« Nos soldats ne sont pas tombés en vain », a déclaré Netanyahu à Sullivan à Tel Aviv
Le conseiller américain à la sécurité nationale s’est rendu à Tel Aviv pour discuter avec de hauts responsables israéliens de la guerre contre le Hamas.
Les plus de 450 soldats israéliens qui ont été tués en combattant l’organisation terroriste Hamas « ne sont pas tombés en vain », a déclaré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, à Tel Aviv.
« J’apprécie grandement le soutien américain à Israël, en fournissant des munitions à Tsahal, en freinant les tentatives des Nations Unies pour arrêter les combats et en aidant au retour de nos otages », a déclaré Netanyahu à l’issue d’une réunion avec Sullivan au quartier général militaire israélien de Kirya.
« J’ai dit à nos amis américains: nos guerriers héroïques ne sont pas tombés en vain. Face à la profonde douleur provoquée par leur chute, nous sommes plus déterminés que jamais à continuer le combat jusqu’à l’élimination du Hamas – jusqu’à la victoire complète », a ajouté le Premier ministre.
Sullivan a atterri jeudi à Tel Aviv pour discuter avec de hauts responsables israéliens de la guerre contre le Hamas.
Lors d’une autre réunion à Kirya, le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré à Sullivan que l’opération des Forces de défense israéliennes contre les terroristes du Hamas à Gaza « prendrait plus que quelques mois ».
« Ce sera une longue guerre que nous finirons par gagner. Je remercie l’administration américaine pour son soutien sans réserve », a déclaré Gallant, selon un communiqué de son bureau.
Plus tard jeudi, la délégation américaine s’est entretenue avec Netanyahu, Gallant, Hanegbi, le ministre sans portefeuille Benny Gantz, le chef du Shas Aryeh Deri, le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi et l’ambassadeur israélien aux États-Unis Michael Herzog.
Selon un compte-rendu israélien de la réunion, ils ont parlé de « l’élimination du Hamas, de la libération de tous les otages, du démantèlement des capacités militaires du Hamas et de la fin de son règne à Gaza ».
Les délégations ont également discuté des moyens de faire face aux menaces émanant du Hezbollah libanais au nord d’Israël et des rebelles Houthis du Yémen au sud, « qui, avec le Hamas, font partie de l’Axe du Mal iranien », a indiqué le bureau de Netanyahu.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken était en Israël au début du mois et le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin devrait s’y rendre la semaine prochaine.
Ces visites surviennent alors que des informations indiquent que l’administration Biden fait pression sur Israël pour qu’il change de tactique dans la bande de Gaza, en passant d’une approche terrestre, aérienne et aérienne intensive. campagne navale pour des attaques ciblées contre les dirigeants terroristes.
Mardi, le président américain Joe Biden a déclaré qu’Israël perdait le soutien du monde et que Netanyahu devait « changer » et adopter le solution à deux États.
« C’est le gouvernement le plus conservateur de l’histoire d’Israël », a déclaré Biden, ajoutant que le gouvernement « ne veut pas d’une solution à deux États ».
« Je pense qu’il doit changer et – avec ce gouvernement, ce gouvernement en Israël rend très difficile son déplacement », a déclaré Biden, selon une transcription de la Maison Blanche.
Quelques heures plus tôt, Netanyahu avait déclaré que Biden soutenait pleinement l’objectif d’Israël de détruire le Hamas, même s’il existe des désaccords sur les plans d’après-guerre.
« Après un dialogue intensif avec le président Biden et son équipe, nous avons reçu un soutien total pour l’incursion terrestre et avons bloqué la pression internationale pour arrêter la guerre », a déclaré Netanyahu.
« Oui, il y a un désaccord sur le « lendemain du Hamas » et j’espère que nous parviendrons à un accord ici également », a déclaré le Premier ministre, promettant de ne pas répéter « l’erreur » du < a i=1>Accords d’Oslo, signés entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine en 1993 et 1995.
« Après le grand sacrifice de nos civils et de nos soldats, je n’autoriserai pas l’entrée à Gaza de ceux qui éduquent au terrorisme, soutiennent le terrorisme et financent le terrorisme », a déclaré Netanyahu.
« Gaza ne sera ni le Hamastan ni le Fatahstan », a-t-il ajouté, faisant référence à la faction du Fatah contrôlée par P.A. chef Mahmoud Abbas.
JForum.fr avec jns
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan à Tel Aviv, le 14 décembre 2023. Photo d’Amos Ben-Gershom/GPO.
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