14heures : le centre-ville de Villeurbanne a retrouvé son calme. Les groupes de jeunes ont été éparpillés. Mercredi après-midi, il n’y a pas cours au lycée. Sur les réseaux sociaux, des messages poussent les jeunes à poursuivre le mouvement dans les prochains jours avec des appels à la violence. Selon nos informations il y a eu une dizaine d’interpellations et quelques blessés légers. Certains ont dû provisoirement fermer leurs portes. C’est l’heure du nettoyage.

13h30: le Rectorat confirme que le lycée Jean-Paul-Sartre de Bron reste ouvert. Il n’est pas question de fermeture, les élèves sont accueillis.

13h05: à Villeurbanne, la police a déployé un nombre important de force de l’ordre sur le terrain. Ils repoussent les groupes de jeunes qui, sporadiquement, les provoquent. Ils répondent avec des fumigènes pour les disperser. Le calme est relatif à cette heure. Les adolescents sont difficilement gérables.

12h30 : les forces de l’ordre restent en place aux abords du lycée Lumière (Lyon 8), où la pression est retombée depuis 30 minutes.

Au moins quatre jeunes ont été interpellés sur place. L’établissement scolaire a été confronté à des violences inédites, selon sa direction. Les casseurs n’étaient pas des lycéens de Lumière, précise-t-elle.

11h46: au lycée Lumière (Lyon 8e), des poubelles et des vélos ont été brûlés sur la voie publique. L’entrée de l’établissement a été détruite. Les policiers viennent de rétablir l’ordre et un jeune homme a été interpellé.

11h30: ça chauffe aussi à Villeurbanne

La tension est montée dans la deuxième partie de la matinée au lycée Pierre-Brossolette à Villeurbanne. Des incidents entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté.

11h15: une équipe de France 3 Rhône-Alpes a été prise à partielors des incidents survenus ce matin devant le lycée Jean-Paul-Sartre. Insultes, jets de pierre : du matériel cassé et une plainte déposée.

10h45: le dispositif policier est allégé devant le lycée Jean-Paul-Sartre, à Bron. Les élèves se dispersent dans le calme. Les tensions ont l’air de se reporter devant le lycée automobile.

10h31: un cortège de lycéens vient d’arriver devant le lycée Colbert, à Lyon 8e. Des jeunes caillassent l’établissement. Deux voitures ont été renversées.

10h18: à Bron, la police vient de disperser le rassemblement et invite les jeunes à rentrer chez eux. Le lycée va fermer ses portes.

La tension retombe peu à peu. La police part à la recherche des casseurs qui ont pris la fuite dans le quartier. Deux individus ont été interpellés.

10h15: à Saint-Priest, la matinée a été calme. A l’inverse des débordements de la veille, qui s’étaient soldés par des jets de pierres et de gaz lacrymogènes, le calme est revenu, ce mercredi, devant le lycée Condorcet. Même chose devant le lycée professionnel Fernand-Forest, théâtre lui aussi mardi matin de plusieurs feux de poubelles.

Les lycéens seraient appelés à un nouveau rassemblement vendredi matin par les organisations lycéennes.

10h14: la tension retombe aux abords du lycée La Martinière – Monplaisir. Les jeunes prennent a priori la direction du lycée Colbert, à Lyon 8e. Une habitante, excédée, fait la leçon à des manifestants.

10 heures: il est vivement conseillé d’éviter l’avenue François-Mitterrand, à Bron, où les voitures circulent mal. Le tram n’avance plus. Une vingtaine de casseurs sème le trouble. Problème : ils sont mêlés aux lycéens. Les jets de projectiles continuent. Les policiers répliquent en tirant du gaz lacrymogène.

9h32: une lycéenne a été blessée à la main après un jet de projectile (non identifié) à Bron, devant le lycée Jean-Paul Sartre. La jeune fille a été évacuée par les pompiers. Son état d’inspire pas d’inquiétude.

9h24: à Vénissieux, la ligne T4 du tramway a été interrompue, au grand dam des habitants du plateau des Minguettes.

9h22: à Vaulx-en-Velin, alors que le blocus du lycée Doisneau se déroulait dans le calme depuis 7h30, des individus extérieurs à l’établissement sont arrivés peu après 8h30. « Ce ne sont pas nos élèves », insiste un professeur d’histoire du lycée.

Peu à peu, la foule d’élèves s’est déplacée du portail au parking. Des pétards ont explosé, une voiture a été renversée. Les forces de l’ordre ont commencé  à jeter des bombes lacrymogènes. Dont certaines au sein même de l’établissement. Une partie des élèves se sont réfugiés dans le collège. Le calme revient peu à peu.

9h19: il y aussi eu des incidents à Vénissieux, aux abords du lycée Jacques-Brel, à la lisière des Minguettes.

De petits groupes masqués et mobiles – sans doute pas des élèves -, ont harcelé les forces de l’ordre avec des caillassages. Devant le lycée, une centaine d’élèves refusent d’entrer en cours.

9h01: incendies en cours boulevard des Etats-Unis (Lyon 8e), devant le lycée Lumière.

La police nationale est sur place. Des feux de poubelles ont été allumés. De nombreux jeunes sont présents aux abords de l’établissement scolaire.

8h55:  toujours à Bron, au lycée Jean-Paul-Sartre, une bouteille d’essence vient d’être jetée dans une voiture. Premier tir de lacrymo des forces de l’ordre.

8h59: ça bouge dans l’est lyonnais mais pas que. A Lyon, par exemple, une tentative de blocage a eu lieu au lycée Saint-Just (5e). La police est sur place.

8h30: un autre mouvement est en cours au lycée de l’automobile, à Bron, route de Genas.

8h25: à Bron, l’avenue François-Mitterrand est fermée à la circulation dans le sens Centre – Sept-chemins. Ce qui provoque des ralentissements.

Place Curial, le quotidien a repris son cours, le marché du mercredi est installé. Le tabac-presse visé par des casseurs mardi a rouvert. « Ça va. Pas de souci », glisse l’employé à une habitante du quartier qui lui demande des nouvelles.

8h10: la situation serait tendue à Vaulx-en-Velin aux abords du lycée Doisneau. Des renforts de police sont envoyés dans le secteur.

8h05: rassemblement de 200 élèves dans le calme, devant le lycée Jean Paul Sartre de Bron, ce mercredi matin. Les forces de l’ordre sont là mais restent à distance.

Une assemblée générale est organisée dans l’établissement et les élèves qui le souhaitent peuvent entrer. Professeurs et direction semblent mobilisés pour éviter les débordements. « On n’a rien à voir avec les casseurs », lance un jeune qui demande l’abrogation de Parcoursup et la  baisse des frais d’inscription à l’université.

Hier mardi, de violents incidents avaient émaillé le mouvement entre l’avenue Mitterrand et la place Curial.