L’envoyé de l’ONU n’arrive pas à dormir : « Il s’est passé ici des choses que je n’avais jamais vues auparavant »

Pramila Patten, envoyée spéciale pour la violence sexuelle dans les conflits, dit qu’elle comprend désormais l’ampleur des événements. Engagé à œuvrer pour la libération des femmes otages. Son équipe restera ici cette semaine, et elle appelle les victimes à témoigner

Itamar Eichner

Selon Pramila Patten, secrétaire générale adjointe des Nations Unies et envoyée spéciale pour la violence sexuelle dans les conflits, elle est incapable de dormir depuis une semaine depuis qu’elle a visionné la vidéo de 47 minutes compilée par Tsahal sur les atrocités commises en octobre. 7. Les scènes continuent de la hanter. « Ce n’est qu’après avoir vu la vidéo que j’ai compris des choses que je n’avais pas comprises auparavant quant à l’ampleur de la catastrophe qui s’était produite. »

Patten a été invitée par le ministère des Affaires étrangères à se rendre en Israël avec l’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, pour lui faire vivre une expérience directe de l’ampleur des atrocités qui ont eu lieu.

פרמילה פאטן, שליחת האו"ם לאלימות מינית, בביקור בנחל עוזPramila Patten, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Envoyée spéciale pour la violence sexuelle dans les conflits (Photo : Ministère des Affaires étrangères )

« La visite de Patten était particulièrement importante pour nous afin qu’il y ait une reconnaissance internationale des souffrances et des horribles crimes sexuels commis contre les femmes et les filles israéliennes le 7 octobre par les monstres du Hamas », a déclaré Erdan. « Il est tout aussi important que le monde comprenne contre qui nous luttons. Le mépris et l’indifférence manifestés par l’ONU et son organisation de défense des femmes sont une honte qui ne peut pas continuer. »

Paten partira lundi, à l’issue d’une visite intense de 8 jours. Tout au long de son séjour, elle a rassemblé des preuves des incidents de violences sexuelles et sexistes perpétrés par les terroristes. Elle est venue avec une délégation de 10 experts dans les domaines de la médecine et du droit, dont beaucoup resteront après son départ, pendant au moins une semaine supplémentaire, pour poursuivre la tâche cruciale de collecte de preuves relatives aux crimes commis.

Au cours de sa visite, Patten a rencontré des médecins et des psychiatres du ministère de la Santé, des professionnels du ministère des Affaires sociales spécialisés dans l’accompagnement des victimes de violences sexuelles, et a rencontré le président Isaac Herzog et son épouse Michal. Elle a également eu l’occasion de rencontrer des représentants d’organisations de la société civile.

פרמילה פאטן, שליחת האו"ם לאלימות מינית, בביקור בנחל עוזPatten en visite à Nahal Oz (Photo : Ministère des Affaires étrangères )

Pour mieux comprendre les horribles événements qui se sont déroulés, Patten a visité les lieux où les massacres ont eu lieu. A Beeri, elle était accompagnée d’Or Yalin, un survivant du massacre, et de Yossi Landau, membre de ZAKA.

Exprimant son profond choc, Patten a décrit son expérience comme ne ressemblant à rien de ce dont elle avait été témoin ailleurs dans le monde. « Le monde extérieur ne peut pas comprendre l’ampleur de l’événement », a-t-elle déclaré. « J’ai moi-même également intériorisé l’ampleur de l’événement rien qu’en étant ici moi-même. »

Elle a reconnu le sentiment de trahison et d’abandon ressenti par le peuple israélien face à la réponse de l’ONU au massacre et à la guerre qui a suivi. À chaque réunion à laquelle elle a assisté, Patten a constamment exprimé sa solidarité, son empathie et sa sympathie envers Israël. Elle a reconnu la profonde douleur, l’indignation et la frustration ressenties par Israël en raison d’un manque perçu de compréhension et d’attention de la part de la communauté internationale concernant les atrocités commises contre eux.

פרמילה פאטן, שליחת האו"ם לאלימות מינית, בביקור בנחל עוזPatten présenté autour de Nahal Oz( Photo : Ministère des Affaires étrangères )

Fin février, Patten devrait publier un rapport spécial sur l’ampleur de la violence sexuelle dans de nombreux pays, avec un chapitre spécifique consacré à Israël.

JForum.fr avec ynet

La représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits, Pramila Patten, au centre, rencontrant la Première dame Michal Herzog et le président Isaac Herzog, à Jérusalem, le 29 janvier 2024. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)

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Adam

L’envoyée de l’ONU n’arrive plus à dormir. La pauvre !

C’est tout le staff de l’ONU + le staff de la Croix Rouge + celui de l’UNICEF + celui de l’OMS qui devraient perdre le sommeil à tout jamais. Le remord d’avoir fermé les yeux face à la barbarie car les victimes sont juives, les poursuivra jusqu’à la fin de leurs jours.

L’histoire nous le prouve : personne n’a jamais gagné quoi que ce soit à attaquer les juifs ! Les dictateurs les plus puissants de la planète ont disparu et Israel est toujours là. Il en sera de même dans le cas présent.