Aucun nouveau champ de gaz naturel n’a été découvert en Israël, alors que célébrez-vous réellement ?
Le ministère de l’Énergie a officiellement reconnu aujourd’hui la découverte du champ de gaz naturel de Katlan, qui permettra à Energian de démarrer les processus nécessaires à son développement. Contrairement à l’impression que donne l’annonce envoyée à la presse, où il était dit qu’il ne s’agissait pas de la découverte d’un nouveau champ de gaz dans les eaux économiques d’Israël, et que l’acheminement du gaz vers les consommateurs est encore loin.
Aujourd’hui à midi, une annonce a été envoyée à la presse célébrant une nouvelle découverte de gaz naturel dans les eaux économiques d’Israël – le réservoir Katlan de la société gréco-britannique Energian, qui est également cotée à la Bourse de Tel Aviv, et possède le champ de Harish et et de Tanin.
Il s’agit d’un nouveau champ d’un volume de 68 BCM. Ce n’est pas aussi énorme que le champ de Tamar (320 BCM) ou le Léviathan (plus de 600 BCM), mais à titre de comparaison, la consommation annuelle de l’économie en Israël n’est que de 13 BCM.
Sauf qu’il ne s’agit pas du tout d’un nouveau réservoir, mais que l’État d’Israël le reconnaît officiellement pour la première fois comme une découverte de gaz. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un changement de statut réglementaire qui permettra à Energian de promouvoir le développement de ce champ. mais le jour où le gaz s’écoulera de ce champ vers le consommateur est encore loin.
Quoi qu’il en soit, il s’agit du quatrième plus grand champ de gaz d’Israël. L’emplacement du champ se situe entre les deux champs existants d’Energian, Harish et Tanin (bloc 12), tous dans les eaux économiques d’Israël. Cela contraste avec le champ d’Aphrodite, qui se trouve principalement dans les eaux économiques de Chypre, et la plus petite partie dans les eaux économiques d’Israël, et le réservoir de Cana/Sidon, dont la partie principale se trouve sur le territoire du Liban, et le reste en Israël. L’accord gazier avec le Liban à l’été de l’année dernière traitait de la question de la répartition des fonds entre Israël et le Liban dans le nouveau champ.
En 2022, l’État a engrangé 1,7 milliard de shekels grâce aux paiements de redevances pour le gaz naturel. Depuis la découverte des réserves de gaz naturel au large des côtes d’Israël, l’État a rapporté environ 20 milliards de shekels. Les redevances sont un paiement de 12,5% des revenus pour l’utilisation d’une ressource naturelle de l’État d’Israël. En plus des redevances, les sociétés gazières sont également tenues de payer l’impôt sur les sociétés et, à partir d’un certain niveau de rentabilité, les sociétés gazières sont également tenues de verser des paiements au fonds de richesse israélien.
JForum.fr & Ynet
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