L’Iran défie les Etats-Unis de Biden
Sentant l’Administration Biden résolue à revenir à l’accord de Vienne, Téhéran place la barre très haut et répond à la « bonne volonté » par l’affront. Des sources officielles iraniennes ont fait savoir que l’Iran ne négociera pas sur de nouvelles clauses dans l’accord.
A la télévision officielle, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a même surenchéri en annonçant que son pays n’entamera pas de négociations bilatérales avec les Etats-Unis sur la question de son programme nucléaire et n’acceptera de négocier que dans un cadre multipartite.
Il a répété que ces sont les Etats-Unis qui doivent en premier revenir au plan d’action JCPOA signé en 2015 dans la capitale autrichienne. Saedd Khatibzadeh a ensuite demandé expressément à l’Administration Biden de lever les sanctions américaines, « avant que l’Iran n’envisage un retour aux limitations contenues dans les accords » !
Mercredi matin, le président Hassan Rohani a encore enfoncé le clou en déclarant : « Si les Américains sont intéressés à revenir à l’accord, ‘a’hlan ousah’lan’ (bienvenue), mais aucun article de l’accord ne sera modifié. Ce sont les Etats-Unis qui ont violé la décision de l’Onu qui avait entériné cet accord ».
En début de semaine le nouveau secrétaire d’Etat américain Tony Blinken avait déclaré que les Etats-Unis sont prêts à revenir à l’accord mais ensuite, à reprendre des négociations « en vue d’un accord à plus long terme et plus solide ». Fin de non-recevoir cinglante de Téhéran.
Le président Joe Biden, le 22 janvier 2021 Nicholas Kamm / AFP
États-Unis: Nous sommes préoccupés par le fait que l’Iran procède à un essai de missile spatial.
Les États-Unis se sont déclarés préoccupés par le lancement d’un missile capable de recevoir des satellites, étant donné la capacité de ces programmes à faire progresser le développement de missiles balistiques iraniens (mécanismes).
Le porte-parole du département d’Etat a déclaré hier soir que « les Etats-Unis sont préoccupés par les efforts de l’Iran pour développer des lanceurs spatiaux (missiles spatiaux) ».
Il a ajouté: « Les lanceurs spatiaux posent un problème majeur d’expansion en raison de l’utilisation de technologies identiques à celles utilisées dans les missiles balistiques, y compris les systèmes à longue portée. »
Lundi, le ministère iranien de la Défense a annoncé le lancement réussi d’un missile d’essai conçu pour transporter un satellite, équipé de la technologie de moteur à combustible solide « la plus puissante ».
La télévision d’État a cité le porte-parole de l’unité spatiale du ministère, Ahmed Husseini, disant qu’un « missile ailé » avait été lancé pour la première fois « au niveau de l’espace extra-atmosphérique du pays à des fins de recherche et qu’il était équipé de la technologie de moteur à semi-conducteurs la plus puissante . «
G * Nouvelles étrangères A.G *
(Merci Mordehai Fitoussi )
Gougenheim Evelyne
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