Le président Trump :
« Le Hamas vient de libérer trois otages de Gaza, dont un citoyen américain. Ils semblent en bonne santé ! Cela diffère de leur déclaration de la semaine dernière selon laquelle ils ne libéreraient aucun otage. Israël devra maintenant décider ce qu’il fera à propos de la DATE LIMITE DE 12H00, AUJOURD’HUI, imposée pour la libération de TOUS LES OTAGES. Les États-Unis soutiendront la décision qu’ils prendront ! »
(Photo capture d’écran)
Après 498 jours, Alexandre, Sagui et Yair sont enfin de retour à la maison.
Leur libération intervient après que le Hamas a menacé la semaine dernière de ne pas libérer les otages.
Des retrouvailles pleines d’émotions
Les trois otages ont d’abord été emmenés à la base de Re’im de Tsahal, où ils ont rencontré leurs familles dans des retrouvailles en larmes avant d’être transportés vers des hôpitaux pour des évaluations médicales.
Sagui Dekel-Chen, 36 ans, un Américain d’origine israélienne du kibboutz Nir Oz, a été kidnappé par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Son épouse, Avital, alors enceinte de sept mois, a réussi à se cacher avec leurs deux filles, échappant ainsi au massacre.
Lors de leurs retrouvailles, elle lui a révélé le prénom de leur fille, Shahar-Mazal. Submergé par l’émotion, Dekel-Chen a pris sa femme dans ses bras et a tenu une pancarte pour ses enfants sur laquelle était écrit : « Papa arrive. »
« Notre Sagie est à la maison », a déclaré sa famille dans un communiqué. « Pendant près de 500 jours, il était si loin, et maintenant, enfin, il est sur le sol israélien, avec nous. Il va maintenant commencer le processus de guérison et rencontrer sa plus jeune fille pour la première fois. »
Alexandre (Sasha) Trufanov , 29 ans, qui possède la double nationalité israélo-russe, a également été enlevé du kibboutz Nir Oz, où sa famille vivait depuis son alyah alors qu’il avait trois ans.
Crédit photo : Unité des porte-paroles de Tsahal Lexandre Troufanov entre aux mains des forces israéliennes, à l’intérieur de la bande de Gaza, le 15 février 2025.
Il rendait visite à ses parents ce samedi fatidique lorsque des terroristes du Hamas ont pris d’assaut la communauté, assassinant son père et l’enlevant avec sa mère, sa grand-mère et sa petite amie. Les trois femmes ont été libérées en novembre 2023, mais Trufanov est resté en captivité, où il a été contraint d’apparaître dans des vidéos de propagande du Jihad islamique.
À sa libération, Trufanov a été informé pour la première fois du meurtre de son père. Sa famille a décrit ce moment comme profondément douloureux mais a exprimé sa gratitude pour sa survie. « Le voir aujourd’hui nous rend plus forts et nous donne beaucoup d’espoir pour le long processus de guérison qui l’attend », ont-ils déclaré dans un communiqué.
Le troisième otage libéré, Yair Horn , 46 ans, a également été enlevé au kibboutz Nir Oz avec son jeune frère, Eitan, qui est toujours en captivité au Hamas.
Horn, un fervent supporter de l’équipe de football Hapoel Beersheva, a demandé que son hélicoptère survole le stade de l’équipe en route vers le centre médical Sourasky de Tel Aviv. Sa famille a publié un communiqué disant : « Nous pouvons enfin respirer un peu. Notre Yair est à la maison après avoir survécu à l’enfer et à la terreur à Gaza. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à ramener Eitan pour que notre famille puisse vraiment respirer à nouveau. »
La cruelle mise en scène de la libération par le Hamas
Avant de libérer les trois otages, le Hamas les a exploités pour un spectacle de propagande. Les terroristes les ont forcés à monter sur une scène à Khan Younis, où ils ont été soumis à de nouveaux sévices psychologiques, contraints de participer à un spectacle scénarisé. Un sablier a été placé sur scène avec une image d’un autre otage, Matan Zangauker, avec sa mère, portant l’inscription « Le temps presse ». Le Hamas a ensuite remis le sablier à Yair Horn dans une tentative cynique et cruelle de manipuler les émotions.
Dans un geste calculé pour feindre une « préoccupation humanitaire », le Hamas a également offert à Sagui Dekel-Chen un cadeau soi-disant destiné à sa fille nouveau-née – une démonstration grotesque compte tenu des mois de torture et de privation qu’il avait endurés.
Le conflit à grande échelle et la fragilité du cessez-le-feu
La libération des otages a eu lieu dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas. Plus tôt dans la semaine, le Hamas avait menacé de suspendre la libération prévue des otages, accusant Israël d’en avoir violé les termes. En réponse, Israël a clairement indiqué que si les trois otages n’étaient pas libérés avant midi samedi, les opérations militaires reprendraient. Le président américain Donald Trump a également fait pression, avertissant que le Hamas devait libérer tous les otages restants, sinon « les portes de l’enfer seraient ouvertes ».
Jeudi, des terroristes de Gaza ont tiré une roquette pour la première fois depuis plusieurs semaines, qui a raté son tir et tué un adolescent gazaoui à Nusseirat. L’armée israélienne a rapidement riposté en frappant la source du tir dans le camp de réfugiés de Bureij.
Pendant ce temps, sur la place des otages de Tel-Aviv, la foule a éclaté de joie en apprenant la nouvelle du retour des otages. Mais l’ambiance est restée tempérée par la triste réalité : 73 otages (70 du 7 octobre et 3 d’avant) sont toujours détenus par le Hamas, dont plus de 30 seraient morts.
Le prix horrible de l’accord de cessez-le-feu
Samedi, trois otages israéliens ont été libérés en échange de 369 terroristes. La première phase du cessez-le-feu, qui a débuté le 19 janvier et doit durer jusqu’au 1er mars, vise à libérer un total de 33 otages israéliens en échange de 1.904 terroristes. Le Hamas a affirmé que huit de ces otages israéliens étaient déjà morts, mais n’a fourni aucune preuve.
Depuis le début de la libération des otages, le Hamas a libéré 19 Israéliens et cinq Thaïlandais en échange de 952 terroristes arabes. Le sort des 65 otages israéliens restants reste incertain, alors que les négociations pour la prochaine phase se poursuivent. Les critiques affirment que cette approche par étapes prolonge les souffrances des personnes toujours retenues captives et diminue l’influence d’Israël dans la guerre contre le Hamas.
L’engagement de Tsahal à rapatrier les otages
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant général Herzi Halevi, a réaffirmé l’engagement de l’armée à obtenir la libération de tous les otages restants. « Parallèlement à l’immense émotion suscitée par le retour de chaque otage, nous, les FDI, nous souvenons de notre obligation de les ramener tous. Nous déployons de grands efforts pour atteindre cet objectif tout en préparant simultanément des plans d’offensive. »
Le bureau du Premier ministre a publié un communiqué souhaitant la bienvenue aux trois hommes, tout en soulignant les tentatives répétées du Hamas de manipuler les négociations sur la libération des otages. « Grâce à la concentration de nos forces à l’intérieur et autour de Gaza, et en raison de la déclaration claire et sans équivoque du président Trump, le Hamas a fait marche arrière et les libérations d’otages se sont poursuivies. Nous travaillons en pleine coordination avec les États-Unis pour obtenir la libération de tous nos otages, vivants et morts, le plus rapidement possible. »
Les familles des otages du Forum Tikva ont déclaré ce soir après la libération des trois otages détenus par l’organisation terroriste Hamas : « Nous félicitons les familles Tropanov, Dekel-Chen et Horn. Nous sommes émus avec eux et souhaitons une bonne santé à Sasha, Sagi et Yair. »
« La prochaine phase devrait être complètement différente de ce que nous avons vu jusqu’à présent, sans humiliations ni estrades», ont ajouté les familles. « Nous exigeons la libération de tous les otages en une journée dans un bus, et si cela n’arrive pas, alors les portes de l’enfer doivent être ouvertes au Hamas, l’électricité coupée, l’eau coupée, un siège total et une réoccupation.
Il faut infliger une souffrance extrême à l’organisation terroriste nazie Hamas jusqu’à ce qu’elle libère les otages et comprenne qu’ils sont un fardeau et non un atout. La prochaine étape commence par un ultimatum et le soutien du président des États-Unis, non par faiblesse. Dans notre région, ils ne comprennent que la force. »
(Photo : Abd Rahim Khatib, Flash 90)
La guerre est loin d’être terminée
Le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas, qui a fait plus de 1 200 morts et 252 enlèvements israéliens et étrangers, continue de jeter une ombre sur Israël. Si le retour de chaque otage est un moment de soulagement, la guerre contre le Hamas est loin d’être terminée. Israël reste déterminé à poursuivre sa mission : rapatrier tous les otages jusqu’au dernier et veiller à ce que l’organisation terroriste qui a perpétré ces atrocités soit éliminée une fois pour toutes.
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(Photos Tsahal )
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