De plus en plus de sociétés israéliennes lèvent des capitaux sur les places financières internationales. C’est ce qui ressort d’une étude originale réalisée par le cabinet d’audit PwC Israël ; celui-ci a examiné l’ampleur et la destination des fonds levés à l’étranger par des entreprises israéliennes au cours des cinq dernières années.

De 2012 à la fin 2016, les sociétés israéliennes ont réalisé plus de 1.100 levées de fonds, pour un montant global de 106 milliards de dollars. Certes, depuis toujours, les sociétés israéliennes se financent à l’étranger, en levant des fonds sur une Bourse, de préférence américaine ou européenne. Mais face à des besoins croissants de financement, le phénomène va en s’amplifiant, encouragés par des taux d’intérêt faibles.

NEW YORK D’ABORD

Les sociétés israéliennes tentent d’abord de lever des fonds à la Bourse de Tel Aviv ; mais dans la plupart des cas, les émissions d’actions en Israël ne permettent pas de satisfaire à leurs besoins. Elles se tournent alors vers des places boursières étrangères : celles-ci leur permettront de trouver plus facilement des actionnaires potentiels qui sont disposés à placer leurs économies dans une entreprise israélienne.

Les États-Unis (New-York en tête) restent la place boursière préférée des Israéliens pour lever des capitaux, notamment pour les grandes entreprises. Les sociétés israéliennes de taille plus modeste iront chercher des capitaux sur d’autres places financières, comme Londres et Paris.

L’étude du cabinet PwC révèle que récemment, les sociétés israéliennes se tournent vers de nouvelles places financières : l’Australie et Singapour seraient les futures destinations des Israéliens à la recherche d’un financement pour leurs entreprises.

PAS SEULEMENT LE HIGH TECH

La haute technologie reste le secteur principal qui lève des capitaux à l’étranger : de 2012 à 2016, les entreprises israéliennes de high tech ont levé 56 milliards de dollars, soit 53% du montant global des capitaux levés à l’étranger par des Israéliens.

Mais d’autres secteurs d’activité se sont frayé une place dans les Bourses étrangères : de 2012 à 2016, l’industrie s’est accaparé 16% des capitaux levés à l’étranger, suivie du biomed (11%), de la finance (8%), de l’immobilier (6%) et de l’énergie (2%).

Jacques Bendelac (Jérusalem) Israël Valley

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