Un plan prend forme : il s’agira de libérer davantage d’otages sans mettre fin à la guerre.
Certains membres des services de sécurité tentent de formuler une autre « phase intérimaire » à la fin de la première phase, qui conduirait à la libération d’otages supplémentaires sans déclarer la fin de la guerre. Le Hamas va probablement exiger la libération de davantage de terroristes « de poids », et les chances d’aboutir à cette mesure ne sont pas élevées (sécurité, otages).
Seize hommes et femmes kidnappés , encore en vie, sont rentrés en Israël à plusieurs reprises au cours des dernières semaines, dans le cadre de l’accord actuel sur les otages. Cela représente un peu moins de la moitié de tous les otages censés être libérés lors de la première phase de l’accord.
Selon l’accord, dans la première phase, 33 otages seront libérés vivants ou morts. Une fois par semaine, quelques otages seront libérés, et le reste sera libéré à la fin de la première phase. Dix-sept otages devraient être libérés dans un avenir proche, dont seulement neuf seraient encore en vie.
Qu’adviendra-t-il des otages restants à Gaza ?
Selon l’accord, à ce stade, un plan devrait être élaboré entre l’organisation terroriste et Israël pour la deuxième phase de la sécession. La deuxième phase pourrait inclure la fin de la guerre.
La deuxième phase sera-t-elle mise en œuvre ?
C’est la question des questions. D’un côté de la coalition, Bezalel Smotrich déclare s’opposer à la cessation de la guerre et affirme que les combats devraient reprendre à la fin de la première phase. D’un autre côté, certains font pression
Ce matin (lundi), le journaliste Ben Caspit a rapporté dans Maariv qu’Israël envisageait une idée d’échange, au cas où Netanyahu n’accepterait pas de déclarer la fin de la guerre. Il s’agit d’une sorte d’étape intermédiaire dans laquelle les otages continueront d’être libérés, mais Israël ne déclarera pas la fin de la guerre.
Il s’agit d’une étape qui, pour être mise en œuvre, le Hamas exigera, selon les estimations, la libération des terroristes graves et peut-être même une augmentation de l’aide humanitaire. En raison du mois de Ramadan en arrière-plan, qui pourrait attiser les tensions et faire exploser les contacts mais aussi agir comme une sorte de report de la crise, certains appellent la solution émergente « Ramadan Pulse ».
C’est une idée qui a peu de chances d’être mise en œuvre,pour que l’accord soit prolongé jusqu’à la deuxième phase.
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