Selon le site d’information économique et financière Bloomberg, “la réputation d’Israël comme foyer d’innovation technologique est menacée : la croissance de la prétendue ‘nation start-up’ est en baisse”.

L’Etat hébreu perd des points de performance économique dans les classements internationaux, se fait doubler par la Corée du Sud dans le budget consacré aux investissements d’innovation, et le nombre de salariés travaillant dans le secteur de la high-tech décroît.

Saul Singer, coauteur du livre Israël, la nation start-up [Editions Maxima, 2014, publié en anglais en 2009], qui a donné ce surnom à Israël, commente :

J’ai parcouru le monde en disant que nous sommes le deuxième plus grand centre d’innovation du monde après la Silicon Valley, et aujourd’hui, c’est toujours le cas.

Mais d’autres pays sont en train de grandir et nous dépasseront. Nous agissons comme s’il n’y avait que la Silicon Valley et nous.”

Erez Tsur, coprésident de l’association professionnelle Israel Advanced Technology Industries, estime qu’il manque 10 000 ingénieurs informaticiens dans la high-tech israélienne.

Or les règles pour embaucher un expatrié sont trop strictes et doivent être assouplies, commente le site Bloomberg.

“Nous pouvons égaler la Silicon Valley, estime Saul Singer. Mais au lieu de profiter du fait que le reste du monde veuille travailler avec nous, nous gardons nos portes fermées.”

Source: http://www.courrierinternational.com/expat israël valley

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Ratfucker

Embaucher des expatriés, alors que tant de talents restent en friche en Israël. L’enseignement haredi n’aboutit pas à l’obtention du bagrout (baccalauréat), car il ne suit pas les programmes officiels et prive les élèves des matières « profanes », les rendant inaptes à des emplois qualifiés. Cet enseignement bénéficiant des subventions publiques, il serait normal que l’état exige qu’il forme des citoyens utiles.