Tombeau des rois de Jérusalem: les Français ont-ils détourné un site du patrimoine juif?

Publication: Points de vue de Jérusalem
Tombeau des rois de Jérusalem: les Français ont-ils détourné un site du patrimoine juif?
La porte du tombeau des rois à Jérusalem, sous l’égide de la «République Française ». (Wikimedia )

No. 627 Décembre 2019
  • La France possède quatre sites d’importance religieuse à Jérusalem. L’un d’entre eux est le tombeau des rois, contenant la tombe, creusée dans le roc, de la reine Hélène, originaire du Kurdistan, qui s’est convertie au judaïsme et s’est installée à Jérusalem vers l’an 30 de notre ère. On y trouve également des personnages du premier siècle, Nicodemus Ben Gurion, un riche philanthrope, et son ami Kalba Savua, le riche beau-père de Rabbi Akiva. Le site est situé à environ 800 mètres au nord des remparts de la vieille ville de Jérusalem.
  • Bertha Pereire, une riche philanthrope juive, achète la surface de la tombe pour 30 000 francs. En 1874, elle confia son acquisition au Consistoire central juif de France en écrivant: «Je n’ai d’autre objectif que la conservation de ce monument ancien et respecté…. C’est une relique de mes ancêtres que je veux préserver de toute profanation ultérieure. « 
  • Après sa mort et celle de ses deux fils, le cousin de Bertha, Henry Pereire, a curieusement donné le tombeau des rois à la France. Mais il n’était pas l’héritier de Bertha et n’avait pas le droit de céder une telle propriété sans l’avoir d’abord offerte au Consistoire en tant que son propriétaire légitime. Néanmoins, le site fut directement remis au consul de France à Jérusalem en 1886.
  • En 1997, le consul de France Stanislas de Laboulaye a autorisé une société culturelle palestinienne, Yabous, à y organiser un festival de musique. Au cours des dernières années, le consul a, à plusieurs reprises, autorisé Yabous à utiliser le site. En effet, les Français ont détourné un site du patrimoine juif. Le président du Consistoire Central Israélite de France a demandé pourquoi un site sous la souveraineté française est interdit aux Juifs et a soutenu qu’un spectacle de concert est inapproprié sur un lieu saint.
  • Le site, fermé en 2010, a rouvert le 27 juin 2019, mais avec des entrées limitées, réservées et payantes. L’annonce officielle de la réouverture de la tombe, en français, a été traduite en arabe, mais pas en hébreu. Il a déclaré que le « tombeau des sultans » sera ouvert. Pourtant, la tombe précède de 11 siècles la nomination du premier sultan arabe.

 

La France possède quatre sites d’importance religieuse à Jérusalem.

L’église catholique romaine Sainte-Anne fut érigée par les croisés, mais transformée en mosquée après leur défaite face à Saladin (en 1187), puis donnée par le sultan Abdulmecid I à Napoléon III en 1856. Le bâtiment fut restauré et confié à la tutelle des «pères blancs (en robe)»

Le monastère bénédictin d’Abou Ghosh, une ancienne forteresse croisée, tombée également sous l’empire ottoman, a été donné à la France en 1873. Les moines bénédictins ont construit un monastère sur le site, habité depuis 1976 par des moines et des nonnes, vivant dans deux communautés séparées, où se déroulent les offices.

L’église de Pater Noster, construite à côté de l’église d’Eléona [oliveraie en grec] de l’empereur romain Constantin, sur le mont des Oliviers, est beaucoup plus ancienne et a une histoire plus mouvementée. L’église a été construite par Héléna, la mère de Constantine, qui s’est convertie au christianisme. Un couvent a été ajouté en 430, construit au-dessus de la grotte 1 où Jésus, selon la croyance catholique, a enseigné la «Prière du Seigneur», qui comprend une grande partie de la liturgie juive du Kaddish et des dix-huit bénédictions. Le bâtiment fut incendié par les Perses en 614 mais reconstruit avant d’être détruit par les envahisseurs arabes menés par le calife Omar en 638. En 807, Charlemagne obtint la protection du calife Harun al-Rashid pour les lieux saints chrétiens et les moines bénédictins demeurant à Eléona. Cependant, en 1009, le calife al-Hakim détruisit le sanctuaire. Les Croisés construisirent un oratoire au milieu des ruines en 1106 et l’église fut reconstruite en 1152 par l’évêque danois de Viborg. En 1345, sous les Mamelouks, il tomba en ruine. Au cours de la 19 esiècle, le patriarche latin de Jérusalem a déploré sa perte. La princesse française Héloïse de la Tour d’Auvergne a acheté six hectares du site et en 1868, elle a construit un cloître. Puis, en 1872, un couvent de carmélites est construit et des fouilles y sont effectuées2. Elle a donné le monastère au gouvernement français deux ans plus tard.

Tous ces sites sont des propriétés héritées du passé chrétien et ne sont pas explicitement liés à la culture française.

L’un date de l’Empire romain et les deux autres ont été construits par les colonisateurs français, selon la terminologie actuelle. Néanmoins, une messe consulaire se déroule dans l’église de Sainte – Anne tous les 14 Juillet (Jour de la fête de la Bastille). Le consul de France, qui doit être catholique, conformément aux accords internationaux signés il y a 150 ans, ne manque jamais d’inviter un représentant de l’Autorité palestinienne. Pourtant, aucune invitation de ce type aux responsables israéliens n’est publié sur le site Web du consulat.

La tombe des rois vers 1895
La tombe des rois vers 1895 ( Bibliothèque du Congrès )

Le quatrième lieu saint français a une histoire fascinante et romantique. C’est le « Tombeau des Rois », et les rois qui s’y reposent sont des Juifs kurdes.

C’est la tombe, taillée dans le rocher, de la reine Hélène d’Adiabène et de son fils Izates II3. Héléna, originaire du Kurdistan, se convertit au judaïsme et s’installa à Jérusalem vers l’an 30 de notre ère. Elle devint une grande philanthrope du Temple et des Juifs dans le besoin4. Son fils s’est également converti au judaïsme, indépendamment de sa mère. Son palais, incendié par les Romains lors de leur prise de contrôle de Jérusalem en l’an 70 de notre ère, a été retrouvé en 2007, légèrement au sud du mont du Temple, dans une forteresse grecque capturée par les Hasmonéens, l’Acra. Izates s’est converti publiquement lorsqu’il est monté sur le trône kurde et a été suivi par plusieurs de ses sujets.

Nicodemus Ben Gurion, un riche philanthrope, et son ami Kalba Savua, le riche beau-père de Rabbi Akiva, qui vécut à l’époque de la destruction du Second Temple, sont également inhumés là. Le site est situé à environ 800 mètres au nord des remparts de la vieille ville de Jérusalem.

Flavius ​​Josèphe a décrit le mausolée, ses dimensions, le mur de 28 mètres, ses trois pyramides (disparues depuis), son escalier monumental et une pierre ronde au-dessus de la porte. Le géographe grec Pausanias (115-180) a déclaré que «cette porte n’était ouverte qu’une fois par an comme un automate et qu’elle était l’une des merveilles du monde».

Lorsque le vicomte français François-René Chateaubriand s’est rendu sur les lieux en 1806, on lui a dit que, selon la mémoire populaire, il s’agissait du tombeau des rois David et Salomon et de leurs descendants. Selon la légende, le cupide gouverneur ottoman de Jérusalem aurait voulu y dissimuler un trésor, et aurait endommagé le site (en 1847) en y cherchant son butin.

La tombe des rois en 1898 visitée par l'empereur allemand Wilhelm II
La tombe des rois en 1898 visitée par l’empereur allemand Wilhelm II ( Bibliothèque du Congrès )

Quelques années plus tard, en 1851, Louis Félicien de Saulcy, un artilleur français devenu archéologue, collectionneur de pièces de monnaie et proche collaborateur de Napoléon III, visita le site et fut convaincu qu’il s’agissait d’un mausolée des rois de Judée. A cette époque, l’orientalisme était très à la mode en Europe. Pour les voyageurs, la misère du pays avait un charme exotique qui rendait leurs visites plus excitantes. À cette époque, il y avait plusieurs consuls européens à Jérusalem. De Saulcy a célébré le réveillon de Noël avec le consul de France Paul-Émile Botta 5 avant de visiter le site.

Il rapporta au Louvre, en France, les restes des sarcophages qu’il avait retrouvés et informa l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres de ses conclusions. Cela a conduit à 10 ans de débat acharné entre archéologues avant le retour de Saulcy au Moyen-Orient. En 1863, il obtint l’autorisation officielle d’effectuer les premières fouilles archéologiques sur ce bout de terre sainte. Le sultan turc ne pouvait rien refuser à son allié de la guerre de Crimée (1853-1856), conséquence du conflit opposant catholiques français et chrétiens orthodoxes russes à propos de la protection de leurs lieux saints, notamment à Jérusalem. Au cours des fouilles de Saulcy, une chambre funéraire secrète contenant un sarcophage royal a été découverte, dont le contenu s’est immédiatement désintégré en poussière, à l’exception d’un fémur. Les experts ont conclu que cette tombe appartenait à Héléna d’Adiabène. Cependant, l’archéologue a refusé de l’admettre, insistant sur le fait que, puisqu’elle était l’épouse du roi Sédécias, il était donc très proche de découvrir le tombeau des rois bibliques.

La tombe des rois

Les fouilles ont suscité l’inquiétude parmi les Juifs de Jérusalem, qui ont estimé qu’il s’agissait d’une profanation de tombes juives. Les Turcs ont ordonné l’arrêt des fouilles, mais lorsque le messager du calife est arrivé à Jaffa, il a vu les sarcophages être envoyés par mer au Louvre 6. Le rabbin Shmuel Salant, grand rabbin de Jérusalem, a demandé au Rabbin Lazare Isidor, grand rabbin de France, d’exiger que le gouvernement français mette fin à la profanation et enterre à nouveau les ossements dans la tombe proche de Shimon Hazaddik, à Jérusalem. Le site du tombeau des rois a fermé.

Les sarcophages royaux, pillés dans la tombe des rois et exposés au Louvre
Les sarcophages royaux, pillés dans la tombe des rois et exposés au Louvre à Paris ( Wikimedia )

Un site dédié à la science et à la vénération des enfants d’Israël

Le rabbin Lazar Isidor a convaincu Bertha Pereire, une philanthrope juive fortunée, d’acheter le mausolée. Alors que la loi ottomane interdisait aux Juifs d’acheter le terrain, elle s’est adressée au consul de France à Jérusalem, Salvatore Patrimonio, pour obtenir la surface de la tombe pour 30 000 francs.

En 1874, elle confia son acquisition au Consistoire central israélite de France. Elle écrit à cette occasion : «Je soussigné, Bertha Amélie Bertrand Pereire, déclare par la présente que, lors de l’acquisition du terrain sur lequel se trouve le » Tombeau des rois  » à Jérusalem, je n’ai d’autre objectif que la conservation de cet ancien monument respecté… C’est un vestige de mes ancêtres que je veux préserver de toute profanation ultérieure du tombeau des rois. ”

Après sa mort et celle de ses deux fils, Emile et Ernes, Henry Pereire a curieusement donné le tombeau des rois à la France. Il n’était pas le petit-fils de Bertha, mais son cousin. Le vice-président de la Compagnie des Chemins de Fer du Sud n’était donc pas l’héritier de Bertha et n’avait pas le droit de céder un tel bien sans l’avoir d’abord offerte au Consistoire en tant que son propriétaire légitime. On peut s’interroger sur les motivations (ou les pressions auxquelles il a pu être soumis) de Henry Pereire, fils de Jacob Emile et vice-président de la Compagnie des Chemins de Fer du Sud.

La France a également profité d’un oubli du consul Patrimonio, qui avait négligé de mener à bien le processus de transfert des titres de propriété du site à Berthe Pereire. Dans le contrat signé le 20 janvier 1886 par Henry Pereire, un paragraphe indique clairement : « Le gouvernement français s’engage à ce que le but réel de ce monument ne soit pas modifié à l’avenir ». Cependant, la loi ottomane n’a pas été reconnue, en tant qu’entité juridique, le site a été directement remis en 1886 au consul de France à Jérusalem, Charles Ledoulx, qui a installé une grande enseigne en cuivre sur le site de «La tombe des rois de Judée». Les frères Pereire avaient mis en place un signe différent, consacrant le sanctuaire à «la science et la vénération des véritables enfants d’Israël».

La dispute a cessé et les Juifs de Jérusalem ont pris l’habitude de se rendre sur les lieux pour prier à l’occasion de la Pâque et de Chanukah sur les tombes des trois figures juives vénérées et enterrées là. Comme d’habitude, un droit d’entrée était exigé pour ces visites et une autorisation écrite du consulat était requise.

La tombe des rois sous un train en route pour Ramallah.
La tombe des rois sous un train en route pour Ramallah. Les Turcs avaient construit une ligne de chemin de fer à voie étroite. ( Bibliothèque du Congrès )

En 1997, le consul de France Stanislas de Laboulaye a autorisé une société culturelle palestinienne, Yabous, à y organiser un festival de musique. 7

Est-ce là le moyen de protéger un lieu saint juif de la profanation – en y organisant un concert franco-palestinien?!

La France a pris possession du mausolée en 1886, mais n’a pas respecté le contrat, disant «qu’à l’avenir aucun changement ne sera apporté à la destination réelle de ce monument». Au cours des dernières années, le consul a autorisé à plusieurs reprises Yabous à utiliser le site. Le reste de l’année, l’accès était généralement interdit, à l’exception de quelques pèlerins ou touristes, avec l’autorisation écrite du consulat.

Selon des sources palestiniennes, « toutes les représentations du Festival de musique arabe de Jérusalem de 1997 ont eu lieu dans le tombeau des rois, un grand site historique, sous juridiction française, pouvant accueillir 800 personnes. Contrairement au premier festival de musique arabe, cela ne se limitait pas aux artistes de Palestine. Ils sont venus de Tunisie, du Maroc, d’Algérie et également de Palestine. ”Le rapport poursuit :“ Ce festival a permis de développer des liens culturels naissants entre la Palestine et le reste du monde arabe” 8.

Les Français ont détourné le site du patrimoine juif. Les Juifs et les Kurdes ne sont-ils pas les deux nations que la France a le plus trahies? Par conséquent, la tension est particulièrement élevée lorsqu’il est question de la tombe d’une reine juive kurde. Le temps est censé calmer les passions. Le site a été fermé en 2010, soi-disant pour des travaux de rénovation. Il a rouvert le 27 juin 2019, mais avec une admission limitée, réservée et payante, commandée en ligne.

Le formulaire en ligne pour le payeur et le commandant des billets pour visiter les tombes des rois
Le formulaire en ligne pour payer et commander des billets afin de pouvoir visiter les Tombes des rois (limité à 3). 9

 

Le président du Consistoire central israélite de France a demandé pourquoi un site sous la souveraineté française était interdit aux juifs. La volonté de ceux qui l’ont acquise devait être respectée, et il a fait valoir qu’un concert n’était pas approprié pour un lieu saint. Haïm Berkovits (qui représente le Consistoire et est chargé de l’affaire) a demandé pourquoi des sites chrétiens considérés comme des territoires français à Jérusalem étaient gérés par des chrétiens, alors qu’un site juif tel que le Tombeau des rois ne peut pas l’être que par les Juifs.

Les autorités des antiquités israéliennes ont tenté de calmer le jeu en déclarant : «Notre devoir est de veiller à ce que personne ne profane ce site. Nous demandons à la France d’ouvrir le site le plus tôt possible, tout en introduisant les limites fixées par Yuval Baruch, l’archéologue en chef à Jérusalem, qui cherche à préserver le caractère historique du site, plutôt que sa dimension de sainteté. Quand cela se produit, ont-elles expliqué, la qualité archéologique est toujours perdue.

La France s’inquiète de ce que le site se trouve à Jérusalem-Est, oubliant que le plan de partage qui accompagne la résolution 181 de l’ONU n’est pas juridiquement contraignant et qu’il a été rejeté par les Arabes. Parler de Jérusalem palestinienne ignore sa position traditionnelle de ville internationale.

Le site a récemment rouvert. Après dix ans de travaux de rénovation, les visiteurs doivent recevoir une autorisation écrite du consulat et acquitter des frais.

Le consulat de France est-il aussi en train de réécrire l’histoire? L’annonce officielle en français de la réouverture de la tombe a été traduite en arabe, mais pas en hébreu. L’invitation, adressée à un public arabe, indiquait que la «tombe des sultans» serait ouverte. Sans aucun doute, cela ne pouvait pas être une erreur innocente. Pour la culture générale des diplomates français, la traduction de «roi» en arabe n’est pas «sultan», d’autant plus que la tombe précède de 11 siècles la nomination du premier sultan arabe. 10

Fourniture des images photographiques par Lenny Ben-David.

* * *

Remarques

1 Redécouverte en 1911.

2 Avec l’aide de Clermont-Ganneau, traducteur du consulat de France, qui traduisit le monument du Louvre à Mesha, roi moabite du XIX e siècle avant notre ère, qui rend compte de sa révolte contre le roi Yoram (fils d’Achav). , qui régnait sur Israël. Clermont-Ganneau a également découvert en 1871 l’inscription Soreg, qui se trouvait sur une balustrade du temple d’Hérode à Jérusalem, prévenant les étrangers de ne pas pénétrer dans l’enceinte du sanctuaire. Cela n’a pas pu être acquis par le Louvre et se trouve aujourd’hui dans le musée archéologique d’Istanbul.

3 Il y a 31 tombes. Le roi Monobaz est enterré avec sa mère et son frère.

4 Elle a donné de nombreux cadeaux au Temple et traité une famine à Jérusalem en envoyant des navires à Alexandrie et à Chypre pour fournir des céréales et des figues sèches à la population affamée.

5 Un archéologue célèbre pour sa découverte de Khorsabad, sur les rives du Tigre. Cela faisait partie du palais de Sargon II, qui aurait été parmi les ruines de Ninive.

6 Où ils restent encore dans les coffres.

7 Nommé d’après une ville de Jebusite située à un kilomètre plus au sud.

https://pij.org/articles/917/the-jerusalem-palestinian-festival-fining-the-cultural-vacuum

https://www.eventer.co.il/gq7v3?lang=FR_fr

[10] Titre de dirigeant musulman, de l’ère de l’empire Seljuk (XI e siècle) attribué par le calife à ceux à qui il a conféré le pouvoir effectif.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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17 Commentaires
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boudot emmanuel

‘ les kurdes parmi les nations que la France a le plus trahi’ sans blague !!!qui les a laissé se faire massacrer en 1991 face Saddam Hussein ou en ce moment face a Erdogan ? la France??? non , un autre pays ‘grand ami d’Israel’…

DANIELLE

Les différends entre la France et Israël ne sont pas d’ordre religieux !
C’est d’ordre politique.
Nous craignons que cela passe dans le domaine palestinien, ou la France sera l’arbitre et négociera entre les Israéliens et les Palestiniens.
C’est cela le vrai dilemme !

Bonaparte

En 1793 ils ont exhumé tous les Rois de France qui reposaient dans la Basilique Saint Denis .

Nul n’a été épargné à part peut être le  » Bon Roi Henri IV  » .

Incapables de respecter les leurs , ils veulent maintenant récupérer les nôtres .

Voudront ils les transférer eux aussi à Saint Denis ?

Ce pays tourne vraiment à l’envers , il se croit encore à l’époque des Croisades .

moshe chouraki

aux armes citoyens formez vos bataillons

Bonaparte

Au voleur !

Stra

Je partage le point de vue d’Ixiane.
Et son humour sur le «cadastre» m’a bien amusé. Mais, franchement, blague à part, c’est grave cette affaire là ! C’est même une véritable honte !
Merci en revanche pour le travaIl historique et ce « beau voyage » dans le temps.

Élie de Paris

Accuser son chien de la rage pendant des siècles ne changera rien au fait que cette « douce France » a pillé, spolié, vendu expulsé, et fait revenir ses Juifs _per repetitas ad vitam_ de si nombreuses fois que tous les revers, faux-semblants et trahisons sont désormais un état « naturel » de la France envers les Juifs, et donc Ysraël, leur pays d’origine comme de leur rétablissement en cours.
Pour la seule ville de Paris, des dizaines d’immeubles restent en gestion-possession de la ville, alors que les héritiers ont été exterminés par la cité félone. Et que dire des œuvres, artistiques et/ou intellectuelles…?
En Droit Talmudique, on nomme cette triste procédure « héritage du meurtre »…
Aussi rien de surprenant à ce que l’Etat français persiste.
À ces cœurs endurcis, je rappelle qu’au jour redoutable, aucun crime ne restera impuni, même par delà la mort.
Le Seigneur saura faire droit à Son peuple, et chacun recevra son dû, félicité ou horreur éternelle.
Les convulsions planétaires sous nos yeux sont semblables à celles de l’enfantement.
Ça vient, assurément.

Tordjman

Il y a toujours eu un dénominateur commun aux souffrances de la nation et du peuple juif. Vers la fin des années 1930 , un pape a pactisé avec les nazis pour sois disant protéger son poulailler des armées de Staline.
Aujourd’hui il y a un pape qui pactise avec l’islam pour protéger les chrétiens des pays arabe ? ou pour protéger son capital financier qui fond aussi vite que les glaces du grand nord à force de payer les dégâts de beaucoup de ceux qui ont preter serment de fidélité à l’église de Rome .
La France à toujours rendu des comptes au vatican.
Le Mossade devrait-il commencer a voir comment protéger la nation universel du peuple juif ?
Ça devient même urgent !

Noam Chardon

La seul solution expulsion par l’armée les français sont des ennemis d’Israël le cite doit être repris par Israël.

ixiane

On peut parler aussi du MONT du TEMPLE !! Qui a acheté le MONT du TEMPLE ? C’est bien le ROI DAVID et je vous renvoie au cadastre : la BIBLE dans I Chroniques 21 verset 21 et les suivants !!! Et si vous avez le Cadastre de la revente , je veux bien le consulter !! Ce n’est pas son fils SALOMON car lui, a construit le 1er TEMPLE !! On connait les usurpateurs qui l’ont volé et L’ONU ne veut pas le savoir …. tout ce qui l’intéresse c’est le retour à son propriétaire , ISRAEL !!!! ( cela est inadmissible n’est-ce pas l’ ONU ignare ?? )

ixiane

Ce site a été confié à la FRANCE comme  » PROTECTORAT » et ce mot n’est pas synonyme de DONATION !! La TERRE des HEBREUX a toujours suscité la convoitise de tous les peuples et se sentant en danger , les juifs l’ont confié à celui qu’ils estimaient le plus fiable , la France …!! mais …. la France n’est plus la même ! aujourd’hui , elle est celle qui donne des leçons aux autres et elle-même agit comme … ( trouvez l’adjectif vous- même ! )

Olivier Monney

Non seulement ce site est usurpé, mais également profané. Les vrais lois juives demandent une redistribution des sols tous les cinquantes ans, donc il y a belle lurette que la France, ce pays de tous temps dirigé par des voyous, devait être mise à la porte avec un vrai et bon coup de pied au cul !

Eric

La France a tjr été l’ennemi des juifs et ne nous « aime » que par l’apport que nous lui apportons.
Un ennemi doit être traité comme tel tout simplement.

Gilles

Les fondements de la France ont était , sont et seront toujours anti sémite , rien à faire
Il faudrait avoir le courage ou la folie de déclare la France non grata en Israël

andre

Est-ce que le Sultan Macron a approuve ce detournement ou bien est-ce, comme d’habitude, une initiative des seuls Quai d’Orsay et consul de France a Jerusalem ? Evidemment, on sait que la France est attachee a ses possessions en « Terre Sainte », comme a si longtemps dit la fille ainee de l’Eglise: la fille ainee de l’islamo-gauchisme suivra-t-elle la meme voie ?

Sidney Smadja

Jusqu’à quand ces français vont humilier le peuple juif et l etat d israel quand nous allons comprendre que l etat français et antisémite on est humilier tous les jours et sa grâce a la politique de lache de l’état israéliens ces pour sa que lantisemitisme renais et ces pas finis alor ils viennent j jusqu’a notre terre ils nous volent notre histoir et en plus ils souillent le tombeau des roi tous les jours une insulte a nos milliers de morts ces dir de voir et de vivre sa en temp que juif je vis en france et tous les jours je voie ces mensonges des médias français et cette haine du juif et comme vous voyer que des paroles q des paroles tous ce qui touche à israel et au peuple juif est source de haine

Rosa SAHSAN

C’est je crois Gilles William Goldnadel que les israéliens ont chargé de récupérer ce bien juif.
Que Macron et le Quai d’Orsay se mettent bien cela dans la tête.
Il faut rendre aux juifs ce qui leur appartient monsieur Macron.
ROSA