair.

Il s’est avéré impossible de confirmer si Assad et Aoun avaient agi ou pas de concert, afin de faire baisser la fièvre de la guerre sur la région à la suite de l’évocation des inquiétudes d’Israël, largement rendues publiques, concernant les menaces potentielles  qui pèsent lourdement sur la frontière nord. Netanyahu a apparemment donné sa réponse aux deux présidents, dimanche 4 février, quand i la inauguré la séance du cabinet hebdomadaire en disant : « Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous ferons tout ce que nous avons à faire pour nous défendre par tous les moyens ».