Les États-Unis ont transféré des systèmes de missiles HIMARS à leurs forces en Syrie pour répondre contre les milices

L’agence Anadolu a rapporté que les États-Unis d’Amérique avaient fourni à leurs forces en Syrie le système de missiles Himars, pour faire face aux attaques potentielles des milices iraniennes dans la région.

Des sources de l’agence turque ont indiqué que l’armée américaine a envoyé le système « HIMARS » au cours des derniers jours à ses forces stationnées près des champs pétrolifères du gouvernorat de Deir ez-Zor, dans le nord-est de la Syrie, et ont ajouté que le système avait été envoyé au Bases américaines dans la zone des champs pétrolifères d’Al-Omar et de Koniko.

Les sources ont expliqué que « le but de l’envoi du système est de faire face avec plus de succès aux éventuelles attaques et bombardements par des groupes associés à l’Iran sur la rive opposée de l’Euphrate, qui traverse le centre de Deir Ez-Zor ».

Derrière l’acronyme Himars se cache le nom technique M142 High Mobility Artillery Rocket System ou, en français, système de roquettes d’artillerie à haute mobilité. Il s’agit donc d’une technologie de lance-roquettes guidée et à longue portée. Cette dernière est placée sur un camion tactique de 5 tonnes. C’est le géant américain de la défense Lockheed Martin qui produit ces appareils pour un coût unitaire d’environ 5 millions d’euros, selon le site Military Today. 

Finalement, les États-Unis fourniront à l'Ukraine des systèmes d'artillerie HIMARS avec une portée limitée - Zone Militaire

Ce sont justement les roquettes Gmlrs (système de roquettes guidées à lancements multiples) et les missiles Tacms (système de missiles tactiques) qui rendent les Himars si redoutables. 

 

L’agence Anadolu a noté que le 16 mai, l’armée américaine a organisé une formation pour les membres des « Forces démocratiques syriennes » sur l’utilisation de chars d’un type inconnu et l’utilisation de missiles antichars « TOW » fabriqués aux États-Unis.

Attaques contre des bases américaines

Les milices iraniennes attaquent les forces américaines et leurs bases en Syrie à l’aide de drones armés.

Fin mars dernier, le département américain de la Défense a annoncé le renforcement de ses forces militaires au Moyen-Orient, suite à une série d’attaques contre les forces américaines en Syrie attribuées à des milices armées affiliées à l’Iran.

Le porte-parole du Pentagone, Phil Ventura, a confirmé l’engagement de son pays « à soutenir la mission principale consistant à vaincre l’Etat islamique en Syrie aux côtés de la coalition internationale » et sa volonté de « répondre à diverses situations d’urgence au Moyen-Orient si nécessaire ».

Forces américaines en Syrie

Après la défaite de l’organisation «  État islamique » (ISIS) en mars 2019, les États-Unis ont réduit leur présence des FDS dans le nord-est de la Syrie à environ 900 soldats, dans les zones sous contrôle des « Forces démocratiques syriennes » à al-Hasakah, Raqqa et Deir ez-Zor, ce qui signifie que les missions de Theirs allaient du soutien au combat au soutien logistique, à la formation et plus encore, une sorte de soutien aux opérations de « guerre contre le terrorisme ».

Il existe plus de 7 bases et centres militaires américains dans le gouvernorat d’al-Hasqa, dans le nord-est de la Syrie, dont les plus grands se trouvent dans la zone rurale de Rumaylan et la ville d’al-Shadadi, en plus de la présence de bases militaires américaines dans les zones rurales de Deir ez-Zor, ainsi que la base d’al-Tanaf dans le sud-est de la Syrie, qui a été attaquée à plusieurs reprises par des drones et des missiles des milices chiites soutenues par l’Iran.

JForum avec Nziv et  www.capital.fr

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