Elles luttent contre le terrorisme, infiltrent des pays hostiles, participent au maintien de la paix, jonglent entre enfants, amis et double vie. À Paris, pour la première fois, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure a accepté qu’une journaliste rencontre ses femmes de l’ombre, classées top secrètes.

Anne affiche la moue de la mère qui culpabilise. « Cette semaine, j’ai oublié trois fois le goûter de ma fille », soupire-t-elle. Ces derniers jours, cette grande brune, regard métallique et corps athlétique moulé dans une veste de cuir noir, dort quasiment au bureau tant la tension grimpe d’heure en heure. Mais cette quadra au look de businesswoman n’a pas les yeux rivés sur des colonnes de chiffres. Non, ingénieur passée par l’ENA, elle est l’adjointe d’un service de renseignement technique à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) – l’équivalent de la CIA. Soit une équipe de 370 personnes chargées, au moment des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher début janvier, d’intercepter les communications, les e-mails et les SMS des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly. « On a neutralisé les tueurs, explique-t-elle. Mais il reste de nombreux terroristes dans la nature. Mon travail a un impact sur la sécurité du pays. Alors, quand je suis au bureau, j’oublie tout. Et ma vie de famille passe souvent au second plan. » Dans l’univers opaque du renseignement, Anne occupe un poste hautement stratégique : celui d’experte en cyber-espionnage.
Espionne ! Le mot affole l’imagination… Mais oubliez les scènes de ménage au fusil-mitrailleur entre Angelina Jolie et Brad Pitt dans Mr. & Mrs. Smith. Exceptionnellement, Madame Figaro a pu pénétrer dans l’enceinte ultra-sécurisée de la DGSE, hérissée de herses et de barbelés, située boulevard Mortier, à Paris. Quelques jours après les attentats du 7 janvier, le plus puissant service du renseignement français – 6 000 personnes, 600 millions d’euros de budget annuel – nous a ouvert ses portes pour rencontrer des agents secrets au féminin. D’emblée, déminons tout fantasme. Avec leurs silhouettes classiques chics, elles évoquent plus Carrie Mathison, l’héroïne de la série Homeland qui poursuit des terroristes au Pakistan, que des James Bond girls avec un revolver caché dans le porte-jarretelles. « Aux antipodes des “Hirondelles”, ces espionnes qui couchaient avec l’ennemi pour obtenir des informations sur l’oreiller, les professionnelles des services secrets se sont imposées pendant la Seconde Guerre mondiale pour leur expertise et leur détermination », rappelle l’historien Bruno Fuligni. Depuis les années 1990, avec la démilitarisation de la DGSE, leur nombre a triplé, pour atteindre 26 % en 2013. « Elles occupent désormais les mêmes postes que les hommes », souligne Philippe Hayez, enseignant à Sciences Po Paris.

Leur vie est un roman

Installées dans les fauteuils clubs d’un salon à l’atmosphère virile et surannée, orné de statuettes africaines et de bouteilles de whisky de 16 ans d’âge, qui ne déparerait pas dans un roman de John le Carré, quinze femmes de l’ombre, d’ordinaire sans nom et sans visage, aux prénoms modifiés pour raisons de sécurité, nous ont dévoilé un pan de leur vie. Des femmes parfois taiseuses, souvent affables, engagées dans des luttes de pouvoir complexes à l’échelle planétaire et qui, de retour chez elles le soir, redeviennent des mères et des épouses. Des femmes ultra-diplômées (ENA, X, Saint-Cyr, Sciences Po…), aux nerfs d’acier, qui jonglent entre des missions clandestines à hauts risques et les parties de Scrabble avec leurs enfants.
Comment devient-on agent secret ? « À 24 ans, j’ai répondu à une annonce sibylline : “Grande institution cherche des experts en relations internationales”, confie Lise, 47 ans, chef de secteur à la Direction du renseignement. Moi qui n’ai jamais ouvert un roman d’espionnage, j’ai été recrutée à la DGSE sans le savoir ! » Aujourd’hui, on y entre par concours. Une formation leur enseigne le b.a.-ba de l’espionnage à travers un éventail de 500 stages cousus main : déjouer une filature avec le désilhouettage, self-défense et apprentissage du tir, maîtriser le double, voire le triple langage, utiliser les leviers de la manipulation psychologique… « On s’entraîne à convaincre un inconnu dans un café de nous donner son portable en un temps record, raconte Lise. Les instructeurs testent notre faculté de persuasion. Ils nous poussent à l’indiscrétion, et donc à transgresser notre éducation. » Léonie, 41 ans, lieutenant-colonel en charge de l’immigration clandestine, s’est découvert un talent d’actrice. « L’homme que je suivais en filature s’est engouffré dans un hôtel. J’ai alors joué auprès du réceptionniste la femme éplorée qui cherchait son mari volage, et ça a marché ! »
Dès le départ, le culte du secret s’impose : interdiction de divulguer les noms des collègues, de parler de ses dossiers à l’extérieur et éviter d’évoquer son employeur. « Quand on décroche un job d’espionne, c’est frustrant de ne pas pouvoir en parler à ses amis, reconnaît Lise. Mais au fil du temps, on s’y fait. » La stratégie ? Dévaloriser son job pour créer une sensation d’ennui chez un interlocuteur trop curieux. « Mes amis me croyaient fonctionnaire, raconte Corinne, 50 ans, adjointe du chef de service pour les liaisons internationales. Mais un soir de réveillon, mon téléphone a sonné plus de dix fois ! J’ai dû trouver une parade. »

Le poids du secret

 

 

C’est au sein du couple que le poids du secret pèse le plus. Si les conjoints savent qu’elles se rendent tous les matins à la DGSE, impossible pour elles de partager les peines et les joies professionnelles. « Avec mon mari, je m’oblige à trouver d’autres sujets de conversation que le travail, souligne Jeanne, 48 ans, responsable d’un service à la Direction du renseignement. On partage une passion commune pour la photo. Cette contrainte rend le couple plus créatif. »
Comment tout garder pour soi lorsqu’on est confronté comme Corinne, qui couvre le secteur Afrique, à une violence sans filtre au bureau, à des images insoutenables de génocides et de rébellions sanglantes ? « Le soir, je vide mon esprit pendant le trajet en voiture, dit-elle. Cloisonner m’aide à ne pas surcharger mon conjoint avec mes soucis professionnels. Pour compenser mon stress, je cours le week-end. » Mais les couples résistent mal et les divorces sont fréquents.

Et les enfants ? Arthur, 11 ans, ne se doute pas que ses parents forment un couple d’agents secrets. « On est Mr. & Mrs. Smith, mais en plus sereins », plaisante Lise. La principale difficulté ? « Quand ils étaient petits, mes enfants ne comprenaient pas pourquoi mon téléphone sonnait à n’importe quelle heure », se souvient Jeanne.
Elles attendent l’adolescence pour dévoiler leur vrai métier. « Je l’ai caché à mon fils pour éviter qu’il n’en parle à la récréation, raconte Clotilde, 49 ans, analyste en contre-terrorisme. Je le lui ai avoué à l’âge de 15 ans. Il m’a répondu, scandalisé : “Tu m’as menti !” Il a fini par comprendre. » Lise se souvient d’un couple d’agents confrontés à une réaction inattendue : « Leurs trois ados ont éclaté de rire ! Ils ne les ont pas crus car leur père bedonnant, n’avait pas le physique d’un James Bond… » Reste que l’inquiétude mine la vie de famille. « J’impose des consignes de sécurité drastiques à mes enfants, explique Lise. Ils ont même interdiction d’ouvrir au pompier qui vend des calendriers ! » L’hypervigilance devient une seconde nature : « Même quand je fais du shopping, par habitude professionnelle, je m’assure de ne pas être suivie en vérifiant mon reflet dans les vitrines, poursuit Lise. J’ai besoin de contrôler mon environnement. » Au restaurant, Anne s’arrange toujours pour n’avoir personne dans son dos. « Mes copains, qui me croient au Quai d’Orsay, me traitent de parano… »

Une identité fictive

Le danger, elles l’affrontent plus âprement lors des missions à l’étranger, à Kaboul, Bamako ou Islamabad. « Mais impossible d’y aller en famille quand il n’y a pas d’école et qu’il faut circuler en voiture blindée, souligne Véronique, chargée de la “mobilité des carrières” à la DRH. On envoie plutôt des “célibataires géographiques”. » La DGSE compte environ 400 à 500 agents déployés sur la planète, géolocalisés par GPS. Officier traitant, c’est le cœur du métier, celui où l’on se crée une identité fictive. « Pendant une semaine, je me suis créé une “légende” de créatrice de bijoux pour sortir des cailloux d’un pays d’Asie suspecté de fabriquer des armes chimiques, se souvient Nathalie, 50 ans, lieutenant-colonel. Une autre fois, je me suis glissée dans la peau de présidente d’une ONG fictive pour infiltrer un groupuscule de mercenaires des Balkans. »

 

 

Certaines vivent des années sous couverture clandestine. C’est le cas de Camille, 40 ans. Pour lutter contre la prolifération d’armes de destruction massive, cet officier traitant clandestin a infiltré des États opaques d’Asie et du Moyen-Orient. « Pendant cinq ans, j’ai été une vraie-fausse technico-commerciale, avec un vrai-faux bureau, des vrais-faux contrats et des collègues qui ne se doutaient de rien, raconte-t-elle. Mais, à la différence de James Bond, je n’improvise pas. Mon métier est méthodique, cartésien, cadré. Même si on a parfois le cœur qui palpite… » Elle « tamponnait » des sources humaines : « Je ciblais des hauts fonctionnaires, hommes d’affaires ou scientifiques, pour obtenir des renseignements “secret défense” liés aux usines d’armement. » Avant d’approcher une source, elle réalise un profiling serré pour tout savoir de ses réseaux, de sa famille et de ses failles. Puis elle utilise les leviers de manipulation : proposer de l’argent, appuyer sur la fibre idéologique, flatter l’ego ou compromettre sa cible. « Quand on sait tout de l’autre, il est facile de créer un effet miroir, explique-t-elle. On utilise les ressorts de l’amitié. » Si la séduction à connotation sexuelle est proscrite, il arrive que des sources tombent amoureuses de leur OT (officier traitant). Camille le reconnaît : « Un jour, face à un Moyen-Oriental qui me proposait de devenir sa deuxième épouse, j’ai dû m’inventer au débotté un fiancé virtuel ! »

Ne reculer devant rien

Un agent clandestin, donc illégal au regard des lois du pays concerné, ne recule devant rien. « Cambrioler des ministères ? On ne le fait pas, mais on le fait faire, explique Corinne. Nos sources dérobent des documents pour nous. » Ce rapport à l’illégalité est l’un des aspects fascinants de leur vie : « Il faut une haute intégrité personnelle pour transgresser la loi au nom d’un intérêt supérieur », remarque un expert. Après ces aventures exaltantes, comment revenir à la vie parisienne ? « Avec plaisir, affirme Camille. En clandestinité, je ne pouvais me confier à personne. À Paris, j’ai cessé de me contrôler. J’avais besoin de parler. J’ai ressenti une vraie jouissance à raconter le “terrain” à mes collègues. »

 

À Paris, le directeur général de la DGSE, Bernard Bajolet, se félicite de l’implication de ses agents féminins : « C’est un atout. Comme elles sont moins nombreuses, elles en veulent plus. Plus déterminées que les hommes, elles voient des choses qu’ils ne voient pas. Récemment, une cellule opérationnelle pilotée par des femmes ciblait des terroristes dans un pays sensible. J’ai vu chez elles une patience, une obstination, une précision et une pugnacité rares. »
En 2013, trois jeunes analystes ont traqué durant un an et demi le chef des shebabs impliqué dans l’assassinat de Denis Allex, cet agent de la DGSE pris en otage en Somalie. « Elles ont permis la neutralisation de l’un des terroristes les plus recherchés de la planète, abattu peu après par un drone américain au sud de Mogadiscio », affirme le journaliste Éric Pelletier.

Malgré leurs prouesses, elles peinent à forcer les portes du service Action (9 % de femmes) et de la direction générale (10 %) – deux chasses gardées masculines. Cela n’entame pas leur passion pour ce métier. C’est le cas d’Aude, 53 ans, l’une des femmes les plus puissantes de la DGSE : « Travailler dans le renseignement, c’est addictif, dit-elle. Je peux anticiper l’actualité, avoir la possibilité d’agir sur la marche du monde. Même si nous œuvrons dans l’ombre, notre métier offre de puissantes satisfactions. La conscience de servir son pays, de lutter contre le terrorisme, de participer à maintenir la paix, à éradiquer les menaces et à sauver des vies, tout cela l’emporte largement sur le fait de ne pas pouvoir dire à l’apéro : “Vous savez quoi ? Je suis une espionne.” »

Charlotte/Nour, sa double vie d’agent au Moyen-Orient

 

 

Assise au bord du fauteuil avec les mains posées sur ses genoux, on sent que Charlotte, 44 ans, coupe courte et lunettes triangulaires, vit dans le contrôle permanent. Recrutée par la DGSE juste après la vague d’attentats à Paris en 1995, cette parfaite arabisante travaille comme officier clandestin au Moyen-Orient. « Le jour, je participe à des réunions protocolaires à l’ambassade. Le soir, j’enfile un voile et je deviens Nour, une femme arabe des quartiers populaires. » Elle porte sur elle, cousu dans une doublure, un Dictaphone pour capter les conversations. « J’infiltre des groupes djihadistes pour mettre la main sur des listes de noms, des tracts, des communiqués, tout ce qui peut nous renseigner sur leur fonctionnement. Puis j’envoie des messages cryptés à Paris. » Quels leviers de manipulations utilise-t-elle pour recruter ses sources  ? « Faire pression – ce qu’on lit dans la littérature “jamesbondienne” –, c’est une fois sur dix. Je préfère créer une relation de confiance. Récemment, j’ai recruté une source en lui proposant de faire soigner son enfant malade en France. » Face aux djihadistes, est-ce un atout ou un frein d’être une femme  ? « C’est un atout. Une fois la méfiance levée, certains me considèrent comme leur sœur. Parce que je suis une femme, ils ne me voient pas comme une menace. » Sur le terrain, Charlotte n’a aucun état d’âme : « Je peux devenir amie avec des criminels, des hommes d’affaires véreux ou des voyous, affirme-t-elle. Je ne mets aucun affect dans mon travail. Les renseignements que j’obtiens aident à libérer des otages ou à déjouer des attentats. Pour moi, c’est une fierté. »

Aude, les grandes oreilles de la France

 

 

Elle vous accueille d’un large sourire tout en vous scrutant de ses yeux d’onyx. Chef du service des interceptions de la direction technique de la DGSE, cette quinqua chaleureuse dirige une équipe de 400 personnes. « Avec trente ans de boîte, j’ai des souvenirs inouïs, lance-t-elle. Par exemple, j’ai entendu les premières preuves de vie de Florence Aubenas quand elle était otage à Bagdad, en 2005. J’en frissonne encore. » Elle se souvient aussi d’une mission cocasse : « Je devais intercepter les communications d’un homme politique dans une chambre d’hôtel à l’étranger. Avec le militaire qui m’assistait dans l’opération, nous avons loué la chambre voisine en nous faisant passer pour un couple. Du coup, impossible de demander deux lits séparés, au risque de griller notre couverture  ! J’ai dormi quatre nuits avec un inconnu, dont la femme accouchait au même moment à la maternité  ! Moi qui aime bouger dans un lit, je n’ai pas remué un cil. » Ces dernières années, Internet a bouleversé son métier. « Comment pister le chef d’une filière terroriste du Pakistan qui donne ses ordres au Yémen pour agir à Paris ou à Bruxelles  ? Le Web nous complexifie la tâche. »

Éric Rochant :“La jouissance de l’identité fictive”

Après les Patriotes, le cinéaste s’immerge à nouveau dans l’espionnage avec le Bureau des légendes, une série de dix épisodes de 52 minutes. Diffusion au printemps sur Canal+.

Madame Figaro. – Dans cette série, certains personnages vivent des années sous identité fictive. Que ressentent-ils  ?
Éric Rochant. –  Il y a une vraie jouissance à mener une double vie. C’est le cas de Sara Giraudeau, envoyée comme fausse ingénieur sismologue en Iran pour recruter des experts du nucléaire. Mathieu Kassovitz, lui, interprète un agent de la DGSE envoyé six ans à Damas. Faux prof de français, il tient un bar littéraire dans cette ville et doit infiltrer la future élite politique syrienne. Mais la vie fictive est souvent plus exaltante que la vie normale – tous ceux qui ont connu l’adultère le disent. Les agents le nient et considèrent cela comme un job. Ils vivent aussi dans une duplicité permanente. À force de mentir sans cesse à leurs proches, l’anxiété doit les miner. À la fin d’une longue mission, où on noue des amitiés, où on vit parfois des histoires d’amour, c’est un arrachement de quitter sa légende. De retour à Paris, Mathieu Kassovitz vit ce dilemme. En réactivant sa légende, il ébranle l’institution.

Avez-vous connu le véritable bureau des légendes à la DGSE  ?
Non, mais je me suis beaucoup documenté. Le bureau des légendes forme et pilote à distance les agents les plus importants du renseignement français, les clandestins, envoyés en immersion dans des pays hostiles. Avec une identité fabriquée de toutes pièces : faux papiers, faux métier, fausse vie, faux passé. On leur crée des sociétés fictives qui les emploient. Et un faux « track record » sur Internet. C’est-à-dire un passé virtuel pour que, lorsqu’on les « googlise », on retrouve leurs traces sur le Web.

En quoi l’imaginaire des espionnes au cinéma et dans les séries télé a-t-il changé  ?
Les scénaristes ne les cantonnent plus à des rôles d’objets sexuels. HomelandZero Dark Thirty ou The Americans montrent des professionnelles, des agents plus efficaces que les hommes, car elles sont moins empêtrées dans les querelles d’ego.

Do you speak spy ?

Petit lexique pour décoder le jargon des espionnes :
La Boîte, la Centrale ou le Service : pour désigner la DGSE sans la nommer.
« Je suis propre » : « Je ne suis pas suivie. »
Le désilhouettage : se changer en un clin d’œil dans les toilettes d’un café ou d’un aéroport pour déjouer une filature.
Tamponner une source : recruter une personne susceptible de détenir des informations confidentielles.
Le « Mice » : désigne les quatre leviers de manipulation – « Money, ideology, compromise and ego » – pour recruter une source.
Boîte aux lettres morte : cache discrète pour échanger des infos.
Une chèvre : une source retournée par un service adverse.
Dépoussiérer : enlever les micros placés par un service adverse dans une pièce. Il suffit de contacter le service « Aspiro » de la DGSE.
Neutraliser : exécuter, en cas de force majeure, des cibles désignées par les autorités et jugées dangereuses. Ce type d’opérations d’entrave est mené par le service Action de la DGSE, considéré comme le bras armé de la France. Seul le président de la République peut lancer des opérations « homo » – pour « homicide ».
HVT : pour « High Value Target », qui signifie « cible de haute valeur ».

Dalila Kerchouche – Figaro Madame

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