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Combien de temps l’Iran est-il prêt à jouer au  » poker menteur »  avec les États-Unis ? . On pourrait répondre tant que Washington ne sort pas du jeu en tapant du poing  sur la table . On a envie de demander à qui profite le jeu ? Sans doute aux deux, l’Iran joue la menace pour s’imposer dans la région et gagner l’attention craintive de la communauté internationale. Une communauté impuissante devant le développement accéléré de son programme nucléaire. Quant à Washington il fait ainsi la démonstration de la nécessité pour sa zone d’influence de maintenir des liens forts avec les États – Unis, le seul parapluie aux ambitions iraniennes en particulier dans un moment ou Trump se tâte pour révéler son plan de paix dit  »deal du siècle  ».

L’Arabie saoudite a bien compris le message américain qu’elle traduit par le suivi des initiatives américaines avec seulement quelques remarques destinées à conserver la dignité imposée par les prérogatives de sa souveraineté.

La communauté internationale dans l’affaire,  regarde en priant que le jeu américain et iranien ne vire pas à la catastrophe. Les menaces réciproques pourraient, c’est le risque, déraper et se transformer en un conflit ingérable entre les États-Unis et l’Iran avec des effets secondaires sur toute la région, y compris Israël pris en étau entre le Hezbollah au nord, le Hamas et le jihad islamique au sud. Israel  exposé aux missiles de Gaza sous-fifres de Téhéran.

Pendant ce temps les pays producteurs dont la Russie récoltent quelques marrons du feu, car le prix du baril de pétrole commence à s’envoler après l’attaque contre les installations pétrolières en Arabie saoudite. Une attaque jugée en provenance d’Iran par les Etats -Unis. La baisse possible de l’approvisionnement en pétrole malgré l’apport américain a généré une petite brise refroidissante dans les chancelleries de nombreux pays dépendants du pétrole du Moyen-Orient.

Dimanche, un haut gradé iranien a prévenu que Téhéran était prêt à un conflit total avec les États-Unis, précisant que son pays pouvait lancer des missiles sophistiqués contre des bases américaines et des porte-avions à une distance de 2 000 kilomètres. Une forme de réponse à l’accusation lancée samedi par Washington contre l’Iran après que des rebelles Houthi du Yémen armés par Téhéran aient mené des attaques de drone contre la plus grande installation de traitement du pétrole en Arabie Saoudite  avec un effet spectaculaire sur les TV : des incendies gigantesques comme on n’en avait pas vu depuis Sadam Hussein.

Les rebelles Houthis soutenus par l’Iran contrôlent la capitale du Yémen, Sanaa, et d’autres territoires dans le pays le plus pauvre du monde arabe, dans le cadre du conflit contre la coalition conduite par l’Arabie saoudite. Une lutte qui dure depuis 2015 pour remettre en place le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale.

Les États-Unis ont abattu leurs cartes accusant l’Iran. Le Secrétaire d’État Mike Pompeo a tweeté : « Il n’y a pas de preuves que les attaques venaient du Yémen » Pompeo a résumé la situation:  » l’Iran a lancé une attaque sans précédent contre un fournisseur mondial de l’énergie ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères est entré dans le jeu, en rejetant comme étant  »infondées  les accusations américaines », suggérant qu’il s’agissait d’un prétexte pour riposter contre la République islamique. L’abattage des cartes ne devrait pas s’arrêter là, les menaces de part et d’autre pourraient se radicaliser et le  » poker menteur  » devenir  une confrontation armée vérité .

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Élie de Paris

Le conflit militaire est inéluctable.
On attend le moment « légal ». L’armement de destruction massive est devenue évident, et on n’ est plus dans l’esprit « croisade » d’après le 11 septembre, avec l’Irak, Sadam clamant la « mère des batailles » . L’armement américain est capable d’aller détruire à travers les épaisseurs de roches dures, et les missiles antimissiles US mettront les bâtiments à l’abri tandis que l’enfer sur les bases iraniennes ressemblera à un lac volcanique. Tous les objectifs sont déjà identifiés et localisés, même en zone urbaine.
Le Liban et la Syrie( le hezb) feront bien de laisser leurs petoires au ratelier…
Et ce sera une demo pour la Corée du nord.
.
Ce scénario devient chaque jour plus probable.

Damran

TRUMP n’a pas obtenu de victoire diplomatique internationale durant son mandat et il en est contrarié.
Il n’a pas réussi à convaincre Kim le Nord Coréen, manipulé par la Chine, qui joue l’après-TRUMP.
L’échec des négociations avec l’Afghanistan est réel et les discussions ont pris fin.
Reste le dossier iranien dans lequel TRUMP comptait jouer un rôle important, d’où son infinie patience face aux provocations, à l’arrogance des mollahs, sans parler des actes de guerre dont ils sont responsables.
Sa seule victoire actuelle revient aux sanctions économiques contre l’Iran qui est à genoux, KO debout.
Il ne reste aux mollahs que la fuite en avant, la multiplication d’actes insensés et des provocations folles.
TRUMP et Pompeo répètent sans cesse qu’ils ne veulent pas régler ce problème par la guerre.
Ces déclarations apportent de l’eau au moulin des enturbannés qui ont compris le jeu américain et qui continuent de plus belle, les agressions dans le Détroit d’Ormuz et les actes de guerre les plus irrationnels.
Une question s’impose : Jusqu’à quand cette situation pourra durer, sachant que les centrifugeuses tournent à plein régime et risquent d’atteindre un seuil de non retour dans un temps relativement court ?
C’est là qu’Israël intervient.
S’il sent que la menace iranienne devient existentielle, il est difficile d’imaginer que Tsahal ne fera rien; il y a fort à parier que des plans de neutralisation des dangers iraniens soient déjà sur la table.
Le Liban risque de payer un prix très élevé si le hezbollah intervient, tandis qu’à Gaza le dernier round avec le hamas sera joué et mettra fin définitivement, au régime terroriste en place …

Moshe

Bien vu, mais je mets au crédit de Trump la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, et ça C’EST ENORME!!!