Le géopolitologue Frédéric Encel est l’invité d’Elie Chouraqui dans « Elie sans interdit », le 25 novembre 2018
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« Tous les fanatismes politiques et religieux sont à combattre parce qu’ils sont par définition dangereux », affirme le géopolitologue et spécialiste du Moyen-Orient Fréderic Encel.
« Daesh (Etat islamique) n’est qu’une forme particulière de l’islamisme radical, et quand il disparaît, un autre prend sa place », explique-t-il dimanche sur le plateau d’Elie Chouraqui, ajoutant que « là est le véritable danger, ils savent s’adapter ».
Selon le spécialiste, l’islamisme radical est un danger pour la France notamment parce que la France, laïque, constitue « un modèle détesté par les islamistes ».
« Le fait de se voir d’abord comme citoyen plutôt que membre d’une communauté religieuse c’est une horreur pour les islamistes », dit-il.
Elie Chouraqui de son côté s’interroge sur l’islam modéré, et plus précisément sur la lutte des imams modérés contre le radicalisme. Existe-t-elle?
Dès le début de l’islam, « il y a eu deux grands courants, l’un très rigide et l’autre plus contextualisé », répond Encel.
Mais le fait est que « les islamistes radicaux n’ont jamais réussi à prendre le pouvoir », ce qui montre une résistance au sein des sociétés arabe musulmanes, dit Encel, citant l’exemple du Maroc ou encore de la Tunisie, « promoteur du printemps arabe où les femmes ont obtenu un statut d’égalité ».
« La parole antisémite »
L’animateur cherche cependant à comprendre de quelle manière on en vient à adopter une parole antisémite et antisioniste alors que « nous essayons de protéger nos sociétés » contre les extrémismes.
« La complaisance vis-à-vis du fanatisme remonte au moins aux années 30 », dit Encel.
« Des intellectuels, des artistes, des politiques notamment de gauche vont basculer dans la collaboration », explique-t-il, ajoutant que pour certaines personnes, « il s’agit d’une espèce de fascination pour la violence ».
Mais « l’antisionisme virulent confine parfois à l’antisémitisme », admet le géopolitologue.
Concernant le conflit israélo-palestinien, le Hamas, le groupe islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, « contrairement à l’Autorité palestinienne, cherche systématiquement la politique du pire, à tuer des Israéliens, des Juifs. (C’est un mouvement) clairement antisémite en tant que branche radicale palestinienne », affirme-t-il.
Le Qatar, « un confetti déstabilisateur »
« Si le Qatar cessait de soutenir financièrement et à fonds perdu le Hamas et si l’Iran cessait également, le Hamas serait vraiment à bout de force », estime Encel.
Selon lui, le Qatar est un micro-État, « un confetti qui cherche à faire du soft power », faute de mieux, et qui « joue un rôle de déstabilisateur extrêmement important », précise-t-il.
Mais aujourd’hui plus personne ne peut revenir sur l’existence d’Israël, selon Encel.
« Israël subit des menaces tactiques mais pas stratégiques comme lors de la guerre de Kippour quand 3000 chars égyptiens et syriens soutenus par la première puissance mondiale, l’URSS, attaquent de concert et par surprise alors que Nixon tergiverse », explique-t-il.
« Israël dispose d’un rapport de force écrasant vis-à-vis de ses ennemis, et sans ce rapport de force militaire, technologique et économique, l’Etat hébreu serait en danger de mort« , lance-t-il.
Mais les rapports de force « ça change, et parfois ça change vite », avertit-il, tout en étant convaincu qu’un jour il y aura la paix, qu’il faut commencer par un arrêt des hostilités, car « l’important, c’est qu’aucune maman ne pleure son fils tombé sur une frontière d’un désert des Tartares ».
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Encel comprend le monde arabe comme moi je dis la messe en serbo croate ; j ai eu l occasion d assister a une de ses conferences , c est affligeant de boboisme parisien ! Les mamans arabes dans une large proportion sont en extase quand leurs rejetons tuent des infideles , et leurs comptes en banque s eclatent quand abbas ou le qatar ou l iran ou les saoudiens le remplissent pour gratifier les assassins