Invité de David Pujadas, Robert Badinter a réagi avec une profonde gravité à la mort violente de Mireille Knoll, cette octogénaire juive tuée à Paris vendredi dernier.
Pour évoquer ce crime pour lequel le caractère antisémite a été retenu, l’ancien ministre a évoqué le souvenir de sa grand-mère.
« Une vieille femme à Paris a été assassinée parce qu’elle était juive. Je vais vous raconter ce que ça signifie. »
Avec émotion et gravité, Robert Badinter a convoqué sa propre histoire familiale pour réagir au meurtre de Mireille Knoll vendredi dernier à Paris. Invité de 24H Pujadas, l’ancien ministre de François Mitterrand a tenté d’exprimer l’horreur extrême de ce meurtre pour lequel le caractère antisémite a été retenu. « Je vais vous raconter », explique-t-il à David Pujadas.
« Ma grand-mère paternelle était à Paris en novembre 1942. Elle était très malade, elle avait 82 ans. Les gendarmes sont venus la chercher. C’était la rafle de Kippour. Elle était alitée. Elle a été descendue sur une civière par des gendarmes […]. C’était un immeuble populaire. Les gens sont sortis en disant » Arrêtez ». On l’a emmenée à Drancy, elle est repartie le lendemain et elle est morte dans le train qui l’a conduite à Auschwitz. Le meurtre raciste antisémite, c’est une infamie. Et ça se passe à Paris. Ça existe toujours. Et la véritable interrogation c’est… pourquoi. »
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« Pourquoi »?
Eh bien, parce qu’il a supprimé la peine de mort, pardi !
Tout est permis! Devise des gauchistes, qui nous ont infesté
d’islam, avec ses délinquants impunis, grâce à la « justice » de
gauche, si bienveillante envers les mahométans.
Ne faites pas semblant de poser des questions auxquelles
vous avez les réponses depuis longtemps, Maître Badinter.
Cette réponse est assez déplacée, Mr Badinter évoquait une histoire personnelle et familiale pour nous éclairer. Son témoignage est émouvant. Le débat sur la peine de mort est tout autre..Arrêtons de tout mélanger..