Serge Dassault est mort
Serge Dassault, né Serge Bloch le et mort le à Paris, est un homme d’affaires et homme politique français.
Fils de Marcel Dassault et de Madeleine Minckes (elle-même fille de Hirch Minckès, un Lituanien de Vilnius), il a un frère ainé autiste, Claude Dassault. Descendant de Moïse Allatini, originaire de Livourne, première fortune de Salonique et troisième fortune de l’Empire ottoman, et d’une famille juive alsacienne, originaire de Fénétrange en Moselle, il est le neveu de Paul Bloch, général d’armée, du musicien Darius Milhaud et du pilote Nissim de Camondo.
En 1946, la famille Bloch (d’origine juive) prend le nom de Dassault puis, en 1950, se convertit au catholicisme.
Serge Dassault effectue ses études secondaires au lycée Janson-de-Sailly de 1936 à 1939, puis au lycée Carnot de Cannes en 1940.
Les membres de sa famille sont arrêtés par la Gestapo en mars 1944, et transférés au camp de Drancy. Son père est envoyé à Buchenwald en pour sympathies gaullistes et avoir refusé que sa société, Bordeaux-Aéronautique, dirigée par Claude de Cambronne, André Curvale et Henri Deplante, n’apporte aux nazis son savoir-faire, notamment sur la construction de ses avions d’espionnage, les Bloch MB.170 à MB.178. Marcel Dassault sera sauvé huit mois plus tard par Marcel Paul, membre du Parti communiste, et par Albert Baudet, terroriste breton.
En 1945, il fait ses classes préparatoires au lycée Janson-de-Sailly : à l’issue de sa première année de « taupe », il est admis à l’École centrale, mais pas à Polytechnique, qui est son objectif. Il décide de « repiquer » une année et s’inscrit, en septembre 1946, dans le lycée Saint-Louis qui a la réputation de mieux préparer au concours de Polytechnique qu’il obtient en 1947. À la sortie, il choisit le corps de l’armement et suit en école d’application l’École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace(SUPAERO), dont il est diplômé en 1951.
Serge Dassault est également diplômé d’HEC Paris (Executive MBA, promotion 1963).
L’industriel est décédé à l’âge de 93 ans. Le fils du fondateur du groupe aéronautique a été sénateur et propriétaire du « Figaro ».

Serge Dassault, le géant de l’aéronautique et de l’armement, est décédé à l’âge de 93 ans. Il est mort d’une crise cardiaque dans son bureau du rond-point des Champs-Élysées ce lundi après-midi. Longtemps, il a vécu à l’ombre d’un père à la fois génie de l’aéronautique et sans considération pour ses enfants. C’est seulement à 61 ans que Serge Dassault, au moment où la vie professionnelle de beaucoup s’arrête, a vraiment commencé la sienne. À la mort de son père Marcel, à 94 ans, qui avait gardé les manettes du groupe qu’il avait créé en 1929 jusqu’au bout. Une succession qui n’allait pas de soi puisqu’on a longtemps prêté à Marcel Dassault la volonté de nommer plutôt son petit-fils Olivier, le premier fils de Serge, plutôt que son fils.
Et, d’entrée, il a fallu lutter contre l’État et le ministre de la Défense de l’époque, André Giraud, lui-même salarié du groupe depuis trente-cinq ans, qui doutait des capacités de Serge à diriger le groupe. Il faut dire que Serge Dassault, avec son allure ronde et ses propos souvent si bruts qu’ils faisaient douter qu’il eût un surmoi, a longtemps été sous-estimé par beaucoup. Pas un hasard, peut-être, que son personnage de fiction préféré soit l’inspecteur Columbo.
La succession, un sujet tabou
Une fois à la tête du groupe, il a fallu le restructurer, et notamment le développer pour qu’il ne soit plus essentiellement un groupe aéronautique militaire et dépende donc en très grande partie de la commande publique. En lui faisant prendre le virage de l’aviation d’affaires, ces jets dont raffolent les plus riches. Et diversifier l’activité de la famille, cinquième fortune de France, selon le dernier classement du magazine Challenges. Le groupe Dassault, c’est aujourd’hui plusieurs filiales : Dassault Aviation, le fabricant des Rafale et des Falcon, qui compte 11 800 salariés en France et est par ailleurs actionnaire à 25 % du groupe d’électronique et de défense Thales ; Dassault Falcon Jet, qui commercialise les avions d’affaires en Amérique, en Asie et dans le Pacifique (2 400 salariés) ; Dassault Falcon Service, pour la location d’avions d’affaires (600 salariés) ; une participation de 41 % dans le géant des logiciels Dassault Systems (3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires) ; le groupe Le Figaro (520 millions d’euros de chiffre d’affaires) ; ou encore, entre autres, la maison d’enchères Artcurial (212 millions d’euros).
Comme son père Marcel, Serge Dassault se refusait à évoquer sa succession. Un sujet à la fois tabou et omniprésent au siège du groupe, au rond-point des Champs-Élysées. C’est son fidèle bras droit Charles Edelstenne, aujourd’hui âgé de 80 ans, qui avait pris la direction générale du Groupe Dassault en 2014, plutôt que ses enfants qui lorgnaient la place. Olivier (par ailleurs député de l’Oise), Laurent (chargé des investissements de diversification du groupe), Thierry (spécialisé dans l’intelligence économique) et Marie-Hélène (chargée de communication du mécénat), ses quatre enfants, tous dans le groupe, n’étaient pas encore prêts, selon lui.
L’ombre des affaires
En plus de cette carrière dans l’industrie et la presse, Serge Dassault a été piqué par le virus de la politique. Un moyen de faire à nouveau comme son père Marcel, député de l’Oise durant presque trente ans. Adhérent en 1986 au RPR, Serge Dassault est élu conseiller régional d’Île-de-France, fonction qu’il abandonne en 1995 pour cause de cumul des mandats. C’est à Corbeil-Essonnes qu’il connaît son premier succès politique en reprenant au PCF la mairie en 1995, après dix-huit années d’opposition. Il est sénateur de l’Essonne jusqu’en octobre 2017, siège qu’il doit quitter en raison d’affaires judiciaires.
Serge Dassault devait être rejugé en appel le 6 juin prochain pour blanchiment de fraude fiscale. L’homme, soupçonné d’avoir dissimulé des dizaines de millions d’euros au fisc français, avait été condamné à cinq ans d’inéligibilité et à 2 millions d’euros d’amende en première instance. Entre autres affaires judiciaires, Serge Dassault était également mis en examen, depuis 2014, pour « achat de votes », « complicité de financement illicite de campagne électorale » et « financement de campagne électorale en dépassement du plafond autorisé », dans le cadre de ses fonctions à la mairie de Corbeil-Essonnes. Des faits que ses avocats et lui niaient.
Ces dernières semaines, il s’était attelé à la rédaction d’un livre consacré à ses souvenirs politiques avec la collaboration de Claude Carlier, biographe de son père Marcel.
Par Le Point.fr (avec AFP)
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La premiere chose que l’on voit sur wikimerdia en tapant sur M. Dassault, c’est sa pierre tombale.
Bien lourde, pour l’empêcher de sortir.
Et cette croix dessus, comme pour rappeler au Tout-puissant, par ce signe, les tricards de la Résurrection. Un coup d’œil au sang d’agneau pascal, qui avait garanti la survie des premier-nés lorsque Dieu, Himself, passa les demeures hebreues, lors des plaies précédant l’Exode…
Mais quoi, les Marranes, ça existe…
Pourquoi n’etre point revenu dans le giron par la suite ?
Finalement, quel intérêt d’evoquer cette dynastie rebelle, ici, sur JF ?
bravo pour le commentaire de Franco
Marcel Bloch s’est converti au catholicisme en 1950! comme les Debré, Schumann. les frères Perrire..
Bref pour faire carrière surtout politique et être tranquille en Europe il faut être chrétien
C’est ce qu’on appelle la tolérance et le respect de l’autre
En pays misulman pour être citoyen il faut être musulman autrement vous êtes dhimmni
En Israel tous les citoyens sont égaux et peuvent accéder à tous les postes
: il y a 1,5 million d’arabes misulmans avec députés et acces aux hauts postes
Comme d’habitude le judaïsme reste la vraie religion : celle de respecter et d’aimer son prochain
C’est la religion que Hachem a béni
Les autres sont des sectes idéologiques pour qui seul le matérialisme compte jusqu’à tuer pour piller son voisin y compris en éliminant des peuples
Tous ces convertis juifs ont été attirés par ce matérialisme terrestre et leur ambition politique et financier
Ce sont les juifs honteux quels que soient leur niveau social
Les autres sont toujours le flambeau de Hachem qui éclaire ce monde obscur
très vrai, mais maintenant, essayez de marier votre fille avec une famille d’orthodoxes « de haut niveau », jamais ils n’accepteront, vous restez un mécréant à leurs yeux. Quid de la fraternité. Intérêt idéologique.