Un puissant lobby iranien dénoncé aux Etats-Unis, Trita Parsi et le NIAC déboutés en justice 

 

Cela fait plusieurs années que le régime iranien a recours à des lobbies pour faire dissimuler la réalité de l’Iran et tenter de propager la désinformation en occident et particulièrement aux Etats-Unis. L’un des principaux leviers de ce stratagème iranien, le NIAC et son président Trita Parsi, vient d’être pris au piège en portant plainte contre un dissident iranien qui avait dénoncé ses liens avec les autorités iraniennes. L’arroseur s’est fait arrosé puisque la justice a rejeté la plainte en établissant la mauvaise foi de cet organisme aux services des ayatollahs.

Le 10 février, la Cour d’Appel de « District of Columbia » (Washington D.C.) a rendu son arrêt  concernant les dommages et intérêts accordés par le tribunal de première instance à M. Seid Hassan Daioleslam, un irano-américain qui a enquêté sur les liens suspects de « National Iranian American Council » (NIAC) avec le régime iranien.

Cette affaire judiciaire avait commencé par une plainte en diffamation que le NIAC et Trita Parsi, avaient déposée contre M. Seid Hassan Daioleslam. Mais la plainte du NIAC a été rejetée par le tribunal de première instance.

L’arrêt de la Cour d’Appel concerne seulement la question du montant des dommages et intérêts que NIAC doit verser à M. Daioleslam, en raison des frais que ce dernier a engagés pour répondre aux accusations du NIAC.

Il est à noter la Cour d’Appel a confirmé les éléments factuels de l’affaire, notamment une série d’actions de mauvaise-foi de la part de Parsi pour esquiver, contourner, se cacher et, dans certains cas détruire des preuves montrant leurs liens avec des figures clés du régime iranien. Les principaux éléments du dossier d’accusation contre M. Daioleslam ont été rejetés par le tribunal.

Par ailleurs, au cours des enquêtes judiciaires, de précieuses informations ont été découvertes et celles-ci se sont avérées très embarrassantes pour Parsi et le NIAC.

Un résumé de cette affaire judiciaire est publié par Breitbart.com.

Dans son arrêt, la Cour d’Appel a rappelé les faits essentiels de cette affaire et les stratagèmes que Parsi et le NIAC avaient utilisés pour tenter de cacher leurs liens avec le régime iranien. Ils avaient notamment supprimé des donnés sur des disques durs de leurs ordinateurs.

 

Il ressort de l’arrêt de la Cour d’Appel les fait suivants :

• Dans les calendriers électroniques de NIAC, il y a eu les traces de plus de 4000 rendez-vous au fil des ans entre Parsi et les autres officiels de NIAC avec divers interlocuteurs, notamment des représentants du régime iranien;

• NIAC avait volontairement caché 5500 courriels, conversations et correspondance entre Parsi et d’autres officiels de NIAC et des officiels du régime iranien ou des personnes qui soutiennent le régime iranien;

• Le NIAC n’a jamais pu démontrer que les déclarations de M. Daioleslam ou les résultats de ses enquêtes sur NIAC auraient été diffamatoires. Donc, l’accusation de diffamation a été rejetée par la Cour.

• NIAC n’a pas fourni aux enquêteurs judiciaires les donnés disponibles sur ses ordinateurs et ces donnés ont été finalement découvert grâce à des recherches judiciaires effectués sur des disques durs d’ordinateurs.

La décision de la Cour d’Appel de Washington est un échec pour NIAC en général et Trita Parsi qui tout en tentant de modifier l’image de la dictature religieuse des mollahs aux Etats-Unis ont voulu se laver de la tache malpropre de serviteur du régime iranien.

 iranfocus.com, rubrique : « Les Amis » (du régime) 

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