INFLATION : À QUAND LA BAISSE DES PRIX DANS LES SUPERMARCHÉS ?

Les acteurs de la grande distribution ont été reçus ce mercredi 30 août à Bercy pour trouver des solutions contre la vie chère. Ils reprochent notamment aux industriels de ne pas faire assez d’efforts.

La baisse des prix dans la grande distribution pourrait bien attendre le printemps 2024. Les représentants de la grande distribution ont été reçus à Bercy ce mercredi, par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. L’objectif : trouver des solutions pour faire baisser les prix, notamment de l’alimentation, pour soulager le portefeuille des Français.

Cependant, si les distributeurs se sont affirmés prêts à faire des efforts, ils ont toutefois souligné que le plus gros reste de convaincre les industriels de l’agro-alimentaire de revenir à la table des négociations.

En effet, chaque année, de grandes discussions ont lieu entre les enseignes de la grande distribution et les industriels pour fixer les conditions de vente d’une grande partie de produit, et sont valables tout le reste de l’année jusqu’aux prochaines négociations. Les dernières réunions ont donc eu lieu en mars 2023, mais depuis, les prix d’un certain nombre de matières premières ont baissé, sans que les prix en magasin suivent la même tendance.

MARGES ROGNÉES

«Ce sont les distributeurs qui font les efforts. Nous allons continuer, c’est l’engagement que nous avons pris ce matin, à faire des efforts jusqu’à la fin de l’année pour faire baisser les prix. Aujourd’hui, ce n’est pas grâce aux multinationales de ce pays ni aux fournisseurs, c’est parce qu’on rogne sur nos marges», a expliqué à CNEWS Michel Biero, directeur exécutif de Lidl France.

«La difficulté de ce sujet, c’est que nous négocions une fois par an pour des prix qui s’appliquent tout le reste de l’année», a souligné de son côté, Dominique Schelcher, président de Système U, dénonçant un «système qui nous enferme et derrière lequel les industriels (…) se réfugient», au micro de Radio Classique.

Après les dernières négociations au mois de mars, le ministère de l’Économie et des Finances avait appelé les industriels à revenir à la table des négociations. Mais «sur 75 multinationales, une dizaine seulement avait répondu à l’appel de Bruno Le Maire» de baisser les prix, selon les déclarations de Michel Biero à l’AFP. Le ministre a donc proposé aux distributeurs d’essayer d’avancer les négociations à la fin de l’année.

JForum avec CNEWS

 

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Asher Cohen

Article qui essaie de rebondir sur ce que j’ai écrit hier sur ce site, au sujet du prix du pot de miel en Israël.

Cet article n’est pas écrit par un économiste. Les circonstances macroéconomiques de cette inflation ne sont pas précisées et l’on n’en a pas une idée des causes réelles, surtout pour les produits alimentaires.

Cela m’étonnerait que Lidl fasse des cadeaux en rognant ses marges, diminuant ainsi la rentabilité du capital investi et la valeur du business. C’est du discours politique, public relations, bien ridicule. Lidl est là pour faire du fric, et non pour en perdre. Tout est bon dans le poulet.

Dans tous les cas, et quelles qu’en soient les causes, avec 10 millions de pauvres, dont 7 millions de clochards tributaires des minimas sociaux, et mes chiffres sont probablement en dessous de la Réalité, la France est sur un baril de poudre. Et je passe sur les classes moyennes, écrasées par les remboursements d’emprunts qui engraissent les banques, et par l’État pour les impôts et taxes. Si l’inflation des produits alimentaires de première nécessité n’est pas rapidement traitée, les jacqueries et révoltes vont menacer, car trop de gens n’ont rien d’autre à perdre que leur petite peau. Donc, le Ministre de l’économie doit s’affairer à trouver des solutions. N’est-il pas une intelligence supérieure ?