Les iraniens sont-ils déjà à la frontière du Golan ?

Le vendredi 26 mai, des assaillants inconnus ont assassiné un commandant supérieur de la 4e division de l’armée syrienne dans la campagne nord du district de Deraa. 

Sur le site Internet de l’opposition du sud de la Syrie – Free Horan Gathering, il a été rapporté que des inconnus ont attaqué un commandant de la 4e division, Hafez Eid al-Falah et Rajab al-Falah, dans la ville d’Al-Zanmin, au nord de Deraa , et tué Hafez Imad al-Eid al-Falah et blessé Rajab Khalil Al-Rifai. 

Le site Web a indiqué que le commandant, « Al-Falah », avait auparavant participé à l’attaque majeure de l’armée syrienne contre la ville d’Al-Zanmin en 2020, puis avait été légèrement blessé lors des affrontements, et a expliqué qu’il avait une proche relation avec le commandant de la milice Al-A’ith, une milice Al-Ghaith, du lieutenant-colonel Ghiyath Della – Ghiyath Della.

Le général de brigade Eyath Della était précédemment le commandant de la 42e division blindée de la 42e division blindée sous le commandement du général de division Maher Al-Assad. Cet officier est considéré comme une étoile montante de l’armée syrienne et est très proche de Maher al-Assad. Il assiste la Division 4 non seulement dans la répression de la rébellion syrienne, mais est également très proche des Iraniens et assiste le Hezbollah dans le transport et la distribution de drogue dans les districts de Quneitra et Daraa, bordant la frontière avec Israël, à Wacha la frontière jordanienne et de là aux États du Golfe. 

Les habitants du district de Daraa sont quotidiennement témoins de tentatives d’assassinat à Rubash et ont été formés par l’un des commandants les plus professionnels de l’armée syrienne. Les villes et villages, malgré le contrôle absolu des forces militaires syriennes sur place depuis des années. Les habitants accusent les forces du régime et les milices iraniennes d’être à l’origine des assassinats.

A noter 

Après que les forces de l’armée syrienne ont repris tout le sud de la Syrie et les zones frontalières d’Israël, et après que le commandement militaire russe en Syrie, centré sur la base aérienne de Hamim dans le nord-ouest du pays, a coupé le contact avec la division 4 et l’a empêchée de renouveler l’équipement militaire de pointe dont elle disposait et qui avait été usé dans les combats dans toute la Syrie. Autant que la présence de chars de la division, qui a atteint son apogée avec 4 brigades de chars aux normes complètes, la 4e division a subi une réorganisation basée sur  » Shia des volontaires amenés par l’Iran dans la région et vêtus d’uniformes de l’armée syrienne pour les empêcher d’être attaqués par Israël, cette dernière ayant travaillé vigoureusement ces derniers temps contre la présence iranienne près de la frontière

La 42e brigade blindée syrienne sous le commandement de Hayat est soudainement devenue une milice de combattants, syriens et chiites étrangers, et sa présence même en ce moment près de la frontière israélienne est un signal pour Israël que le régime d’Assad aide les Iraniens à établir une force de combat entraînée près de la frontière israélienne malgré toutes les promesses, en particulier des Russes, d’éloigner les Iraniens de la frontière avec Israël. 

Aujourd’hui, à la lumière de la coopération militaire de plus en plus étroite entre la Russie et l’Iran, et de la fourniture d’armes et de munitions iraniennes à l’armée russe combattant en Ukraine, il semble que l’implantation de milices iraniennes le long de la frontière israélienne se multiplie.

Au vu des informations venant du côté syrien, les 2 brigades de ligne de l’armée syrienne, la 90e brigade, et la 61e brigade restaurée et a remplacé la 112e brigade (Division 5), sont actuellement, en réalité, sous le commandement du Hezbollah et de l’Iran et fonctionnent comme une force d’observation qui a précédé la collecte de renseignements de terrain et de renseignements électroniques de l’État d’Israël.

En effet, il n’y a aujourd’hui aucune unité de l’armée syrienne, le long de la frontière du Golan, qui ne coopère pas, dans ses activités quotidiennes, avec l’Iran. 

Il est possible de dire aujourd’hui, presque catégoriquement, « la frontière du Golan, sur toute sa longueur, de la rencontre des frontières nord à la rencontre des frontières sud, est sous le contrôle total du commandement iranien en Syrie ».

Tous les efforts israéliens, y compris l’envoi de messages aux soldats syriens pour qu’ils ne coopèrent pas avec les Iraniens et le Hezbollah, semblent franchement inefficaces, et s’ils ne prennent pas de mesures militaires plus sévères, alors la courte histoire a prouvé que la présence iranienne ne fera qu’augmenter très.

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