AL-ARICH (Egypte), 11 juin 2010 (AFP)
Un migrant africain a été tué vendredi à l’aube par la police égyptienne alors qu’il tentait de passer en Israël, a indiqué un responsable des services de sécurité.
L’homme, dont la nationalité n’était pas connue dans l’immédiat, est mort sur le coup, atteint d’une balle au cou. Un Tchadien qui l’accompagnait a été blessé par les barbelés à la frontière et hospitalisé à Rafah, a affirmé ce responsable.
La police leur avait ordonné de s’arrêter, mais ils ont refusé d’obtempérer, selon la même source. Ce décès porte à 18 le nombre de migrants tués depuis le début de l’année en tentant de passer en Israël.
Dix-neuf migrants ont été tués l’an dernier dans des circonstances similaires. La plupart des victimes viennent du Soudan, d’Erythrée et d’Ethiopie.
L’Égypte est très critiquée par des associations de défense des Droits de l’Homme pour la dureté de sa politique envers ces migrants, qui disent vouloir se rendre en Israël à la recherche de conditions de vie meilleures. Le Caire se défend en invoquant le caractère ultra-sensible de cette frontière longue de 250 km.
NDLR : Ces associations de défense des Droits de l’Homme sont d’une logique imparable. D’une part elles sont très virulentes à l’égard d’Israel, quand il s’agit de critiquer sa politique, mais d’autre part elles exigent que ces « immigrants victimes » soient accueillis par leurs « futurs bourreaux ». Elles prétendent défendre le droit international, mais quand ce dernier est violé par des immigrants illégaux, ce sont ceux qui appliquent ce droit qui sont à leurs yeux condamnables. Où est la bonne foi ? Où est l’honnêteté morale et intellectuelle ?
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