Des femmes religieuses en première ligne : une nouvelle unité de Tsahal allie foi et combat

Dans une initiative sans précédent, une nouvelle unité de combat composée exclusivement de femmes religieuses rejoindra le Corps de renseignement de combat (Isuf Kravi) de Tsahal. Cette intégration, prévue pour le 26 novembre, marque une étape importante pour les femmes souhaitant concilier leur engagement religieux avec un rôle actif dans la défense d’Israël.

L’initiative est portée par l’organisation Ohr Torah Stone, en réponse à une augmentation significative du nombre de femmes religieuses s’enrôlant dans l’armée israélienne. Rien qu’en 2024, plus de 3 500 femmes religieuses ont rejoint les rangs de Tsahal, dont 350 dans des rôles de combat à la suite des événements du 7 octobre.

Cette unité innovante offrira aux soldates un encadrement spirituel et halakhique inédit, avec la nomination de la Rabbanit Hila Naor comme conseillère officielle. Naor, directrice de l’institut Maaminot BeMadim d’Ohr Torah Stone, apportera un soutien spirituel, des conseils halakhiques et animera des sessions hebdomadaires d’étude de la Torah.

« Le service au combat présente des défis uniques, en particulier pour les femmes religieuses, » explique Naor. « Cette unité leur permettra de s’épanouir en respectant leur foi tout en remplissant un rôle vital pour la sécurité d’Israël. »

Pour les femmes comme Rina Mays, 18 ans, originaire de Ramat Beit Shemesh, cette unité représente une opportunité unique. « J’ai toujours rêvé de contribuer à mon pays de manière significative, » confie-t-elle. Après avoir été mise en contact avec le rabbin Ohad Teharlev, elle a décidé de s’engager dans cette voie.

« Rejoindre cette unité m’a semblé être le meilleur moyen de servir tout en restant fidèle à mes valeurs. J’espère que mon parcours inspirera d’autres jeunes femmes religieuses à faire de même, malgré les défis. »

Le rabbin Ohad Teharlev, doyen du séminaire Midreshet Lindenbaum, a été un acteur clé dans la création de cette unité. Face aux défis auxquels les femmes religieuses étaient confrontées dans des unités classiques, il a recommandé à Tsahal de mettre en place une structure spécifique pour répondre à leurs besoins spirituels et halakhiques.

« Cette unité incarne une réponse à un besoin réel, » affirme le rabbin Kenneth Brander, président d’Ohr Torah Stone. « Dans un contexte où certains choisissent de ne pas servir, le nombre croissant de femmes religieuses prêtes à défendre leur pays est une source d’inspiration. »

Alors que les débats sur la place des femmes religieuses dans Tsahal continuent, cette unité spéciale souligne l’importance de leur contribution. Elle incarne les valeurs de responsabilité collective et d’unité nationale, tout en ouvrant la voie à une nouvelle génération de jeunes femmes prêtes à conjuguer leur foi avec un service significatif.

Dans ce contexte, la première cohorte de cette unité est bien plus qu’un symbole : elle reflète un engagement fort envers la défense d’Israël et une vision innovante de la diversité au sein des forces armées.

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LacombePatrick

Ce sont les Déborah du 21 ème siècle !

Guy Poron

Que DIEU protège toutes ces jeunes femmes! Admirable! Chazak Chazakv´nitChazek!

Asher Cohen

Nous sommes un trop petit peuple pour nous abstenir d’utiliser les femmes, et même les religieux, dans la guerre. Je sais bien que le barda d’une femme lancée en parachute, avec le casque, le fusil mitrailleur et les chargeurs, le sac sur le dos, et les grolles, peut représenter 40% du poids de son corps. Mais c’est la guerre, et nous n’avons pas le choix si nous voulons survivre en tant que peuple, entouré d’ennemis. Les Pères Fondateurs, Ben Gourion et Golda Meir, l’avaient rapidement compris. N’avaient-ils pas fait lancer des Juives en parachute sur l’Europe nazie, en 1943?