Liberman a choisi le prochain chef deTsahal : le général Aviv Kochavi

Le chef d’Etat-Major doit être approuvé par le comité de sélection avant que le gouvernement puisse remplacer le général Gadi Eisenkot, l’année prochaine. Tout ceci se passe conformément au pronostic que nous pouvions émettre en spetembre dernier : Qui est le chef d’Etat-Major choisi par Lieberman?©

Il disait alors : “Chaque candidat a ses points forts et plus faibles. Je cherchais quelqu’un avec qui je pourrais parler en termes de victoire et de détermination“, a expliqué Lieberman.

“Dans les discussions avec les militaires, j’entends trop d’expressions telles que “L’arène politique ” (l’ambition politique) et” le sens juridique” (la crainte de s’attirer des foudres internationales) [peut-on, d’ores et déjà déterminer, par ces allusions, qu’il aurait éliminé le Général Yaïr Golan, comme l’y invitait Im Tirzu?]. La chose la plus importante pour moi est de gagner sans fournir d’explications », a déclaré Lieberman.

Le prochain chef d’état-major, quel qu’il soit, devra promouvoir les plans de Lieberman pour améliorer la technologie de Tsahal, l’établissement de son programme de missiles sol-sol étant sa priorité absolue (voir notre article du 22 février 2018  : Le nouveau corps de missiles de Tsahal.)

“Nous ne parlons pas d’une nouvelle stratégie de défense, mais plutôt d’une nouvelle stratégie offensive et de dissuasion”, a expliqué Lieberman.

Le renforcement des forces terrestres figure également sur la liste des tâches à accomplir du ministre de la Défense.

“Le commandant des forces terrestres devrait être classé troisième dans la hiérarchie de Tsahal. Lors des rendez-vous, tout le monde veut être soit le prochain chef du renseignement militaire, soit l’Officier Général commandant l’armée. Personne ne veut être le Commandant en chef du quartier général de l’armée. C’est incroyable”, a ajouté Lieberman.

Le 11 mai 2017, le chef d'état major adjoint, le général Aviv Kochavi Golan, serre la main du chef d'état-major des FDI, Gadi Eisenkot, lors d'une cérémonie au quartier général de l'armée à Tel Aviv. (Forces de défense israéliennes)

Le 11 mai 2017, le chef d’état major adjoint, le général Aviv Kochavi, serre la main du chef d’état-major de Tsahal, Gadi Eisenkot, lors d’une cérémonie au quartier général de l’armée à Tel Aviv. (Forces de défense israéliennes)

Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a annoncé vendredi que le major-général Aviv Kochavi était son principal candidat au poste de prochain commandant des Forces de défense israéliennes, mettant ainsi fin à un processus de sélection long de plusieurs mois.

Kochavi, qui occupe maintenant le poste de chef d’état-major adjoint de Tsahal, devra d’abord être approuvé par un comité de vérification officiel, puis par le cabinet, avant de pouvoir prendre la relève du général Gadi Eisenkot, qui occupe ce poste depuis 2015.

Le chef d’état-major adjoint, Kochavi, a été perçu comme chef de file dominant pour ce poste, après avoir occupé les fonctions de chef du commandement nord de l’armée israélienne et de chef du renseignement militaire (AMAN), après avoir été commandant de campagne dans la brigade de parachutistes.

Il a battu les trois autres candidats retenus pour le poste : le major-général Yair Golan, le major-général Nitzan Alon et le major-général Eyal Zamir.

Kochavi devrait se présenter devant le comité de sélection dimanche. Une fois le général approuvé – comme il devrait l’être -, Liberman soumettra sa candidature à ce poste pour approbation devant le gouvernement.

AVIV KOCHAVI



Kochavi, un officier parachutiste charismatique, était considéré comme le favori.

Né en 1964, Kochavi s’est enrôlé dans la brigade des parachutistes en 1982 et a occupé plusieurs postes de commandement tout au long de sa carrière.

Il a servi comme commandant de la division orientale de l’unité de liaison au Liban (1998-1999) et commandant de la brigade de parachutistes (2001-2003), où il a commandé des troupes contre des terroristes palestiniens en Judée-Samarie au cours de la deuxième Intifada. Il a également commandé la division aéroportée d’élite de Tsahal avant d’être commandant de la division de Gaza de 2004 à 2006.

Il a également occupé plusieurs postes-clés au sein de l’état-major général, commandant la division des opérations, chef du renseignement militaire (2010-2014), chef du commandement du Nord, puis poste actuel de chef d’état-major adjoint.

Kochavi est titulaire d’un baccalauréat en philosophie de l’Université hébraïque, d’une maîtrise en administration publique de l’Université Harvard et d’une maîtrise de l’Université Johns Hopkins au Maryland.

Nous disions, au moment des enjeux :

Si on retient que Eyal Zamir a encore du chemin à faire au sein de l’Etat-Major, que Yaïr Golan se serait discrédité, selon la préférence marquée pour quelqu’un qui ne parle ni politique ni n’éprouve de crainte judiciaire, mais recherche la victoire, restent en lice : 
Aviv Kochavi, le favori, et Nitzan Alon : on peut considérer que ce dernier est souvent affecté à des missions secrètes et que celle consistant à coordonner la lutte contre l’Iran est déterminante, l’équivalant stratégique d’un presque chef d’Etat-Major, dans le contexte actuel. Logiquement, il devrait y avoir assez peu de surprise et Aviv Kochavi serait l’élu, connaissant une grande proximité avec Nitzan Alon comme proche conseiller et chef d’orchestre de la “guerre entre les guerres”, et peut-être un poste d’adjoint à Eyal Zamir?

Marc Brzustowski pour JForum

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