La bande de Gaza a enregistré une croissance de 16% au premier semestre, grâce à l’allègement du blocus israélien, mais le taux de chômage y reste l’un des plus élevés du monde, a indiqué lundi à l’AFP un responsable du Fonds monétaire international (FMI).

Concernant le taux de croissance, « cela part d’une base très basse après un blocus très strict », a précisé Oussama Kanaan, représentant du FMI pour les territoires palestiniens.

Le taux de chômage dépasse les 35% de la population active, soit l’un des plus élevés au monde, tandis que le niveau de vie dans le territoire, contrôlé par le Hamas islamiste depuis juin 2007, reste très inférieur à celui de 1994, date de la création de l’Autorité palestinienne, a-t-il ajouté.

Ces chiffres sont extraits d’un rapport qui doit être présenté à une réunion de donateurs internationaux à New York le 21 septembre. Israël a assoupli à plusieurs reprises en 2010 le blocus qu’il impose à Gaza depuis juin 2006 — et qu’il a renforcé après la prise de contrôle du territoire par le Hamas.

Depuis juillet dernier, à la suite de la pression internationale exercée après l’assaut israélien contre une flottille d’aide pour Gaza le 31 mai, Israël dit y laisser passer tous les produits, à l’exception des armes et des biens susceptibles d’être utilisés ou détournés à des fins militaires.

Parallèlement, l’économie de la Cisjordanie, dirigée par l’Autorité palestinienne, a vu sa croissance progresser de 9%, selon M. Kanaan. Soutenue massivement par la communauté internationale, ce territoire a néanmoins réduit sa dépendance vis-à-vis de l’aide étrangère, passée d’1,4 milliard d’euros (1,8 milliard de dollars) en 2007 à 900 millions d’euros (1,2 milliard de dollars) en 2010.

Selon le représentant du FMI, les engagements non tenus de certains donateurs l’ont contrainte à d’importants emprunts auprès de banques locales, qui se traduisent par un déficit budgétaire de 240 millions d’euros (300 millions de dollars). Le secteur privé en Cisjordanie est toujours entravé par des barrages israéliens et n’a qu’un accès limité aux quelque 60% du territoire sous contrôle militaire israélien exclusif, a-t-il rappelé.

NDLR – La hausse de la croissance de 16% au premier semestre de 2010, est antérieure à l’allègement du « blocus » qui date de juillet 2010. Donc, un peu d’honnêteté serait la bienvenue dans la présentation de la dépêche.

De plus cette dépêche ne fait pas mention de l’aide reçue via l’UNRWA et qui s’élève à 2.2 Millard de Dollars.

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