Netanyahu dénoncé l’État du Qatar pour avoir joué un double jeu
Le Premier ministre Netanyahu attaque ce soir l’État du Qatar pour avoir joué un double jeu et ne pas avoir désavoué l’organisation terroriste Hamas.
Dans un tweet en anglais, sur le compte officiel du bureau du Premier ministre, Netanyahu a écrit :
« Israël mène une guerre juste avec des moyens justes. Après les atrocités du 7 octobre, le Premier ministre Netanyahou a défini la guerre de rédemption comme une guerre entre la civilisation et la barbarie.
Il est temps pour le Qatar de cesser de jouer sur les deux tableaux avec son double langage et de décider s’il est du côté de la civilisation ou du côté de la barbarie du Hamas. Israël gagnera cette guerre juste par des moyens justes. »
(Photo capture d’écran X)
Le ministère qatari des Affaires étrangères a publié dimanche matin un communiqué condamnant ces propos. « L’État du Qatar rejette fermement les déclarations incendiaires du cabinet du Premier ministre israélien. La présentation de l’agression en cours contre Gaza comme une défense de la « civilisation » fait écho à la rhétorique de régimes qui, tout au long de l’histoire, ont utilisé de faux récits pour justifier des crimes contre des civils innocents », a-t-il déclaré.
Le communiqué du ministère qatari des Affaires étrangères a posé une question pointue au Premier ministre, à la lumière de ses déclarations répétées selon lesquelles la pression militaire contribue à garantir le retour des otages : « La libération de pas moins de 138 otages a-t-elle été obtenue grâce à des opérations militaires soi-disant « justes », ou grâce à la médiation elle-même, qui fait maintenant l’objet de critiques et de mépris injustifiés ? »
« La politique étrangère du Qatar ne contredit pas son rôle de médiateur fiable et neutre. Les campagnes de diffamation et les pressions politiques ne dissuaderont pas le Qatar de soutenir les peuples opprimés », a-t-il déclaré.
En parlant de régimes similaires à ceux du passé, le bilan du Qatar en matière de droits de l’homme a été largement critiqué par les organisations de défense des droits de l’homme, citant d’importantes restrictions aux libertés civiles – y compris la liberté d’association, d’expression et de la presse – ainsi que l’exploitation des travailleurs migrants, dont beaucoup sont soumis à des conditions décrites comme du travail forcé, en particulier dans les grands projets d’infrastructure.
Le Comité des Nations Unies contre la torture a estimé que les dispositions du code pénal qatari autorisant la flagellation et la lapidation violaient les obligations du pays au titre de la Convention des Nations Unies contre la torture. Les actes homosexuels demeurent illégaux au Qatar et sont passibles de la peine de mort.
Le Qatar a été vivement critiqué pour avoir prétendument laissé des financiers du terrorisme opérer sur son territoire. Les accusations provenaient des services de renseignement, de responsables gouvernementaux et de journalistes d’investigation. En 2014, des responsables américains, dont le sous-secrétaire au Trésor de l’époque, David S. Cohen, ont accusé le Qatar de ne pas avoir pris de mesures contre les individus figurant sur les listes internationales de surveillance du terrorisme qui continuaient de vivre ouvertement dans le pays. Bien que le Qatar ait adopté une législation antiterroriste en 2004 et l’ait modifiée depuis, il continue d’être accusé de soutenir des groupes comme le Hamas. Ces préoccupations ont été un facteur clé du boycott du Qatar par les pays arabes entre 2017 et 2021.
JForum.fr avec 0401Info et jewishpress
Photo Credit: Ahmad Thamer Al Kuwari / Wikimedia Emir of Qatar Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani February 3, 2020.
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Est-il aussi naïf que ça ? Ignore-t-il le concept de taqiya ?
C’est à désespérer des israéliens.
Oui, ce n’est pas trop tôt, mais ne manque t’il aussi l’egypte dans ce réquisitoire ?
mieux vaut tard que jamais