Alors que des retards techniques et administratifs ont empêché son départ samedi à Marseille, le navire devrait partir en fin de semaine prochaine. Un deuxième bateau français devrait toutefois partir de France.
Fin juin, des bateaux d’une flottille internationale chargés de denrées humanitaires doivent rejoindre la bande de Gaza. Parmi ces navires, un appareil français, soutenu par 410 élus et responsables politiques, principalement de gauche et d’EELV. Alors que des retards techniques et administratifs ont empêché son départ samedi du port de Marseille, celui-ci devrait se faire «normalement en fin de semaine prochaine» depuis un port de Grèce, ont annoncé samedi les organisateurs, précisant qu’un deuxième bateau français devrait toutefois partir de France.

Le navire turc Mavi Marmara rempli de terroristes avait été attaqué en mai 2010 par la marine israélienne alors qu’il tentait de rejoindre Gaza. Endommagé, il ne participera pas à la prochaine flottille.

«Contrairement à ce que disent certaines rumeurs, nous pouvons affirmer qu’il y aura bien un bateau français qui rejoindra la flotille internationale pour Gaza,» a déclaré vendredi au Figaro.fr Alain Bosc, membre de la Cimade, qui fera partie de l’équipage du bateau français.

Secret sur le lieu et la date de départ du navire français

Maxime Guimberteau, le chargé de communication de l’opération française, a expliqué au Figaro.fr que les travaux permettant d’assurer la sécurité et la navigabilité du bateau en haute mer ont pris du retard. De plus, les autorisations administratives ne sont pas arrivées à temps. Le bateau ne sera donc pas présent à Marseille samedi, même si un grand rassemblement y est toujours prévu pour ce «bateau français pour Gaza» (son nom provisoire).

L’identité des personnes embarquant vers Gaza reste pour l’heure confidentielle. «Nous annoncerons samedi à Marseille les personnalités qui partiront avec nous», affirme Maxime Guimberteau. L’une d’entre elle a déjà vendu la mèche. Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, a déclaré qu’il ferait partie du voyage.

Selon Maxime Guimberteau, on devrait retrouver à bord du bateau français «quatre députés européens et nationaux, des leaders syndicaux, des leaders politiques, ainsi que des associations telles que la Cimade, France Palestine Solidarité, la CGT ou le Mrap». La présence de personnalités de la culture ou des médias serait également en discussion.

Mises en garde internationales contre la flottille

Le départ de la seconde «flottille pour la liberté» se prépare dans un contexte tendu. Tous les acteurs gardent en tête l’issue fatale de la précédente campagne, en mai 2010, où neuf militants turcs pro-palestiniens avaient été tués lors de l’assaut des fusiliers-marins israéliens. Israël a répété à de nombreuses reprises ces dernières semaines qu’elle empêcherait le nouveau projet d’atteindre Gaza, où un blocus est mis en place depuis 2006. L’État juif aurait mis au point de nouvelles techniques pour intercepter des navires tentant de briser ce blocus afin de minimiser le nombre d’éventuelles victimes. D’après une vidéo de l’armée, des canons à eau pourraient être utilisés.

Les gouvernements canadien et français ont formellement déconseillé à leurs ressortissants d’embarquer à bord de la flottille internationale. Un appel à la prudence repris par Ban Ki-moon, qui a exhorté les gouvernement du bassin méditerranéen à décourager les militants.

Israël compte également sur le soutien du gouvernement turc. «Nous espérons qu’un gouvernement responsable n’agira pas contre le droit international et empêchera ses concitoyens de parvenir dans des zones dangereuses», a affirmé cette semaine à la radio le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.

La Turquie n’a pas répondu dans le sens souhaité. Pour le ministre turc des Affaires étrangères, empêcher des associations indépendantes de réaliser leur projet serait «inacceptable». Le pays, qui attend des excuses d’Israël et le versement d’indemnités aux familles des 9 victimes turques, a également mis en garde l’État hébreu contre «tout nouvel acte de provocation d’Israël en haute mer.»

Le Figaro.fr

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A bord du bateau français pour Gaza…

Un bateau français quittera la Grèce, « normalement en fin de semaine prochaine », et devrait être accompagné d’une seconde embarcation au départ d’un port français, pour rejoindre la deuxième « flottille de la liberté » pour Gaza, ont annoncé samedi les organisateurs.

« Le bateau français pour Gaza va partir. On a entendu beaucoup de rumeurs, d’inquiétudes, mais il est bien là. Actuellement il est en Méditerranée, il partira du port où il se trouve actuellement en Grèce », a déclaré Claude Léostic, un des porte-parole de la campagne « Un bateau français pour Gaza » lors d’une conférence de presse à Marseille.

Il emportera 25 passagers, parmi lesquels des élus et hommes politiques français, dont Olivier Besancenot (NPA) et le député communiste du Havre, Jean-Paul Lecoq, ainsi que des personnalités du monde du sport, dont le marin breton Jo Le Guen.

« Nous espérons pouvoir vous confirmer demain (dimanche) la présence d’un deuxième bateau français qui partira de France et lui transportera une quinzaine de passagers », a ajouté Mme Léostic. Elle n’a pas souhaité dévoiler le nom du port méditerranéen concerné, précisant simplement qu’il ne s’agissait pas de Marseille, d’où l’embarcation devait appareiller initialement.

Le départ est prévu « normalement en fin de semaine prochaine » pour une arrivée à Gaza fin juin.

L’objectif principal est de lutter contre la « situation insoutenable infligée au peuple palestinien », a rappelé le porte-parole. Selon les chiffres avancés, les 1,5 million d’habitants de Gaza dépendent à 80% de l’aide internationale et plus de 60% d’entre eux sont en situation d’insécurité alimentaire.

En mai 2010, des Français avaient participé à la première flottille destinée à forcer le blocus imposé à la bande de Gaza depuis 2006, mais sans affréter un bateau.

Ces deux bateaux rejoindront la flottille internationale, composée d' »une douzaine » d’embarcations, avec à leur bord des militants du monde entier, selon les organisateurs français qui ont regretté le forfait, annoncé vendredi, du Mavi Marmara. « Ce sera 500 passagers en moins », ont-ils estimé.

Neuf passagers turcs avaient été tués le 31 mai 2010 lors de l’arraisonnement par Tsahal de ce ferry turc, soulevant une vague de réprobation internationale.

Deux cargos d’aide humanitaire feront également route vers Gaza au sein de la flottille internationale, avec notamment 250 tonnes d’aide, essentiellement médicale, apportées par les militants français.

MARSEILLE, 18 juin 2011 (AFP)

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Raychok

donc je résume :
Israel fournit 70% de son électricité à Gaza
israel fournit une part non négligeable de son eau à Gaza
150 camions au minimum de denrées de toutes sortes quittent Israel pour Gaza quotidiennement
Israel soigne 180 à 200 000 palestiniens dans ses hopitaux
le blocus est contre-productif et de moins en moins efficace avvec l’ouverture de la frontière gazaouie -égyptienne

En échange Israel reçoit des bombes , subit des attentats et est mis à l’index sur le plan international

Je propose qu’au moment du départ de toute cette flotille, Israel interrompe tout simplement la fourniture d’électricité en faisant le lien avec l’approvisionnement fourni par cette flotille . Pas de guerre, pas de morts , pas de bateau arraisonné: c’est de la défense passive.

Je sui persuadé que cela suffira à faire que cette flotille soit accueillie à coups de jets de pierres, que cela permettra la libération de Guilad Salit et que cela donnera lieu au printemps arabe à Gaza permettant l’éradication du Hamas.

Mais voilà, Israel a des gouvernements qui jouent un double jeu , qui ont besoin du Hamas pour assurer la cohésion du peuple juif en Israel et en diaspora et qui ont , pour cela, sacrifé Sdérot et Ashkelon et Guilad Shalit. On fait semblant de riposter aux Qassam mais sans plus alors que si Israel le voulait il n’y aurait plus de Hamas depuis longtemps au bénéfice des Gazaouis eux-mêmes .

Tout cela est bien triste car si les palestiniens sont instrumentalisés par les pays arabes voisins d »Israel, les juifs le sont également par Israel auquel nous apportons un soutien indéfectible.

Armand Maruani

Israêl est en guerre contre le hamas reconnu par la communauté internationale comme groupe terroriste.La France aujourd’hui bombarde la libye entrainant chaque jour la mort de dizaines de civils. Deux poids , deux mesures pour ces soit disant volontaires pour Gaza.Pourquoi ne pas aider les libyens ou les syriens qui se font massacrer? La seule réponse : c’est leur haine d’Israël et leur antisémitisme .S’il y a des morts parmi ces provocateurs haineux , ils assumeront leurs responsabilités . Tous les gouvernements le savent et ont demandé à leurs concitoyens de ne pas y participer. Israël a déja averti qu’ils ne passeront pas. Si ils appellent çà du courage et souhaitent avoir des émotions fortes , ils vont être servis.Au delà de leurs espérances.