President Barack Obama reflects during a meeting with national security staff in the Situation Room of the White House, Sept. 10, 2010. (Official White House Photo by Pete Souza) This official White House photograph is being made available only for publication by news organizations and/or for personal use printing by the subject(s) of the photograph. The photograph may not be manipulated in any way and may not be used in commercial or political materials, advertisements, emails, products, promotions that in any way suggests approval or endorsement of the President, the First Family, or the White House.
J’étais en voiture et ne pouvait pas publier lorsque j’ai reçu un message d’une de mes sources mentionnant la foudroyante déclaration du porte-parole de la Maison-Blanche qui m’a, je l’avoue, secoué : Josh Earnest a déclaré : «le Président Obama ne croit pas que Comey, le directeur du FBI, essaye d’influencer le résultat de l’élection.»

Ainsi Obama a rejeté les accusations portées par Hillary Clinton et Harry Reid, et soutient James Comey.

J’ai sauté sur le téléphone pour questionner mes amis. Aucun n’étaient au courant de la déclaration du porte-parole de la Maison-Blanche. J’ai fini par douter de ma source. Quarante minutes plus tard, la confirmation est arrivée par les canaux officiels et les médias traditionnels.

Avec cette seule phrase, Barack Obama a dynamité tous les médias de gauche, tous les commentateurs politiques démocrates, l’équipe de campagne d’Hillary Clinton et Hillary elle-même, qui torpillent le Comey depuis vendredi 13 heures, quand James Comey a envoyé un message au Congrès pour annoncer qu’il rouvre l’enquête sur le scandale des emails d’Hillary Clinton.

Il fallait entendre, depuis 48 heures, sur CNN, ABC News, CNBC, MSNBC, CBS, NYTimes, Washington Post, The Hill, Boston Globe, etc. il fallait les entendre ces «experts», ces élus démocrates lyncher James Comey qu’ils décrivaient comme un grand homme en juillet dernier.

bn-ou648_2fmfz_m_20160707103948Vendu aux républicains, acheté par Poutine et Trump, irresponsable, homme de mauvaise fois, motivé par des objectifs honteux, conspirationniste, traître à la nation, indéfendable, incapable de maintenant les normes démocratiques et de défendre l’intégrité de son institution : James Comey a tout eu, jusqu’à son Comeygate.

Comey a même été accusé d’être en infraction avec la loi ! Harry Reid, grande figure démocrate, a déclaré qu’il allait engager des poursuites, il a demandé qu’Obama le congédie pour lancer une enquête contre lui, et a affirmé qu’il a violé la «loi Hatch» contre les activités politiques pernicieuses.

Et d’une phrase d’une seule, Barack Obama, en apportant sa confiance au directeur du FBI en contradiction avec son toutou servile, la Secrétaire à la justice Loretta Lynch qui a demandé à Comey de ne pas écrire au Congrès, Obama a lancé une bombe nucléaire sur la gauche américaine.

Et ça, j’avoue, je n’arrive pas encore bien à le comprendre.

Je disais plus tôt à un ami que si un scénariste avait remis à son producteur un thriller politique à rebondissement qui se termine par la saisie des ordinateurs d’un pédophile marié à la proche collaboratrice d’Hillary Clinton dans lequel se trouvent des emails classés secrets défense, le producteur lui aurait rendu en lui disant que son histoire est tirée par les cheveux, qu’elle n’est pas réaliste, et lui aurait prié d’écrire quelque chose de plus plausible.

WASHINGTON, DC - MARCH 10: U.S. Secretary of State Hillary Clinton (R) receives a note from her aide Huma Abedin (L) as she testifies about the State Department's FY2012 budget during a hearing of the State, Foreign Operations and Related Programs Subcommittee of the House Appropriations Committee in the Rayburn House Office Building on March 10, 2011 in Washington, DC. Secretary Clinton has recently warned that proposed budget cuts would have a negative effect on U.S. national security policy. (Photo by Jonathan Ernst/Getty Images)

  • Depuis vendredi, Huma Abedin, qui a déclaré ne pas savoir comment les emails sont arrivés sur le laptop d’Anthony Weiner, n’est plus présente lors des déplacements d’Hillary Clinton.
  • Le FBI a obtenu un mandat de perquisition qui lui permet d’examiner les 650 000 emails découverts dans l’ordinateur du dépravé Weiner.
  • Le sondage ABC News qui donnait 12 points d’avance à Clinton sur Trump il y a une semaine, ne lui donne plus que 2 points d’écarts. Mais ce que les médias ne vous ont pas dit, c’est que ce nouveau sondage a été fait avant l’annonce de la réouverture de l’enquête par le FBI. La forte réduction de l’avance de Clinton est le résultat des révélations que les prix de l’assurance santé Obamacare vont exploser, de 40 à 110% selon les Etats, tandis que la franchise non remboursée va pour de nombreux assurés atteindre 10 000 dollars.
  • Enfin, et c’est à prendre prendre avec des pincettes, des rumeurs non confirmées ni démenties annoncent que Barack Obama et sa femme Michelle ont annulé toutes leurs interventions publiques pour Hillary Clinton.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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