Mohamed Morsi, le président islamiste
égyptien destitué et arrêté par l’armée début juillet, va poursuivre en
justice pour « crime » ceux qu’il considère comme les auteurs d’un « coup
d’Etat », a annoncé son avocat mercredi. Le premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte est emprisonné et
jugé notamment pour « incitation au meurtre » de manifestants opposés à son
gouvernement en 2012 alors que le gouvernement intérimaire mis en place et
dirigé de facto par l’armée a lancé mi-août une implacable et sanglante
répression visant ses partisans.
« Le président envisage d’engager une procédure judiciaire contre le coup
d’Etat et cela sera la tâche de l’équipe de ses défenseurs dans un avenir
proche », a déclaré à la presse Mohamed al-Damati, qui dirigeait un groupe
d’avocats ayant rendu visite à M. Morsi en prison lundi.
« Des plaintes seront déposées devant le procureur général pour démontrer
que ce qui s’est passé est un crime », a-t-il poursuivi. Des recours seront
également déposés devant la justice administrative pour faire « annuler
l’action conduite par le général Abdel Fattah al-Sissi », a conclu l’avocat.
Le général Sissi, commandant en chef de l’armée, vice-Premier ministre et
ministre de la Défense, est considéré comme le nouvel homme fort du régime
égyptien.
C’est lui qui avait annoncé publiquement le 3 juillet la destitution
et l’arrestation de M. Morsi et confié à un président et un gouvernement
intérimaires –qu’il a nommés– la mission de réviser la Constitution et
d’organiser des élections législatives et présidentielle début 2014.
LE CAIRE, 13 nov 2013 (AFP)
{{correction il faut lire :}}
» lui serrent le {{cou}} » naturellement .
Ce qui n’empêche pas les {{coups}} de bâton .
{{Morsi s’en sort mieux que Sadate assassiné par ses » frères « .}}
{{Cette vermine même enterrée remue encore .
}}
{{Que les militaires lui serrent le coup jusqu’à ce qu’il crève ce chien .}}