L’Iran a empoché 10 milliards-Or depuis l’Accord Obama ©

Au cours des trois dernières années, depuis qu’il a signé un accord préliminaire sur le nucléaire, avec les puissances mondiales, l’Iran a reçu plus de 10 milliards de $ en contrepartie des sanctions préalables, sous forme de liquide et d’or, selon un rapport.

D’énormes versements en or et argent liquide, provenant des financements non-gelés du pétrole, de la part de nombreux pays « représentent le genre d’aide financière qui rend les dirigeants iraniens avides de se conformer à l’accord nucléaire international », ont souligné des responsables américains, actuels et anciens au Wall Street Journal.

Certains Représentants américains et des alliés au Moyen-Orient ont tiré la sonnette d’alarme en disant que ces caisses pleines de liquide et d’or vont probablement servir à financer les alliés terroristes de l’Iran dans la région, dont le régime Assad en Syrie, le groupe terroriste du Hezbollah au Liban et les rebelles Houtis au Yémen.

« Offrir du liquide et de l’or au plus grand parrain international du terrorisme est incroyablement dangereux »,affirme le Représentant Ed Royce. Ce Républicain californien, Président de la Commission des Affaires Etrangères du Congrès, a parrainé un projet de Loi au Congrès, visant à interdire de tels versements.

L’Iran a récolté certains de ces financements au cours des négociations avec les Etats-Unis et d’autres puissances nucléaires mondiales. De nouvelles cargaisons ont pris le chemin de l’Iran après l’entrée en vigueur de l’accord final, en janvier dernier, selon ces responsables américains passés et présents.

Ces dix milliards en or et liquide que l’Iran a déjà reçu ne comprennent pas les 1, 7 milliards de $ distincts, en cash, que l’Administration Obama a transporté par voie aérienne en l’Iran, en janvier 2016, de manière illégale.

La Maison Blanche insiste sur le fait que ce versement de rançon d’1, 7 milliard de $ concernait le solde d’une vieille controverse juridique, à propos d’un contrat d’armes qui aurait échoué. Ces fonds ont été livrés en même temps que la libération de quatre citoyens américains emprisonnés dans le pays (des otages d’un régime islamiste), débouchant sur des spéculations tendant à démontrer que ce versement était, ni plus ni moins qu’une forme de « rançon ».

L’es responsables de l’Administration Obama ont déclaré au Wall Street Journal que, à la différence de ce versement d’1, 7 milliard de $, les Etats-Unis ne sont pas directement impliqués dans les faveurs accordées aux transferts de ces 10 milliards de $ de liquide et d’or à l’Iran.

« S’ils veulent convertir leurs revenus du pétrole en liquide, ils n’ont qu’à le faire par eux-mêmes », déclare un responsable important de l’Administration. « Les Etats-Unis ne jouent aucun rôle direct en cela ».

Les 10 milliards de liquide et d’or ont été transférés via des pays-tiers au Moyen-Orient et en Europe, selon les responsables qui ont parlé au journal américain. Ce processus a débuté avec des pays, tels que le Japon, l’Inde et la Corée du Sud, qui ont arrêté de geler les revenus du pétrole iranien détenus sur des comptes bancaires internationaux, puis  ont reversé les financements à des banques à Oman et aux Emirats Arabes Unis, et de temps en temps à des institutions en Suisse et en Turquie, selon ces responsables.

L’argent a alors été converti en monnaie courante et en barres en or, selon ces mêmes témoins des transactions. La seule restriction que la Maison Blanche a mis à ces transactions était que ces liquidités ne pouvaient pas se faire en dollar américain.

La Maison Blanche a signé une série de dérogations légales autorisant des pays à lever le gel sur les revenus du pétrole iranien. « Sans ces dérogations, ces pays, dans de nombreux cas, se seraient retrouvés en infraction des sanctions secondaires américaines », selon le témoignage de ces experts, [pour qui la responsabilité de l’Administration Obama, malgré ses dénis, reste entière dans le financement indirect du terrorisme iranien].

Les responsables américains estiment que plus de la moitié des 100 milliards de $ que l’Iran est habilité à recevoir, d’après l’accord nucléaire final, correspond au montant de la dette que Téhéran devrait payer aux autres pays, dont la Chine.

Par World Tribune  2 janvier 2017