Derek Harvey est un homme qui a vu les choses venir. Il avait prévenu du danger que représentait Al-Qaïda, quand la plupart ont préféré l’ignorer. Il avait vu l’insurrection sunnite augmenter quand la plupart choisi de le nier.
L’ancien colonel de l’armée avait construit sa réputation en allant sur le terrain des opérations. En Irak, cela signifiait dormir à même le sol dans la boue et fouiner dans des documents pour déterminer d’où venait la menace.
Il est difficile d’imaginer quelqu’un de mieux qualifié pour servir de conseiller principal du président Trump sur le Moyen-Orient, au Conseil de sécurité nationale, qu’un homme qui était sur le terrain en Irak et qui avait tout vu.
Tout comme en Irak, Harvey a commencé à mettre son nez dans les archives du Conseil National de Sécurité (NCS). Il a trouvé une liste de « nostalgiques » du clan Obama ayant des accointances avec la presse et qui lui communiquait soit des informations confidentielles, soit des informations qu’ils voulaient rendre publiques. McMaster, le nouveau responsable de la NSC, a refusé de licencier ces fuiteurs.
McMaster avait une liste différente de personnes qu’il voulait virer. Il n’est pas difficile de se douter que Harvey figurait en tête de liste..
Il suffisait d’appeler un chat un chat soit, de pointer un terrorisme islamique un terroriste islamique, comme source du problème et de s’opposer à l’accord avec l’Iran, pour se retrouver blacklisté. Si vous la rameniez avec Flynn, viré. Si vous étiez fidèle à Trump, vos jours étaient comptés. Si vous aviez l’audace de supposer que ceux qui étaient resté fidèles à Obama, compromettaient la nouvelle administration, vous étiez une cible. de choix
L’une des premières décisions de McMaster au NSC a été d’interdire toute mention de «Nostalgiques d’Obama ». Non content d’avoir viré Harvey pour avoir révélé cette liste de nostalgiques, la tête que McMaster voulait absolument voir rouler, c’était celle de Ezra Watnick-Cohen qui avait révélé l’écoute dont faisaient l’objet les fonctionnaires de Trump, par le personnel d’Obama.
Ezra Watnick-Cohen a fourni la preuve de cette surveillance orchestrée par Obama, à Devin Nunes, président du Comité du renseignement. McMaster essayait désespérément de virer Ezra Watnick-Cohen,pour le remplacer par Linda Weissgold. Le choix de McMaster pour remplacer Watnick-Cohen, se portait sur la femme qui avait contribué à rédiger le rapport sur l’affaire Benghazi concernant l’attentat terroriste islamique.
Après les protestations de Bannon et Kushner, le président Trump a freiné McMaster. Watnick-Cohen n’a pas été viré…. tout de suite. Et McMaster a fini par avoir sa tête.
Dans les médias, Watnick-Cohen était accusé d’être un « anti-musulman fervent» et de défendre une ligne dure. Et il n’y a pas de place pour tous ceux qui racontent la vérité sur le terrorisme islamique au NSC de McMaster.
McMaster avait même exigé que le président Trump s’abstienne de dire la vérité sur le terrorisme islamique.
Un autre de ses cibles était Rich Higgins, qui avait écrit un mémo pour avertir le rôle de la gauche dans la lutte contre le terrorisme. Higgins avait été directeur des opérations stratégiques au NSC. Il a prévenu en toute simplicité de la menace que représentait le terrorisme islamique, la charia, la colonisation de Hijrah par les migrants islamiques, des Frères musulmans et de son alliance avec la gauche, comme étant autant de menaces stratégiques.
Higgins avait été solidaire de Trump pendant les attaques de Khizr Khan. (Un musulman, père d’un soldat mort au combat, démocrate qui tenait des tribunes farouchement anti-Trump). Higgins avait écrit une note en interne, dans laquelle il pointait que «la gauche est alignée sur les organisations islamistes aux niveaux local, national et international» et que «elles opèrent dans les médias sociaux, la télévision, les chaînes d’actualités qui diffusent l’information 24h/24 et dans tous les médias et qui sont ancrés au Niveaux supérieurs des bureaucraties « .
Comme Harvey et Ezra Watnick-Cohen, Higgins avait prévenu d’un ennemi à l’intérieur. Et il en a payé le prix.
Les copains de McMaster ont prétendu avoir utilisé le système de courrier électronique du NSC pour retrouver la source du mémo. La gauche et ses idiots utiles sont bien ancrés au niveau supérieur de la bureaucratie. Higgins a été renvoyé.
Comme Harvey et Watnick-Cohen, Higgins était devenu trop dangereux pour » Les Nostalgiques d’Obama. Harvey avait dressé une liste de noms et un plan pour démanteler l’accord nucléaire iranien. Watnick-Cohen avait révélé la surveillance des fonctionnaires de Trump par Obama. Et Higgins avait cherché à déclassifier la directive portant sur l’étude présidentielle 11.
Le PSD-11 était la preuve secrète du soutien d’Obama aux Frères musulmans.
Pete Hoekstra, l’ancien président du Comité du renseignement de la Chambre, a lié le PSD-11 à la montée de Daesh et a réclamé la déclassification du document.
Michael Bell remplace désormais Harvey. Lorsque le Washington Post avait eu besoin de quelqu’un pour se défaire du docteur Gorka (Russian Gate de Hillary Clinton), ils s’étaient tourné vers Bell: l’ancien chancelier du Collège des affaires de sécurité internationale de l’Université de la Défense nationale. Bell a suggéré que le Dr Gorka était un piètre érudit. Et le Dr Gorka a été accusé d’avoir omis d’intégrer d’autres points de vue sur l’islam. Le motif n’est pas très difficile à saisir.
McMaster a viré K.T. McFarland de son poste de conseiller adjoint en sécurité nationale pour le remplacer par Dina Habib-Powell.
McFarland était un diplômé d’Oxford et de Cambridge qui avait travaillé au Pentagone dans l’administration Reagan. Dina Habib-Powell n’a aucune expérience en sécurité nationale. C’est une immigrée égyptienne-américaine et ancienne gardienne de Bush, copine avec Huma Abedin (confidente de Hillary Clinton) et Valerie Jarrett (avocate, une des plus proches et plus ancienne conseillère d’Obama).
Powell, qui a été décrite comme une Huma républicaine, a déclaré que Abedin «se sent profondément investie de la mission d’encourager la compréhension mutuelle entre les croyances, sa culture (musulmane) et sa culture américaine».
Lors de sa visite en Egypte, Habib-Powell a assuré aux habitants que Bush, après le 11 septembre, « avait visité une mosquée, retiré ses chaussures par respects. » « J’ai vu le président parler de l’islam comme étant une religion de paix, j’ai vu qu’il accueille un iftar chaque année « , avait-t-elle déclaré. (le diner de l’iftar rompt le jeûne du ramadan)
K.T. McFarland avait écrit que «le djihad islamiste mondial est en guerre avec toute la civilisation occidentale». Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi McMaster a viré McFarland pour le remplacer par Habib-Powell.
Habib-Powell a assisté au diner de l’Iftar avec des membres des Frères musulmans. On la voit photographiée lors du gala de l’American Task Force of Palestine. L’ATFP était à l’origine le Comité américain de Rashid Khalidi sur Jérusalem. Elle était présentatrice à l’Institut du Moyen-Orient lors d’un discours de Hanan Ashrawi. Sous Bush elle a orchestré des échanges culturels avec l’Iran, et levé des fonds pour l’Autorité palestinienne et pour le Liban après la guerre du Hezbollah avec Israël.
Pendant que le Président Trump s’efforce de restreindre l’immigration musulmane, il a dans son équipe cette femme qui s’était jadis vantée sur CNN, que «plus de 90% des visas d’étudiants sont maintenant délivrés en moins d’une semaine et c’est au Moyen-Orient».
Mais cela explique le pourquoi de la purge de McMaster au NSC. Le Conseil National de sécurité américain est maintenant infesté de ces « Nostalgiques », qui font tout leur possible pour saper la politique de Trump et lui mettre des bâtons dans les roues.
Le président Trump a promis une réinitialisation des politiques anti-israéliennes d’Obama. McMaster a choisi Kris Bauman comme l’homme du NSC pour Israël. Bauman c’est l’homme qui avait défendu les terroristes islamiques et accusé Israël de violence. Il a exhorté d’augmenter la pression sur Israël comme solution au conflit. Des idées comme celle-là s’inscrivent dans la ligne du NSC de McMaster.
Pendant ce temps, Derek Harvey, qui avait tenté de mettre fin au financement du terrorisme et au versement de 221 millions d’Obama à l’Autorité palestinienne, a été viré.
Israël est aussi dans le collimateur de McMaster. Comme l’a souligné Caroline Glick, les victimes de la purge de McMaster « sont pro-israéliens et s’opposent à l’accord nucléaire iranien ».
Lorsque Adam Lovinger a exhorté «à accorder plus d’attention à la menace de l’Iran et à l’extrémisme islamique», sa mise en garde a été ignorée. Robin Townley a été viré vite fait.
Pendant ce temps, McMaster a envoyé une lettre à Susan Rice, l’ancienne conseillère en sécurité nationale d’Obama, en lui assurant que le NSC travaillerait avec elle pour «vous autoriser à accéder à des informations classifiées». Il a affirmé que l’accès continu de Rice à l’information classifiée est «conforme à la législation nationale des intérêts de sécurité des États-Unis « .
Pourquoi Susan Rice, qui aurait participé à l’organisation des écoutes de Trump par Obama, devrait-elle avoir accès à des informations classifiées? En quoi cela servirait-il la sécurité nationale ?
C’est toujours au nom de la sécurité nationale que McMaster fait sa purge au NSC. Il vire tous ceux qui osent dénoncer le terrorisme islamique, qui veulent durcir la position Américaine sur l’Iran, et qui posent des questions gênantes et mettent le doigt où ça fait mal.
Et la purge des réformateurs et des penseurs originaux ne fait que commencer.
Les derniers rapports indiquent que McMaster possède une liste d’ennemis qui seront expulsés du NSC. Et lorsque cela se fait, le NSC sera une instance purement Obama-Bush. Le consensus consistera à dire que l’accord avec l’Iran ne doit être modifié, que l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme islamique, qu’il faut trouver des façons pour satisfaire aux aspirations des Frères musulmans et qu’Israël doit faire des concessions aux terroristes.
Si vous avez aimé la politique étrangère qui nous a valu le 11 septembre, Daesh et coûté des milliards de dollars versés aux terroristes en Syrie en Libye en Cisjordanie, vous allez adorer celle du Conseil National de Sécurité de McMaster.
Et les ennemis de l’Amérique ne s’en lasseront pas.
C’est le Conseil de sécurité nationale lui est devenu une menace pour la sécurité nationale.
[…] sont sans fondement et nous devons nous réunir pour traiter de questions plus sérieuses » https://jforum.fr/les-taupes-dobama-font-leurs-purges-anti-israel-au-conseil-de-securite.html#MROZ1x9… – Jean Patrick Grumberg, journaliste, webmaster du site Dreuz : « Moins bien protégés […]
Pas rassurant, c’est le moins que l’on puisse dire !
C’est plus que ça ! Les frères musulmans ont la main-mise au plus haut niveau de la hiérarchie Trump pour les questions sécuritaires.
Comme Trump est totalement néophyte en matière sécuritaire et géo-politique, nous risquons une installation durable de réseaux des frères musulmans associés à la gauche américaine ce qui donne ce à quoi nous assistons de plus en plus : dégradations de cimetières juifs mais surtout hyper-présence des anti-israéliens sur TOUS les campus américains qu’ils soient de 1ère ou dernière catégorie.
Valerie Jarett et Huma Abedin ainsi maintenant que Linda Sarsour font du très bon travail de sapement des fondations du système américain. Le pire sans doute est que tous les groupes féministes sont parties prenantes des associations musulmanes par gauchisme interposé.
Soit Trump voit la lumière mais ça…il ne faut pas y compter soit Pence commence à réagir en qualité de Vice-Président, dans l’ombre bien sûr en attendant de prendre les vraies mesures contre l’islam politique des USA.
C est triste et pas rassurant !