Poutine a t-il gagné l’élection? Un examen plus sérieux du canular ultime propagé par le narratif en vogue dans la gauche libérale

 

Les Russes arrivent! Les Russes arrivent! Voici le dernier cri de ralliement des médias libéraux (démocrates). 

 

Ayant échoué à stopper l’ascension de Donald Trump à la Maison Blanche, la gauche prétend, à présent qu’il a gagné parce que les Russes se seraient ingérés illégalement dans le processus électoral 2016. En d’autres termes, les Démocrates colportent la fiction qu’il doit sa victoire à l’homme fort de la Russie, Vladimir Poutine – faisant ainsi de Trump un vassal obligé du Kremlin.

Hillary Clinton, while secretary of state, approved the sale of vital U.S. uranium to companies with ties to Moscow.
Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat, a approuvé la vente d’uranium vital américain à des compagnies ayant des liens avec Moscou.

Depuis des décennies, les progressistes ont préché le mensonge que les années 1950 avaient été dominées par le « McCarthysme », une soi-disant « chasse aux sorcières » contre les traitres communistes au sein du Gouvernement et à Hollywood. La Gauche n’a jamais pardonné au Sénateur  Joseph McCarthy, du Wisconsin d’avoir lancé sa croisade au moment du déclenchement de la Guerre Froide. Les Démocrates ont dépensé beaucoup d’énergie à tourner en ridicule l’anticommunisme des Républicains, en prétendant qu’il s’inspirait de théories de la conspiration colportées et disant que Moscou contrôlait des agents et menait une guerre de subversion de l’intérieur contre l’Amérique.

(Le fait que McCarthy était un patriote et que la plupart de ses allégations se soient avérées justes, ne signifie rien pour la gauche américaine – ce qui compte est de perpétuer le mythe du « McCarthysme »).

Pourtant, les libéraux sont en train de pousser leur propre version du McCarthysme : une conspiration ispirée par le Kremlin pour empêcher Hillary Clinton de remporter l’élection présidentielle.

Dans un article récent, Le Washington Post a mentionné que la CIA, au cours d’une évaluation restée « secrète »,accuse la Russie d’avoir piraté les e-mails de la Commission Nationale Démocrate, dont ceux du Directeur de Campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, qui ont été publiés ensuite par Wikileaks. Selon la CIA, le but était clair : « Faire basculer l’élection en faveur de Donald Trump, parce que Poutine avait besoin d’un allié, et pas d’une adversaire féroce à la Maison Blanche.

Cette thèse bidon s’est retrouvée publiée par les média nationaux, le cmap démocrate, le Président Obama et des Républicains périphériques,comme John McCain et Lindsey Graham. Beaucoup au Sénat promettent une « enquête complète » sur les supposées « ingérences » de la Russie dans l’élection 2016.

En clair, le dernier narratif en vigueur au sein de l’establishment c’est : « Trump n’a pas gagné ; c’est Poutine le grand vainqueur ». 

Les Démocrates s’accrochent à la théorie de la conspiration encore « secrète » dans les locaux de la CIA, parce qu’ils cherchent à délégitimer Trump. Ils veulent saper son autorité morale et jusqu’à sa légitimité électorale même. Ayant perdu les élections, ils veulent réécrire l’histoire – et blanchir leurs propres délits, crimes et scandales. En accusant Poutine, les médias escomptent détourner l’attention d’une vérité saillante : ils ont renoncé à toutes leurs prétentions à l’objectivité et sont devenus les porte-voix de la campagne de Clinton.

La campagne 2016 restera dans les annales comme l’année où les médias dominants sont morts. Les journalistes ont été transformés en agents opérationnels Démocrates ne mission, juste dotés d’une signature. Quelque once de crédibilité qu’ils détenaient, la Gauche s’est auto-détruite dans une orgie hystérique de rage  et d’invectives anti-Trump. D’où, dans une tentative pathétique de restaurer leur statut brisé, les médias veulent convaincre tout un chacun que la vraie raison de l’échec de Clinton, c’est juste parce que Trump, ou plus exactement Poutine, lui a volé la victoire, sans cela « écrasante ».

C’est d’une absurdité pernicieuse. C’est le récit ultime de « l’actualité bidonnée ».

  • D’abord, il n’y a aucune preuve – aucune- de ces sauvages conclusions de la CIA; En fait, le propre récit du Washington Post reconnaît que le FBI a déclaré qu’il n’y a pas de preuves définitives d’une implication de la Russie derrière les piratages subis par la Convention Démocrate.
  • Deuxièmement, Julien Assange a insisté de façon répétée sur le fait que les Russes n’avaient rien à voir avec les e-mails qui ont fuité.
  • Troisièmement, le sens commun dicte d’opter pour le scepticisme : Pourquoi les services secrets russes – parmi les meilleurs au monde – auraient-ils hacké le serveur privé d’Hillary sans laisser la moindre trace, mais dès qu’il s’agirait du Comité Démocrate, ils auraient laissé des empreintes partout (de façon à ce qu’on les reconnaisse)?
  • Qui plus est, il y a une question plus importante – une de celle qui réfute tout le récit de la Maison Blanche et des Démocrates à propos de la CIA : qu’est-ce que poutine aurait eu réellement à craindre d’une Présidence Hillary?

La réponse est simple : rien du tout.

  • C’est sous le mandat d’Hillary en tant que Secrétaire d’Etat que Washington a appuyé sur le fameux « bouton de réinitialisation » avec Moscou. La conséquence en a été une résurgence de la Russie. Poutine a, de façon répétée, écrasé autant Hillary qu’Obama – Il a modernisé l’arsenal nucléaire de la Russie, tout en forçant l’Amérique à réduire unilatéralement ses têtes nucléaires ; Il a renforcé avec succès Bachar al Assad et marginalisé l’influence des Etats-Unis au Moyen-Orient ; il a annexé la Crimée ; il a transformé le sud de l’Ukraine en protectorat russe ; et il a aidé l’allié de la Russie, l’Iran, à conclure un accord avec l’Occident qui a offert aux Mollahs 150 milliards de $ d’assistance financière et la voie royale vers la Bombe Atomique.

Pour faire court, Hillary Clinton a soutenu ou appelé au calme à chaque percée russe majeure sur la scène mondiale. Elle n’a pas du tout été sa farouche adversaire, mais bien sa facilitatrice.

En fait, des deux candidats principaux, Poutine aurait eu toutes les bonnes raisons du monde d’appuyer la candidature d’Hillary (bien qu’il s’entendra certainement avec Trump à propos de la Syrie et du terrorisme islamiste en particulier). Comme tous les gangsters, Poutine comprend – et évalue – l’importance du chantage.

  • Le vilain petit secret caché, c’est que Moscou tient les Clinton dans le creux de sa main. Le Kremlin a signé un chèque de 500.000 $ à Bill Clinton pour un discours d’une petite heure, alors que les alliés de Poutine versaient des dizaines de millions à la Fondation Clinton.
  • La petite compensation : Hillary,alors Secrétaire d’Etat, a approuvé la vente de l’uranium vital américain à des entreprises ayant des liens évidents avec Moscou. Plutôt que ce soit Trump le pantin de Poutine, c’est l’exact inverse qui est vrai : le Kremlin (aux côtés d’autres pouvoirs étrangers) prendrait les décisions dans l’Administration Clinton.

Le Client est roi. Hillary devrait danser au moindre mouvement de Poutine ou risquerait l’humiliation complète en public [sport favori de Poutine]

En définitive, Hillary elle-même est la raison principale pour laquelle elle a perdu. Sa corruption,son arrogance et son incompétence l’a rendue repoussante pour l’Amérique moyenne.

Wikileaks a simplement révélé ce que les médias refusent de dire : La Clinton Inc. est une vaste organisation mafieuse et criminelle qui devait être balayée et jetée à la poubelle de l’histoire. Les Démocrates ne devraient pas accuser Poutine de la défaite d’Hillary. Ils feraient de n’accuser personne d’autre qu’eux-mêmes.

Jeffrey T. Kuhner

Jeffrey T. Kuhner est éditorialiste au WorldTribune.com et l’hébergeur du  “The Kuhner Report” hebdomadaire 12-3 pm EST on WRKO AM-680 à Boston.

worldtribune.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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7 Commentaires
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ar

Je réponds à Smadja :

Pourquoi donner la parole à de tels personnages, hé ! bien tout simplement parce que ça met de l’huile sur le feu et que ça engage la polémique entre les blogueurs !
C’est ce qu’on appelle de l’animation sur toile !

Marianne

Ola ! Tout doux July Jumper !!
SMADJA nous fait plus que des raccourcis, de véritables circoncisions.

Le communisme c’est une chose et être juif, en est une autre. Les plus grands anti juifs, bin on les trouve chez les cocos.
Alors le militantisme, Israël et le toutim, pas dans le même panier, SVP merci !

Smadja

Et Charles Chaplin, Joseph Losey

Smadja

Dois je vous rappeler que ces gens étaient majoritairement des Juifs et que MacCarthy était un antisemite notoire. Combien de Juifs étaient communistes en 1953, en France, en Israel. Être communiste au début des années 50 était quasiment synonyme de Juif, résistant, et même pro Israélien

Smadja

Ce n’est pas une raison d’utiliser n’importe quelle méthode ! Est ce que Jules Dassin , Eddie Constantine, Dalton Trumbo, zéro Mostel, et tant d’autres étaient des traîtres ?

Smadja

J’adore jforum, mais je trouve regrettable que vous donniez la parole à des gens comme ce kuhner qui dirige une revue ultra réactionnaire. Le maccarthysme a été une période épouvantable pour les USA, aussi bien des démocrates anticommunistes que des républicains ont été victimes de ce grand malade qu’était Joseph MacCarthy
Merci de m’avoir lu