Les Etats-Unis ont mené leur première frappe aérienne pour « défendre » un groupe rebelle en Syrie, a confirmé le Pentagone lundi.

Cette première frappe défensive américaine sur le territoire syrien a été menée vendredi et devait appuyer le groupe rebelle Nouvelle Syrie, selon un porte-parole du Pentagone, Bill Urban. « Nous devons agir pour défendre le groupe Nouvelle Syrie, que nous avons entraîné et équipé », a assuré le porte-parole.

Un haut responsable gouvernemental avait annoncé que les Etats-Unis avaient bombardé des positions du groupe jihadiste al-Nosra, en réponse à une attaque menée contre les rebelles entraînés par les Etats-Unis.
Un peu plus tôt, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest avait indiqué que la Syrie « ne doit pas interférer » avec les actions des forces formées par les Américains pour combattre le groupe Etat islamique.
A défaut de quoi, « des mesures supplémentaires » pourraient être prises pour les protéger, a-t-il ajouté laissant planer la menace de frappes aériennes contre les forces du président Bachar el-Assad. Washington signe ainsi le renforcement de son engagement dans la guerre civile qui déchire le pays depuis plus de quatre ans.

A la mi-juillet, au moins 54 rebelles armés et équipés par Washington sont entrés en Syrie. Ils sont le premier groupe d’insurgés, se faisant appeler la Division 30 et censés lutter contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie.

AFP

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Marc

La distorsion du titre (qui dit « pour défendre des insurgés ») peut anticiper sur des « intentions » (ici : « de frapper Assad »). Si le message diplomatique comporte bien une mise en garde, en cas d’interférence, on s’oriente bien plus vers une sorte de pacte implicite de « non-agression », qui appelle à réciprocité et à respect des nouvelles règles du jeu. Le pacte en question, jusqu’à preuve du contraire, fait, en réalité que ces « insurgés formés » par la CIA en Turquie, la fameuse division 30, ont pour mission prioritaire, voire exclusive (la suite le dira) de combattre Daesh. Une cinquantaine d’hommes, dont un leader du groupe ayant été capturés par Al Nosra (qui, selon les circonstances s’allie ou combat certaines forces de Daesh). D’où la réplique américaine contre ce groupe interlope d’Al Qaïda. Au bout du compte, les Etats-Unis s’allient, d’un côté à la Turquie, où sont formés ces groupes, mais aussi à l’Iran, pour ce qui est de la partie irakienne et trans-libanaise du conflit. Or, l’Iran protège les zones en voie de perdition pour Assad… Et la Turquie veut surtout une zone de sécurité, d’abord contre les Kurdes dont une partie s’insurge contre les passe-droits d’Ankara envers l’Etat Islamique… Jeux troubles.