Les groupes à l’origine des poursuites de la CPI contre Israël et les États-Unis ont des liens terroristes»

De nouvelles recherches du Jerusalem Center for Public Affairs démontrent les liens entre les soi-disant «groupes des droits de l’homme» qui demandent des enquêtes contre Israël et les États-Unis, et le Front populaire pour la libération de la Palestine, un groupe terroriste inscrit sur les listes internationales.

Les organisations qui poursuivent Israël et les États-Unis devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre présumés contre les Palestiniens et en Afghanistan, respectivement, ont des liens les uns avec les autres, ainsi qu’avec des organisations terroristes, selon ce que révèlent de nouvelles recherches du Centre des Affaires publiques de Jérusalem.

Selon le travail du JCPA, des militants de premier plan dans la campagne pour délégitimer Israël, qui sont également liés au Front populaire pour la libération de la Palestine – qui est répertorié comme une organisation terroriste aux États-Unis et dans l’Union européenne – jouent un rôle clé dans la coopération entre toutes ces entités.

La recherche révèle également que la procureure en chef de la CPI, Fatou Bensouda, a des liens étroits avec l’une de ces organisations.

Les groupes qui ont poursuivi les États-Unis devant la CPI en 2017 sont la Fédération internationale des droits de l’homme basée à Paris et le Center for Constitutional Rights, dont le siège est à New York. En 2019, un panel de juges de la CPI a rejeté une demande de Bensouda d’ouvrir une enquête contre les États-Unis sur la base des poursuites qui avaient été déposées. Les organisations à l’origine des poursuites ont accru la pression sur la CPI et, il y a un mois, le tribunal a donné le feu vert à Bensouda pour ouvrir une enquête contre les États-Unis, ce qui les a incités à franchir l’étape des sanctions contre les fonctionnaires de la CPIimpliqués dans cette enquête.

 

Les organisations qui ont tenté de porter plainte contre Israël devant la CPI sont Al Haq, le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR), le Centre Al-Mezan pour les droits de l’homme et Al-Adameer. Les recherches du JCPA indiquent que ces groupes ont des liens avec le Front populaire pour la libération de la Palestine et « qu’ils sont loin d’être des groupes de défense des droits de l’homme, car ils font jamais que se représenter eux-mêmes masqués ».

Al-Haq, le PCHR et Al-Mezan sont membres de la Fédération internationale des droits de l’homme, dont le directeur d’Al-Haq, Shawan Jabarin, est le secrétaire général. Dans le passé, Jabarin a occupé un poste élevé au FPLP et a été condamné à plusieurs reprises à des peines de prison en Israël. La Cour suprême d’Israël a défini Jabarin comme « le Dr Jekyll et M. Hyde » parce qu’il déguisait son activité terroriste en travail pour les droits de l’homme.

Raji Surani, directeur général du PCHR, était auparavant directeur adjoint de la Fédération internationale des droits de l’homme. Nada Kiswanson, une avocate suédoise d’origine palestinienne, et Katherine Gallagher, qui représentait les plaignants dans le procès de la CPI contre les États-Unis, ont aidé les Palestiniens à s’adresser à la CPI contre Israël. Kiswanson est l’ancienne directrice du bureau d’Al-Haq à La Haye et, à ce titre, a déposé des plaintes contre Israël auprès de la CPI.

Gallagher, qui représente actuellement les victimes dans l’affaire contre Israël, était membre de la délégation palestinienne qui a déposé les rapports et défendu la position des Palestiniens.

Pendant ce temps, le Center for Constitutional Rights a également soutenu la demande palestinienne de la CPI d’enquêter sur Israël, et a organisé une réunion avec Jabarin et Surani en 2016.

La recherche du JCPA a été compilée par le Gén. de Brigade (Rés.) Yossi Kuperwasser et Daniel Diker, qui ont noté que la neutralité de Bensouda était remise en question, étant donné ses liens étroits avec la Fédération internationale des droits de l’homme, ces dernières années. En 2015, selon les chercheurs, Bensouda a visité le bureau parisien de l’organisation et en 2019, elle était la conférencière principale lors d’une conférence marquant la 40e conférence annuelle du groupe.

« Les liens étroits entre les entités derrière les poursuites contre les États-Unis et Israël démontrent l’aspect politique de l’ensemble du processus », a déclaré Kuperwasser à Israël Hayom.

« Il semble que la procureure Bensouda, non seulement, n’empêche pas ce mouvement politique, mais en fait aussi la promotion. Des entités radicales de gauche, anti-israéliennes et anti-américaines travaillent pour nuire à Israël en tant qu’Etat national du peuple juif » et les États-Unis en raison de leur soutien à Israël, entre autres. Lorsque l’administration américaine dit qu’elle prendra des mesures contre toute personne impliquée dans des enquêtes de la CPI contre les États-Unis, cela s’applique non seulement aux fonctionnaires et avocats de la CPI, mais aussi aux personnes derrière l’enquête. Des mesures contre eux seraient certainement justifiées « , a déclaré Kuperwasser.

israelhayom.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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