On a craint le pire. A juste titre. Hier en début d’après-midi, un certificat médical en provenance de l’hôpital américain de Neuilly affolait le monde de la musique : Michel Polnareff, 72 ans, souffre « d’une embolie pulmonaire bilatérale », soit des caillots de sang dans chaque poumon, et « son pronostic vital est engagé ».

Hier soir, le Dr Philippe Siou, chargé de médecine générale interne, qui a pris en charge la star, se voulait plutôt rassurant : « Le pronostic vital est toujours engagé car c’est le propre de ce type de pathologie, nous expliquait-il dans son bureau de l’hôpital. Mais nous avons pu le diagnostiquer assez vite. Il est sous traitement anticoagulant depuis dimanche après-midi. Il est conscient. Il peut parler (NDLR : il reste actuellement sous oxygène). Heureusement qu’il a été pris à temps, car s’il avait donné ses deux concerts prévus vendredi et samedi, il aurait pu mourir sur scène. Il a eu chaud. Il était au bord du précipice. Je me donne quarante-huit heures pour me prononcer. En attendant, il reste bien sûr hospitalisé chez nous. »

 

Il ne s’est pas ménagé

 

Après avoir annoncé en direct sur Facebook, fébrile et abattu, deux heures avant de monter sur scène, l’annulation de son concert prévu vendredi soir salle Pleyel à Paris, Michel Polnareff s’était réveillé samedi matin « souffrant d’insuffisance respiratoire avec de fortes hausses de tension artérielle », selon son attaché de presse et agent Fabien Lecoeuvre. C’est lui qui a contacté le docteur Siou pour qu’il puisse l’examiner. « Je l’ai trouvé en mauvaise forme, raconte le médecin. Mais ce qui était délicat, c’était qu’il ne se plaignait pas de douleurs. Il était sous traitement antibiotique depuis une semaine pour des troubles respiratoires et ORL. Mais son état avait empiré malgré tout. J’ai alors demandé une batterie complète d’examens. Et c’est là qu’est apparue l’embolie pulmonaire bilatérale. »

 

Michel Polnareff ne s’est pas ménagé en cette fin d’année. Sur scène, où il finissait sa tournée d’une cinquantaine de dates entamée en juin. Dans les médias, où il assurait la promotion de son nouvel album live enregistré le 14 juillet à l’Olympia et d’un livre de photos réalisé par sa compagne Danyellah. Il avait même inauguré le 25 novembre le centre culturel Michel-Polnareff à Fontenay-Trésigny, petite ville de Seine-et-Marne où il vécut un temps et écrivit « Goodbye Marilou » en 1987. Les deux dates annulées vendredi à Paris et samedi à Nantes étaient les dernières de sa tournée. « C’est un accident aigu, conclut le docteur Philippe Siou. Mais si le traitement se passe bien, il guérira et rechantera sans séquelles. »

  Le ParisienÉric Bureau @eric_bureau

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HUBELE-AMAR

Ben, le malheureux : Il a besoin d’argent pour entretenir sa femme et le fils de sa femme !!