Pessah avec la Haggada d’Elie Wiesel

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Quelques Extraits et Commentaires

LE SEDER

 

« Voici le pain de misère qu’ont mangé nos ancêtres dans le pays d’Egypte. Que celui qui a faim vienne et mange… »

Ainsi débute le Séder, cette ancienne cérémonie familiale, par lequel tous les juifs du monde communient en revivant un événement qui s’est déroulé il y a trente siècles.

Afin que cette invitation qui ouvre la Haggadah soit comprise de tous, le texte ne commence pas en hébreu mais en araméen, le langage que nos ancêtres parlaient au quotidien.

Plus tard, les sages du Moyen-Âge insistèrent pour que le Séder soit conduit dans la langue de ceux qui le célèbrent, car la compréhension de son texte est vitale.

Le grand ouvrage de la Kabbale, le Zohar, fournit une autre raison au fait que la Haggadah débute en araméen.

Cela nous indique que D. aime entendre ses enfants relater la sortie d’Egypte. Aussi commençons-nous en araméen, une langue que les anges ne comprennent pas, et qui nous permet de nous adresser à D. sans intermédiaire.

Le Seder est avant tout une Histoire. Notre histoire. Elle appartient à chacun de nous. A New-York et à Paris, à Casablanca et à Jérusalem, partout où les juifs sont juifs, le même rituel est observé cette nuit.

Tableau de Gérard Darmon

Nous évoquons les mêmes images, mangeons les mêmes matsot et accueillons ensemble notre illustre visiteur, le prophète Elie.

A travers les siècles, le Séder a intégré les coutumes et les usages de nombre de traditions.

Certaines communautés orientales ouvrent la soirée par une émouvante reconstitution du récit : un homme vêtu comme un vagabond entre, en portant un sac sur ses épaules.

Quelqu’un parmi les convives – un enfant probablement – lui demande d’où il vient. « Du pays d’Egypte, répond-il. – Où allez-vous ? – Vers le pays de mes ancêtres. »

Alors tout le monde s’exclame : « L’année prochaine à Jérusalem ! » Il est ensuite invité à prendre place, et c’est alors seulement que débute le Récit.

Introduction

LE Kiddouch

La Sanctification sur le vin

A Pessah il est récité sur la première des quatre coupes que l’on boit durant le Séder.
Quatre coupes qui correspondent aux quatre lettres du Tétragramme.
On boit accoudés sur le côté gauche en signe
de Liberté.

Yahats :

 

La moitié de la galette du milieu est mise de coté pour l’Afikomane (dessert en grec) qui sera mangé à la fin du repas) alors que l’on est déjà rassasié.
En souvenir du Sacrifice Pascal, l’Agneau Pascal, pour caractériser l’opulence né de la Liberté.

Maguid :

Le récit de la sortie d’Egypte : « Tu raconteras à ton fils … » Mémoire et transmission.

Le récit, dans la tradition ne tient pas lieu d’agrément ou de fioriture. Il est partie intégrante de l’héritage juif. Le talmud est émaillé de récits. Sans eux le talmud ne serait qu’un monument élevé à la gloire de l’intelligence analytique ; avec eux il est surtout humain. Ils apposent le sceau de l’intensément vécu.

La Matsa

La Matsa est appelée le pain pauvre car elle caractérise l’indigence à plusieurs égards. Elle symbolise en premier lieu la misère des juifs nourris pauvrement au temps de l’esclavage. Mais c’est un pain non levé qui invite à l’humilité donc au partage et au respect d’autrui et à rejeter les valeurs qui gonflent notre cœur d’orgueil et de suffisance et par là même, excluent les autres.

Jérusalem
« Et son bras étendu, comme il est dit : Et son glaive brandi, dans sa main tendue vers Jérusalem. Pourquoi rappelons-nous soudain Jérusalem ? Parce que, chaque fois que nous évoquons l’exil, nous nous souvenons de Jérusalem.
Jérusalem est synonyme de Rédemption

Le Hallel


On lit un ensemble de psaumes notamment le 116, 117, 118 et 136. Psaumes de louanges à D. Qui glorifient et rappellent tous les bienfaits qu’Il a opéré en faveur de notre peuple. Il se termine par :
Eternel notre D., toutes Tes œuvres Te loueront, et Tes pieux sujets, les justes qui accomplissent ta volonté, et tout Ton peuple, la maison d’Israël, par un chant allègre, loueront et béniront, couvriront d’éloges et magnifieront, exalteront et vénéreront, sanctifieront et proclameront souverain Ton Nom, notre Roi. Car il est agréable de Te louer, et il sied de chanter Ton Nom ; car du plus haut monde au plus bas, tu es Dieu.

 

Une Chevrette… Une Chevrette (Hadgadia)

Pessah En Poésie

L’Heure est au Rendez-Vous de Nissan
Premier mois lunaire de l’année
Qui augure de notre calendrier
Mois de naissance d’un peuple accédant à la liberté
Transcendée, vrai sens de sa finalité.
Mois des rites incontournables : « Pessah, Matsa, Maror »
Qui rendent palpable cette Présence Divine
« Qui d’une Main puissante et d’un Bras tendu »
Dût sévir sur Mitsraïm pour nous sortir du creuset de fer
D’où nos âmes oppressées aspiraient à être délivrées
D’une délivrance salutaire, éduquée
Qui fit de nous ce que nous sommes, une entité structurée
Par des lois, sous la houlette du fidèle Berger.

Peuple de la mémoire
Qui se souvient du bien céleste
Du mal terrestre qui nous est fait…

Peuple de la mémoire
Qui fort de son passé
Continue à construire L’Histoire
Avec des aspirations de Paix !

Ma Nichtana A Laïla Azé ?
En Quoi diffère cette nuit ?
Question inlassablement reposée
Même conscience, même volonté
D’assumer cette difficile Liberté.

Pessah Cacher Vé Saméah 5779
A. Benchimol

 

 

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