DAMAS, 13 juillet 2010 (AFP)

Quelques 1.200 enseignantes portant le voile islamique intégral (niqab) ont été exclues le mois dernier du secteur de l’éducation en Syrie, a indiqué mardi une organisation de défense des droits de l’homme.

« Le ministre de l’Education nationale Ali Saad a ordonné le mois dernier la mutation de 1.200 enseignantes portant le niqab du ministère de l’Education à celui de l’Administration locale », a déclaré à l’AFP le président de la Ligue syrienne de défense des droits de l’homme, Abdel-Karim Rihaoui.

Cette décision gouvernementale ne concerne pas les femmes voilées, majoritaires en Syrie. M. Rihaoui, qui s’oppose pourtant au port du niqab, a émis des réserves sur la manière de procéder, précisant qu' »aucun article dans le Code du travail n’interdit aux femmes entièrement voilées de travailler ».

Le militant a estimé également que le port du niqab était « un droit de croyance garanti par les traités internationaux des droits de l’homme et par la constitution syrienne ». Selon lui, cette décision a été prise à la suite « de plaintes déposées par des parents d’élèves du premier cycle d’enseignement qui y dénonçaient des abus de la part de ces enseignantes », sans préciser la nature de ces « abus ».

Le port du niqab a provoqué des débats en Europe et notamment en France, où un vote positif d’un texte de loi interdisant ce voile intégral est attendu mardi après-midi, en dépit de réserves juridiques et du malaise suscité par le texte parmi les musulmans.

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