Amos-6 : La perte du satellite israélien est-elle due à un sabotage sur la rampe de lancement américaine? 

Au lendemain de la perte du satellite de communications Amos-6 au cours d’une explosion très inhabituelle/ou d’un feu qui s’est instantanément propagé, sur la fusée Falcon 9 de SpaceX et à l’intérieur de sa charge, le satellite Amos-6, à Cap Canaveral, certains experts de l’Industrie Aérospatiale Israélienne commencent à soupçonner un possible sabotage. Ils gardent leurs soupçons pour eux, dans l’attente des résultats d’une enquête, à laquelle prennent part la NASA et les Forces Aériennes américaines.

Une explosion déclenchant un incendie et apparaissant au cours d’un essai statique standard avant un lancement, avant même l’allumage du moteur semble un cas unique. Ces experts israéliens ne se souviennent d’aucun désastre concernant un satellite spatial survenant à ce stade particulier. Immédiatement après l’événement, le fondateur de SpaceX, Elon Musk a déclaré : qu’une « anomalie est survenue autour du réservoir d’oxygène de l’étage le plus haut, pendant qu’on chargeait le propulseur dans le véhicule ».

Deux jours plus tard, samedi 3 septembre, Musk a attribué cette perte à un « incendie instantané », plutôt qu’à une explosion. Les représentants de Spacecom, appartenant à l’Israélien Eurocom et à Israeli Aerospace Industrie, qui a fabriqué Amos-6, son plus gros satellite à ce jour,  ne s’attend guère à être invité à participer à l’enquête.

Ces cercles ressentent la référence d’Elon Musk à une « anomalie » comme un euphémisme pour masquer les causes d’un accident ».

Les experts américains spéculent autour d’un gros objet noir non-identifié qu’a capté la séquence vidéo, survolant le ciel au moment où la boule de feu a surgi au-dessus de la rampe de lancement de Cap Canaveral.

Certains suggèrent qu’il s’agirait d’un gros oiseau qui se trouvait en train de passer en volant ;d’autres disent que l’objet est bien trop gros et trop rapide pour correspondre à aucun type d’oiseaux existants à ce jour.

En Israël, certaines sources informées suggèrent que la raison de la destruction du satellite Amos-6 est loin d’être purement technique et qu’elle ne sera peut-être jamais mise en lumière.

Ils citent le seul échec précédent de SpaceX, qui est survenu en juin 2015, quand une fusée Falcon 9 transportant des approvisionnements pour la Station Spatiale Orbitale Internationale, qui a explosé à peine quelques minutes après son lancement. L’entreprise avait mis une équipe d’enquête sur pied, composée de 11 membres d’équipage et d’un officiel de la FAA, mais elle n’a jamais diffusé les détails de ses découvertes. Les sources israéliennes postulent trois causes principales probables pour la perte d’Amos -6 :

1. La compétition impitoyable entre les différentes entreprises des huit nations qui favbriquent des satellites. Le dernier satellite de communication de la série Amos, produit au coût de 200 millions de $, était le plus sophistiqué produit jusqu’à présent. Un certain rival international peut avoir décider de pousser Israël en dehors de la course en détruisant son tout nouveau produit. Cela a, effectivement, ramené l’industrie satellitaire israélienne des années en arrière.

2. L’autre mobile peut être en lien avec le fait qu’Amos devait être le premier satellite utilisé par Facebook. Son PDG Mark Zuckerberg a annoncé qu’Amos 6, qui devait être lancé en orbite géostationnaire le 3 septembre, aurait ouvert de vastes régions de l’Afrique sub-saharienne à l’accès direct à Internet.

Sa perte a contraint Zuckerberg à mettre son projet en suspens.

Ce plan tombait à pic avec les menées largement secrètes d’Israël au cours des trois dernières années, afin de développer ses relations à travers toute l’Afrique. Le projet Facebook s’adaptait bien à cette politique générale et ajoutait une dimension et un coup d’adrénaline à l’affaire.

3.  Spacecom vient juste de signer un contrat de 285 millions de $, avec Beijing Xinwei Technology pour la vente du nouveau satellite, qui dépendait du succès de son lancement en orbite samedi. L’un des rivaux d’Israël pourrait très bien courir après ce contrat chinois. 

debka.com

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Les enjeux derrière l’explosion d’Amos-6

Une explosion inattendue sur la rampe de lancement SpaceX, à Cap Canaveral a mis un terme au principal projet spatial  d’Israël. 

Amos-6 lancé par Spacecom, un satellite de communications estimé à 200 millions de $, construit par les Industries Aérospatiales Israéliennes, appartenant à l’Etat d’Israël est considéré comme totalement à perte, à la suite de l’explosion du lanceur  Space-X Falcon 9 sur lequel il reposait, durant un test statique des moteurs, jeudi 1er septembre. Defense News rapporte que, selon Spacecom, « l’anomalie » aura une « influence considérable » sur l’avenir de cette compagnie. 

L’explosion constitue un coup dur pour toutes les parties impliquées : les Industries Aérospatiales Israéliennes (IAI) qui ont travaillé des années au développement du satellite ; Spacecom l’opérateur de satellites israélien qui avait prévu de signer un énorme contrat avec une compagnie chinoise ; et la compagnie américaine SpaceX, à qui on avait confié le lancement du satellite.

Une enquête a déjà été lancée sur les circonstances qui ont pu conduire à cet échec, qui a des conséquences graves, à la fois sur le plan économique et en terme d’image et de prestige des entreprises israéliennes impliquées, rapporte Jerusalem Online. Amos-6 est le plus gros satellite de communications fabriqué en Israël et il était destiné à fournir des services de télévision à l’Europe ainsi que d’autres services de communication.

Le projet-vedette d’Amos-6 était ce contrat avec Facebook, d’après lequel le géant des réseaux sociaux avait prévu de fournir des services Internet à haut débit à au moins 14 pays à travers l’Afrique, qui auraient utilisé le satellite israélien.

On prévoyait que le satellite allait opérer durant au moins 16 ans et, à présent, Israël devra décider s’il investit dans le développement accéléré d’un autre projet similaire. En 2012, les Industries Aérospatiales Israéliennes ont signé un contrat d’une valeur de 195 millions de $ pour planifier, fabriquer et faire fonctionner le satellite Amos-6 – un tarif qui a augmenté ensuite.

Des améliorations substantielles ont été apportées à l’intérieur d’Amos-6 comme une technologie de propulsion électrique, qui permettait une réduction significative de son poids et du coût de son lancement, faisant de lui un des satellites les plus avancés de sa génération dans le monde.

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Un coup du sort qui se transforme en bénédiction ?

IAI a fait remarquer qu’Amos-6 était le plus vaste et le plus avancé que Comsat ait jamais construit en Israël : « Nous sommes attristés par la perte du satellite et restons prêts à fourinr Spacecom… Le secteur des satellites de communication est stratégique pour les IAI et pour l’Etat d’Israël et nous espérons que l’Etat continuera à agir au mieux pour préserver les connaissances qui permettront de poursuivre la production des satellites de communication en Israël ».

En effet, la perte du satellite de communications Amos-6 marque un revers stratégique, mais aussi des opportunités pour l’industrie spatiale israélienne, dont le suivi des commandes étaient menacé par la vente prévue de Spacecom à un conglomérat pékinois.

Pas plus tard que la semaine dernière, dans une note du 24 août à ses principales parties prenantes, Spacecom disait avoir donné son accord à la vente de la société au Groupe  Xinwei Technology pour 285 millions de $ en liquidités. La compagnie rappelait que cette vente dépendait du lancement réussi d’Amos-6. 

Actuellement, alors que l’accord prévu est criblé d’incertitude, les cadres et les experts de l’industrie israélienne disent qu’IAI pourrait avoir de meilleures chances de se raccrocher à une commande de remplacement d’Amos-6, autant qu’à des contrats de suivi, qui, sinon, auraient pu être transmis à des compagnies non-israéliennes si la vente s’était conclue.

Les cadres de l’industrie, ici, disent que Spacecom est en communication avec les entreprises américaines Boeing et Loral, pour une évaluation des coûts et les données disponibles pour les satellites frères Amos-7 et probablement Amos-8.

Au début de cet été, Yossi Weiss, le PDG et Président d’IAI a reconnu que l’IAI devra se battre âprement pour empêcher Spacecom de partir à  l’étranger afin de faire aboutir besoins en matière de commandes de suivi de satellites (Comsat), tout comme l’entreprise avait du se battre pour conclure l’affaire d’Amos-6, il y a plus de 3 ans.

« C’est une crise et une opportunité, en même temps », déclare Tal Inbar, chef de file des programmes spatiaux à l’Institut Fisher d’Israël pour les Etudes Stratégiques Aérospatiales ». Tout dépend de la force et des ressources financières de Spacecom ».

Inbar a confirmé que si l’accord avec le conglomérat de Pékin allait à son terme, les chances étaient minces que la commande d’Amos-7 serait confiée aux IAI. A présent, dit-il, l’affaire pourrait se présenter différemment. « Si, après que Spacecom ait obtenu l’indemnité de l’assurance, elle se lance dans la fabrication urgente d’un nouveau satellite et si – et c’est un gros « si » – le prochain satellite est bien commandé aux IAI, cela pourrait assurer la poursuite des affaires pour le secteur des Comsat de l’Etat d’Israël »,dit-il.

Il ajoute : « La grande question est de savoir ce que sont les plans d’avenir pour Spacecom. S’ils veulent remplacer Amos-6 très rapidement, ils pourraient opter pour l’achat d’un satellite existant qui est déjà dans l’espace ».

IsraelDefense | 2/09/2016

israeldefense.co.il

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iosys

c’est une compagnie low cost, la récupération du lancer, diminue fortement le prix de lancement.
ça peur être aussi bien un probleme d’usure, comme un sabotage de la concurrence international qui sont beaucoup plus chère

yehoudi de la goulette

un pox chiche dans le reacteur ? nadin mouk !!

gg

c’est la deuxième fois que le réservoir du deuxième étage explose, ou qu’il y a des problemes de pression qui reporte le lancement, faut suivre un peu, ils ont un probleme de conception du deuxième étage, elle n’a pas besoin d’un sabotage pour exploser. c’est suffisamment fragile. il y a vraiment des idiots qui écrivent n’importe quoi.

Roberto

Le pire ennemie d’Israél, c’est OBAMA, véritable traitre, qui joue un jeu crapuleux. Vivement qu’il dégage.

BENJAMIN

La technologie israélienne dérange c’est à mon avis pourquoi les occidentaux s’évertuent à encourager les arabes dans des revendications impossibles .

Israel ne doit pas transférer des technologies au tiers monde d’Afrique du moyen orient , il faut entretenir autant que possible les dictatures arabes à se maintenir , car le développement économique est secondaire dans de tels régimes . Régimes qui ont besoin d’un  » ennemi » pour se dédouaner devant leur peuple et justifier leur maintien au pouvoir .
Voilà , dévoile au grand jour la guerre économique souterraine que l’Occident livre à Israel sans le dire officiellement bien sûr . LAfrique et le Moyent Orient avec ses petro-dollars ne doivent pas  » se réveiller  » comme la Chine !

Journo

Si il a sabotage
Il est évident qu’il y a plus de chance qu’il provienne
des États-Unis que d’un pays arabe !

Une belle Leçon pour Israel qui fait encore confiance au pire de ses soit-disants amis.

Jcg

Encore du terrorisme venant d eurabia qui va chercher les Juifs y compris dans l espace !

yrm

Comme a dit  » RABBI AKIBA  » GAM ZOU Lé TOVA …..