4 Palestiniens tentant de poignarder des soldats en Judée-Samarie, définitivement empêchés de nuire.
Des hommes de troupe de Tsahal interceptent une triple attaque au couteau menée par trois frères palestiniens du village voisin, au carrefour du bloc d’Etzion ; un autre Palestinien tente aussi de poignarder près d’Hébron et est aussi éliminé.
Des soldats réservistes ont tiré et tué trois frères palestiniens, au moment où ils menaient une attaque terroriste au couteau près du carrefour du bloc d’implantation d’Etzion en Judée-Samarie.
« Trois attaquants terroristes, armés de couteaux, ont tenté de poignarder des soldats qui gardaient le carrefour du Goush Etzion » a annoncé Tsahal dans un communiqué, en confirmant que les trois assaillants terroristes avaient été définitivement neutralisés. Personne d’autre n’a été blessé au cours de l’incident, excepté ses auteurs.
Moins de deux heures plus tard, un peu plus au sud, un 4ème Palestinien a tenté une autre attaque au couteau. Il s’est approché d’un groupe de soldats au carrefour de Beit Anoun, à l’extérieur d’Hébron et il a tenté de poignarder l’un d’entre eux, selon Tsahal. Alors qu’il se lançait contre le soldat, d’autres membres des forces sur place ont tiré et l’ont tué, décrit le communiqué.
Le site d’information Walla news décrit que les soldats du carrefour du bloc du Goush Etzion avaient reçu un « tuyau » au sujet d’une attaque imminente, peu de temps avant que le trio des trois frères n’approchent de leur position. D’autres médias en hébreu affirment que les trois hommes sont membres de la famille Qawasbeh et qu’ils cherchaient à venger la mort d’un proche enterré mercredi, après avoir été tué au cours d’une précédente tentative de meurtre antijuif.
Des rapports initiaux suggèrent que ces terroristes sont arrivés à pied, portant des vestes noires, depuis le village palestinien voisin, de Beit Fajjar. Ils ont été repérés depuis un poste d’observation et cette information a été relayée auprès des réservistes près du carrefour.
Les soldats ont appelé les trois hommes à subir un contrôle. L’un d’eux a sorti un couteau et a immédiatement été neutralisé. Les deux autres ont alors sorti leurs couteaux et ont automatiquement été touchés par les tirs des soldats. Les Palestiniens donnent les noms des trois agresseurs : Ala Ayid Kawasbeh, Mahand Kawasbeh et Ahmad Shakar Kawasbeh.
Le carrefour du Bloc d’Etzion est un point de focalisation, depuis le début de cette vague de terrorisme palestinien qui prend pour cibles les forces de sécurité israéliennes comme les civils.
Il y eu au moins 22 Israéliens, un Américain et un Erythréen tués, depuis le 1er octobre.
142 Palestiniens ont déjà été éliminés par les forces de l’ordre, la plupart en tentant de perpétrer une attaque au couteau ou à la voiture-bélier.
Il y a à peine deux jours , un Israélien de 34 ans a subi des blessures légères au visage et au bras au même endroit. L4agresseur palestinien a été neutralisé.
Le mois dernier, Mahmoud El-Khatib, 16 ans, également de Beit Fajjar, a été tué au moment où il tentait de s’approcher avec son couteau de gens à l’arrête d’auto-stop.
En Novembre Hadar Buchris, 21 ans, originaire de Safed a été poignardée à mort à ce même carrefour par Wissam Tawabte, 34 ans, toujours de ce village Beit Fajjar qui partage la même culture d’assassins. Wissam a été tué sur place et son corps vient d’être retourné à sa famille en Décembre.
Egalement en Novembre, Ezra Schwartz, 18 ans, de Sharon, dans le Massachusetts et Yaakov Don, 51 ans, d’Alon Shvut ont été tués à l’arme à feu par le pistolet-mitrailleur Uzi de Mohammed Abdel Basset al-Kharoub, du village de Dir Smat près d’Hébron, assis dans sa voiture et tirant sur les véhicules israéliens, blessant également plusieurs personnes.
Lorsqu’al-Kharoub s’est trouvé court de munitions, il a foncé en voiture dans la direction du carrefour du Goush Etzion, avant d’écraser le véhicule contre une autre voiture.
La vague de terreur qui a balayé Israël il y a plus de trois mois semble montrer une tendance à la baisse, selon de nouvelles données publiées par l’Agence israélienne de sécurité (ISA ou de Shin Bet).
Décembre 2015 est le premier mois de la diminution du nombre d’attaques terroristes par rapport au mois précédent. Selon les données du Shin Bet, 246 attaques – 183 commis avec des bombes incendiaires – ont été enregistrées en décembre, comparativement à 326 en novembre.
La tendance semble également être régionale : la Judée–Samarie a été la cible de 194 attaques en décembre, comparativement à 265 en novembre ; Jérusalem et ses environs a subi 43 attaques, comparativement à 52; et deux attaques ont été menées à l’intérieur de la «Ligne verte», par rapport à cinq le mois précédent. Le nombre total d’attaques mensuelle est en baisse, mais ces premiers résultats partiels restent trop largement insuffisants.
NDLR : Le journaliste Alex Fishman, sur Ynet, affirme aussi que l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas aurait fini par se rendre compte que cette vague de terrorisme profite surtout à l’implantation du Hamas en Judée-Samarie, comme le démontrent tous ces attentats en partie concentrés sur Hébron et le Goush Etzion, dont le Hamas semble faire ses fiefs. De fait, son recours à l’incitation également serait « en baisse » (là aussi cela demande à être vérifié), en ne faisant plus référence à cette vague comme s’agissant d’une « Intifada », terme qui ne serait plus employé à l’heure qu’il est que par celui à qui profite le crime : le Hamas. Il faut toujours rester très prudent sur ce type de conjectures. Il est clair qu’à long terme, l’absence de « réussite » significative à partir de ce genre de procédés et le nombre de tués palestiniens en action peut prendre un caractère « dissuasif », mais en matière de violence palestinienne, la logique ne compte pas tant que la culture du « martyr », seul moyen d’obtenir la reconnaissance de ses pairs, et terreau sur lequel le Hamas ou Daesh ont tout loisir de prospérer, à terme. Comme on vient de le constater avec le mitraillage à Tel Aviv la semaine précédente, un terrorisme peut en cacher un autre, avec changement de méthodes, de lieux et de cibles, mais aussi renouvellement d’agents terroristes surgis de zones desquelles ont s’attendait moins à les voir surgir.
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