Israël approuve un accord de cessez-le-feu avec le Hamas sur les otages
« Rendre nos otages est une tâche sacrée et suprême ». L’accord ouvre la voie à la libération de 50 otages.
Le cabinet israélien a approuvé un accord mercredi aux petites heures du matin, selon plusieurs médias. L’accord appellerait les terroristes du Hamas à libérer 50 des 240 otages estimés qu’ils détiennent dans la bande de Gaza en échange d’un cessez-le-feu de plusieurs jours.
Le premier groupe d’otages devrait être libéré dès jeudi, le Hamas ayant apparemment accepté de libérer 12 à 13 otages chaque jour pendant la trêve de quatre jours.
« Le gouvernement israélien est obligé de rapatrier tous les otages. « Ce soir, le gouvernement a approuvé les grandes lignes de la première étape pour atteindre cet objectif, selon laquelle au moins 50 otages – femmes et enfants – seront libérés sur quatre jours, au cours desquels une pause dans les combats aura lieu », a déclaré le gouvernement dans un communiqué en anglais que JNS a reçu mercredi peu avant 4 heures du matin, heure israélienne.
« La libération de 10 otages supplémentaires entraînera une journée supplémentaire de pause », a ajouté le gouvernement.
« Le gouvernement d’Israël, l’armée israélienne et les services de sécurité poursuivront la guerre afin de rapatrier tous les otages, d’achever l’élimination du Hamas et de garantir qu’il n’y aura pas de nouvelle menace pour l’État d’Israël depuis Gaza », a déclaré le communiqué. » a ajouté le gouvernement israélien.
« Une fois l’accord d’otages mis en œuvre, nous continuerons à démanteler le Hamas tout en respectant le droit humanitaire sur le terrain », a écrit Jonathan Conricus, porte-parole de l’armée israélienne, peu après 3 heures du matin en Israël. « Nous resterons vigilants pendant la pause et utiliserons ce temps pour préparer les opérations futures. »
La Douzième chaîne israélienne a rapporté que l’accord entraînerait la libération de 30 enfants, huit mères et 12 femmes détenus par le Hamas. Le groupe terroriste a affirmé qu’il n’avait pas pu localiser immédiatement 10 enfants supplémentaires enlevés dans le sud d’Israël le 7 octobre.
Dans le cadre de cet accord, le Hamas autorisera le Comité international de la Croix-Rouge à rendre visite aux otages restants à Gaza et à fournir une assistance médicale à ceux qui en ont besoin, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
En échange, Israël libérera 150 à 300 prisonnières palestiniennes et adolescentes « sans sang sur les mains ». Ils seraient autorisés à regagner leurs foyers à Jérusalem-Est, en Judée et en Samarie.
CNN a rapporté plus tôt mardi qu’Israël avait accepté de s’abstenir d’utiliser des drones de surveillance à Gaza six heures par jour pendant le cessez-le-feu.
Jérusalem autoriserait également l’entrée de carburant à Gaza pendant le cessez-le-feu et augmenterait considérablement la quantité de marchandises autorisées dans la bande.
« Il ne reste plus aucun facteur menaçant Israël »
L’annonce officielle fait suite à des réunions consécutives mardi soir du Cabinet de guerre, du Cabinet politique et de sécurité au sens large et de l’ensemble du Cabinet.
« Ce soir, nous sommes confrontés à une décision difficile, mais correcte », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant le vote du gouvernement. « L’ensemble de l’establishment de la sécurité le soutient pleinement. »
Citant un sage juif médiéval, il a ajouté : « Il n’y a pas de plus grand commandement que la rédemption des otages, comme le disait Ramban. »
Dans ses remarques avant la réunion du Cabinet, Netanyahu a clairement indiqué que l’État juif « est en guerre et continuera de l’être jusqu’à ce que nous atteignions tous nos objectifs ».
Il s’est engagé « à éliminer le Hamas, à restituer tous nos otages et à garantir qu’il ne restera plus aucun élément à Gaza qui menacerait Israël ».
Quelque 240 otages capturés lors du massacre transfrontalier de 1 200 Israéliens perpétré par le Hamas le 7 octobre sont actuellement détenus à Gaza.
Parmi les prisonniers figurent 25 ressortissants thaïlandais, 21 Argentins, 18 Allemands, 10 Américains, sept Français, sept Russes, quatre Hongrois, trois Polonais, trois Portugais, deux Britanniques, deux Philippins et deux Roumains.
Le groupe terroriste détient également en otages des ressortissants d’Autriche, du Brésil, de Chine, d’Afrique du Sud, du Danemark, d’Irlande, de Lituanie, du Mexique, du Népal, des Pays-Bas, de Serbie, de Tanzanie, d’Ukraine et d’Uruguay.
Le Hamas avait précédemment libéré quatre otages pour ce qu’il appelait des « raisons humanitaires ». Judith Raanan, 59 ans, et sa fille Natalie, 17 ans, ont été libérées le 20 octobre. Nurit Cooper, 79 ans, et Yocheved Lifshitz , 85 ans, ont été relâchés trois jours plus tard.
De plus, à la fin du mois dernier, les forces spéciales de Tsahal ont secouru Pvt. Ori Megidish de Gaza.
La semaine dernière, des soldats des Forces de défense israéliennes opérant à proximité de l’hôpital Shifa dans la ville de Gaza ont récupéré les corps du caporal. Noa Marciano, 19 ans, et Yehudit Weiss, 65 ans. Les deux femmes ont été assassinées pendant leur captivité, selon l’armée.
Deux autres otages du Népal et de Thaïlande ont été cachés à l’hôpital Shifa immédiatement après le massacre du 7 octobre, a révélé dimanche le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, en présentant des séquences vidéo des captifs.
« Nous n’avons pas encore localisé ces otages et ne les avons pas secourus », a noté Hagari, ajoutant : « Le monde doit se rappeler que le Hamas tient en otage des personnes âgées, des hommes, des femmes, des enfants et des bébés ».
Alors que le Cabinet se réunissait à Tel Aviv mardi soir, le Jihad islamique palestinien a annoncé que l’un des otages israéliens était mort en captivité. Hannah Katzir , 77 ans, du kibboutz Nir Oz, est déjà apparue dans une vidéo de prise d’otages publiée par le groupe terroriste soutenu par l’Iran.
JForum.fr avec jns, jta et ynet
A Jérusalem, une marche pour demander la libération des otages retenus par le Hamas © Maxppp – Jim Hollande
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Cette affaire n’est pas claire et l’on n’en connaît pas le dessous des cartes. Y-a-t-il eu des pressions américaines et lesquelles ?
Le hamas, qui a été l’attaquant d’Israël le 7 octobre dernier, vient de gagner une seconde manche, grâce à son joker: obtenir 4 jours de trêve et la libération de 300 terroristes arabes. Il lui suffit donc d’attaquer les kibboutzim en plein Israël, décapiter les bébés Juifs, violer et éventrer les femmes enceintes, etc.., pour obtenir la libération de 300 prisonniers arabes, dictant ainsi sa loi aux petits youpins, qui se laissent mener à l’abattoir comme les moutons qu’ils sont. Rien n’a donc changé?
Israël a perdu une seconde manche. Après 6 semaines de guerre, les Juifs n’ont toujours pas réussi à mettre à genoux le hamas, puisqu’il conserve toujours une capacité de négociation. Tsahal n’a pas tué, ni attrapé, 1000 des 30.000 combattants du hamas, ce qui est d’un ridicule rare. Cela signe une faillite totale de l’État Major israélien, qui fait payer très cher aux Juifs sa négligence du hamas, pendant des années, et n’avoir manifestement pas pris la peine de prévoir, à l’avance, un ou des plans pour Gaza. C’est lamentable ! Les antijuifs du Monde Entier jubilent, et n’arrêtent pas de jouir à s’en taper sur les cuisses.
Contrairement à ce qu’affirme Netanyahou, notre responsabilité collective n’est que la somme des responsabilités individuelles de chaque Juif. L’interprétation talmudique, kol Israël arevim ze-la-ze, est très claire : chaque Juif est responsable pour tout Israël, et Maïmonide l’aurait clairement articulé. Après avoir subi les tirs de roquettes durant des années, les Juifs vivant dans les kibboutzim frontaliers, ne pouvaient que s’attendre à ce type d’attaque terrestre du hamas, et devaient donc s’y préparer. Ils ne se sont même pas armés en prévision du pire, et ils en ont payé cher les conséquences. On est bien loin des combattants des kibboutzim, tel yad mordechaï face aux arabes, en 1948. Les Juifs des kibboutzim actuels refusent manifestement d’assumer la responsabilité de leurs choix et actions. Israël ne peut pas être une nation d’irresponsables, ce serait l’opposé du Judaïsme. Les kibboutzim des années 1950-60, étaient hyperarmés, et les Juifs d’alors n’étaient pas la génération actuelle de mauviettes pleurnicheuses.