Selon M.Gates, une telle mesure ne risque pas de créer un précédent qui permettrait au FBI d’obtenir un accès global aux informations personnelles.

« C’est un cas concret où le gouvernement demande l’accès à l’information personnelle. Ils ne réclament pas un service commun et systématique, ils parlent d’un cas concret », a déclaré l’ex-dirigeant de Microsoft dans une interview au journal Financial Times.

Selon Bill Gates, cette demande du FBI ne diffère pas d’une demande similaire qui pourrait être adressée, par exemple, à une société téléphoniques ou à une banque.

Par ailleurs, les propos du fondateur de Microsoft vont à l’encontre de la position d’autres entreprises du secteur de la haute technologie, souligne le journal. Récemment, des compagnies telles que Facebook, Twitter, WhatsApp et Google se sont rangées dans le camp d’Apple.

L’initiative contre les tentatives des autorités d’accéder aux données des terroristes venait de la Reform Government Surveillance (RGS), une organisation ayant pour objectif de limiter l’accès du gouvernement aux données personnelles des utilisateurs. Selon la déclaration de la RGS, dont Microsoft est, entre autres, membre, les compagnies du secteur considèrent comme importante la lutte contre le terrorisme, et il ne faut pas s’attendre à ce qu’elles créent des moyens de craquer leurs propres technologies qui permettent de garder confidentielles les données de leurs clients.

Auparavant, le tribunal de Californie a ordonné à Apple de fournir aux enquêteurs du FBI, dans l’affaire de l’attaque terroriste de San Bernardino, des données chiffrées sur l’iPhone du terroriste tué, après que l’entreprise ait refusé de coopérer volontairement avec les autorités.

Le directeur général d’Apple, Tim Cook, a rétorqué que cette exigence présentait une menace pour la sécurité des clients, tandis que ses conséquences « était hors du cadre légal ». La société a refusé de se conformer à la décision du tribunal, déclarant avoir l’intention de faire appel.

Tashfeen Malik et son mari Rizwan Farook, armés de deux fusils d’assaut et de deux pistolets, ont attaqué, le 2 décembre, l’Inland Regional Centre de San Bernardino, un établissement spécialisé dans l’aide aux personnes présentant des difficultés mentales ou physiques. La fusillade a fait 14 morts et 21 blessés.

Le 4 décembre, le Bureau fédéral d’enquête des Etats-Unis a qualifié d’acte terroriste la fusillade à San Bernardino. Après avoir étudié une partie des correspondances de Rizwan Farook, l’enquête a révélé que les assaillants avaient eu des liens avec des personnes présumées terroristes par le FBI. Les correspondances s’étaient faites par téléphone et sur les réseaux sociaux.

SPUTNIK

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