Le 8 décembre, des combattants de l’Etat islamique ont ciblé trois concentrations de soldats des Forces démocratiques syriennes (FDS) autour de la ville de Hajin, dans la vallée centrale de l’Euphrate, avec des missiles anti-chars (ATGM). Selon l’agence de presse du groupe terroriste Amaq, 15 combattants soutenus par les États-Unis ont été tués et blessés à la suite de ces attaques.

Plus tard, Amaq a rapporté qu’un véhicule militaire des FDS avait été complètement détruit au nord de Hajin par des combattants de l’Etat islamique, également muni d’un ATGM.

Cette utilisation intensive de missiles anti-missiles ATGM par les combattants de l’Etat islamique indique que le groupe terroriste tente désespérément de conserver ses positions restantes à l’intérieur de Hajin, qui est sous le feu des attaques de grande envergure du FDS . Selon un récent rapport de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR), plus de 70% de la ville est actuellement sous le contrôle du groupe soutenu par les États-Unis.

La coalition dirigée par les États-Unis, qui soutient l’attaque contre Hajin, a intensifié ses opérations aériennes au-dessus de la ville au cours des 48 dernières heures. Le plus grand hôpital de la ville aurait été détruit un jour plus tôt lors du bombardement. Onze civils auraient également été tués.

Malgré la résistance effective de l’Etat islamique, le FDS imposera probablement son contrôle de la ville stratégique dans quelques jours, voire quelques heures.

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JForum avec agences