Multiplication par 10 du nombre de salafistes en 14 ans : les renseignements français inquiets

Multiplication par 10 du nombre de salafistes en 14 ans : les renseignements français inquiets© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT Source: AFP
El Hadi Doudi, imam algérien expulsé en avril 2018, que la police de Marseille considérait comme une «référence» du salafisme en France.

Une note des renseignements territoriaux, révélée par Le Parisien, avertit sur les dangers du salafisme, «incompatible avec les valeurs fondamentales de la société française». Entre les djihadistes et les quiétistes, il y aurait 50 000 adeptes.

Le Parisien révèle, le 26 mai, les conclusions d’une note des renseignements territoriaux (RT) sur le salafisme, que le journal décrit comme une mouvance minoritaire de l’islam «prônant une lecture littérale du Coran». Ceux-ci estiment qu’entre les salafistes djihadistes et les quiétistes (ceux qui s’en tiennent à l’application littérale d’un islam rigoriste et sont opposés à la violence), le nombre d’adeptes serait de 50 000 aujourd’hui en France, alors qu’il était de 5 000 en 2004.

En outre, le nombre de lieux de culte salafistes a crû de 170% entre 2010 et 2016, selon les RT. Avec 40 lieux de culte identifiés, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur serait le premier territoire d’influence devant l’Ile-de-France (34 lieux de cultes). Hormis la Corse, toutes les régions compteraient ainsi des salles de prière salafistes. Nombre de lieux de culte de cette mouvance seraient informels, hébergés dans des appartements, des maisons, d’anciens commerces, des gymnases, voire des garages ou des caves, d’après les renseignements.

De nombreuses mosquées traditionnelles seraient également confrontées à un entrisme salafiste, avec l’utilisation de «manœuvres de déstabilisation permettant aux salafistes de s’emparer des lieux de culte, à l’occasion des élections destinées au renouvellement des bureaux gestionnaires». Les auteurs de la note citent à ce propos des cas à Bollène (Vaucluse), Beaucaire (Gard) ou de Toulon (Var).

Par leurs visions sur le rapport hommes/femmes, la démocratie ou encore la culture musicale et poétique, les deux courants salafistes, djihadistes comme quiétistes, ont une «lecture de l’islam incompatible avec les valeurs fondamentales de la société française», selon les renseignements territoriaux.

Pour autant, les quiétistes constitueraient-ils de futurs djihadistes en puissance ? Les auteurs de la note affirment que «la porosité entre les deux courants est une réalité avérée et l’on constate régulièrement des passages de la catégorie pacifique à l’autre.»

Lire aussi : Marseille : un imam salafiste connu pour ses prêches radicaux expulsé vers l’Algérie

francais.rt.com

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Ursi

La Suisse ne fait pas exception……avec la diffėrence, tout est caché!

trender

quel beau pays que la France hier 5000 , aujourd’hui 50 000 , demain 50 000 000 ….visiblement le salafisme encouragé par les forces islamo-gauchistes ne risquent pas grand chose , car ce rapport, fait volontairement l’impasse sur l’évolution des musulmans français, qui passe de la prison à la mosquée salafiste ou de fonctionnaires convertis qui basculent dans ce mouvement…le seul intérêt de ce rapport, aurait été d’expliquer l’évolution de ce basculement , mais là on aurait du afficher tellement de vérités que le pouvoir en place et ses alliés gauchistes ont pudiquement préféré censurer…ce qui ne réduira en rien cette évolution irréversible vers un basculement inévitable de la France vers l’islamisme primaire…qu’en secret , en réalité elle protège et aide à fructifier, au départ par simples calcul électorales et demain par peur….à suivre dans 10 ans