Corse : la privatisation de la plage « à l’origine des incidents» à Sisco, selon le procureur

«A l’évidence, à l’origine des incidents se trouvent les membres de la famille maghrébine qui ont souhaité privatiser la plage», a tranché ce mercredi le procureur de la République Nicolas Bessone.

(Capture écran France 3 Corse.)

Sur l’île, sa conférence de presse était très attendue. Le procureur de la République Nicolas Bessone a levé le doute, ce mercredi soir, sur les raisons de la brouille à l’origine de la violente rixe samedi soir à Sisco (Haute-Corse). «A l’évidence, à l’origine des incidents se trouvent les membres de la famille maghrébine qui ont souhaité privatiser la plage», a-t-il tranché alors que les versions des deux camps s’affrontaient dans les médias et sur les réseaux sociaux depuis deux jours.

 

Une réaction «inadaptée» des habitants de Sisco

Dans la matinée en effet, deux des membres de cette famille de Bastiais avaient affirmé qu’ils avaient été agressés par des villageois de Sisco en raison de leur origine. Ils avaient également nié détenir des armes. Sur Facebook et Twitter, nombre de photos et de vidéos circulent toutefois les montrant notamment en possession d’un harpon de pêche. A ce stade, le procureur n’a pas confirmé qu’ils en avaient fait usage.

Pour autant, le procureur précise que, si l’origine de la rixe est bien liée à l’attitude des familles maghrébines, la réaction des Cap Corsins a envenimé la situation. «On a d’une part une logique d’appropriation de la plage qui relève du caïdat et de l’autre une réaction inadaptée des villageois de Sisco», juge-t-ilaprès avoir entendu cinq gardés à vue.

Une manifestation de soutien aux gardés à vue de Sisco

En effet, «trois frères d’une même famille maghrébine et deux villageois de Sisco ont été placés aujourd’hui en garde à vue», a confirmé Nicolas Bessone. En parallèle, les habitants de Sisco ont appelé à un grand rassemblement devant la gendarmerie de Borgo, au sud de Bastia, où les cinq personnes étaient entendues. Les élus nationalistes de Corsica Libera ont dans la foulée appelé leurs militants à se joindre à cette manifestation de soutien aux gardés à vue Siscais.

 

«Alors que toutes les images démontrent que ce sont bien les enfants du village qui ont été victimes d’une agression gratuite, des poursuites judiciaires à l’encontre des Sischesi seraient tout simplement inacceptables», estime le leader de Corsica Libera, Jean-Guy Talamoni, par ailleurs président de l’Assemblée de Corse.

  leparisien.fr

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4 Commentaires
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André

«On a d’une part une logique d’appropriation de la plage qui relève du caïdat et de l’autre une réaction inadaptée des villageois de Sisco», juge-t-il…

Comptez pas sur les Corses pour baisser la tête chez eux et se contenter d’appeler le 17…

geo

Entretenir l’insécurité dans les villes, châtier les traîtres réfugiés, combattre l’appareil de répression, ne pas mépriser la mort… Tels sont les objectifs des islamistes radicaux et aussi « ne rien avouer quoi qu’il arrive » en voilà un bel exemple : « Ils avaient également nié détenir des armes. Sur Facebook et Twitter, nombre de photos et de vidéos circulent toutefois les montrant notamment en possession d’un harpon de pêche »

Nathanael

Les Corses sont avec Israel, leur forte identité fait qu’il ne plieront jamais le genou sur leur terre « souvent conquise jamais soumise ».

David

je parie que la famille maghrebine va s’entirer mieux que les autres.les paris sont ouvert