Un certain silence américain et une volonté israélienne de ne pas critiquer la décision de Donald Trump d’avoir ordonné le retrait des forces américaines du nord de la Syrie s’étaient jusqu’à présent imposés .La question de l’invasion turque dans la zone contrôlée par les Kurdes en Syrie est maintenant à l’ordre du jour à Jérusalem où le secrétaire d’état américain Mike Pompéo vient s’entretenir avec Netanyahou de la crise dans le nord de la Syrie.
La visite à Jérusalem de Mike Pompeo doit rendre compte des derniers développements sur le terrain et d’un point de vue politique à l’issue des négociations à Ankara du secrétaire d’Etat et du vice-président américain Mike Pence avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a vivement critiqué le président turc et a annoncé qu’Israël tenterai d’envoyer une aide humanitaire aux Kurdes.
Erdogan avait d’abord déclaré qu’il ne rencontrerai pas Pence et Pompeo, mais il a finalement accepté de les recevoir. Le président turc à ce stade est insensible aux menaces américaines d’imposer à la Turquie de lourdes sanctions qui de toutes façon agiront seulement avec un décalage et uniquement si Washington les applique véritablement.
Pour l’heure la valeur de la monnaie turque rmonte et il n’y a pas d’urgence pour Ankara à se plier aux mises en gardes américaines,
Les éléments influents sont rares dans cet imbroglio syro -turc. Ce rôle devrait échouer à l’Iran allié de Bachard Al Assad, l’Iran a appelé effectivement Erdogan à mettre fin aux attaques turques contre les Kurdes sur une partie du territoire Syrien. Cependant Téhéran ne joue pas la sincérité et ses propos sont empruns de mollesse.
L’Iran des Mollahs serait plutôt intéressé à voir les américains et les turcs empêtrés dans une crise qui affaiblit leurs positions diplomatiques en Syrie. La contre- partie serait d’offrir une plus grande marge de manoeuvre à Téhéran et autoriserait des actions en profondeur en Syrie, avec l’espoir que l’avenir d’un règlement assurera la permanence de l’Iran dans ce pays.
Une fois encore le grand gagnant dans la région, c’est Vladimir Poutine qui joue le rôle auquel les américains ont renoncé, celui de s’imposer comme conciliateur des opposants, dans le cas présent, des intérêts turcs et kurdes.
Cependant à ce stade Vladimir Poutine se garde de révéler totalement son jeu.
Vrai, l’article et le titre ne vont pas ensemble. Pas plus que la charge inamicale au parfum de règlement de compte d’Aline1. Un air de déjà vu me semble-t-il…
où est le secret annoncé dans le titre de l’article?
@Gérard BENHAMOU,
Monsieur, je ne vois pas le rapport entre votre article et le titre que vous lui avez donné…. Sinon qu’en y réfléchissant bien, le point commun semble être le plaisir que vous prenez à voir les États dits « voyous », prendre en ce moment une apparence de supériorité, sur l’autre camp, si ce n’est forcément du « bien », je dirais qu’il est au moins du côté de la morale et de la logique.
Vos articles ne distillent que la haine qui semble vous habiter.