Patrick Bruel a pris la parole lors des funérailles de Johnny Hallyday en l’église de la Madeleine, samedi 9 décembre. Un dernier hommage à son ami disparu dans la nuit du 5 au 6 décembre dernier.

Cette nuit-là, Patrick Bruel n’était pas en France, mais à Los Angeles. Abasourdi, il a écrit un texte à chaud sur son téléphone, qu’il a transmis à nos confrères de l’Obsquelques heures avant la cérémonie.

« C’est la nuit ici à Los Angeles. Je viens de rentrer à la maison par Pacific Highway… Cette route où tu avais tellement aimé me faire partager ta Lamborghini pour aller déjeuner chez Ivy’s tous les deux. Ce déjeuner où tu m’as annoncé avec calme, pudeur et tellement d’élégance cette maladie que tu allais vaincre. Comme toujours… Et puis, tu es vite passé à autre chose et nous avons ri, tellement ri… Sans doute pour ne pas pleurer, et bu un peu. Sur le chemin du retour, ta conduite (très) rock’n’roll m’avait fait craindre notre expulsion immédiate du pays », se souvient le chanteur.

Je t’ai aimé comme un grand frère.

Patrick Bruel

Partager la citation

L’interprète de Casser la voix a également eu une pensée pour la famille de Johnny.

« Je t’ai aimé comme un grand frère. Je pense à tous ces gens, ce public incroyable à qui tu as donné du bonheur pendant près de soixante ans. Je pense à David et à Laura. Et je pense à Laeticia, si forte à tes côtés, à Jade et Joy qui peuvent être tellement fières de leur papa (…) Je me réveille… C’est bien vrai, mais c’est irréel. Tout laissait à penser que tu étais immortel. C’est con, je sais, mais j’y ai cru jusqu’à hier soir. Je n’arrive pas à imaginer qu’il n’y aura plus de Johnny », continue Patrick Bruel.

Et de conclure : « Tu n’as pas oublié de vivre, tu as vécu mille vies en essayant toujours de nous les faire partager. Comme des millions de gens, et avec eux, je t’aime ».

Ces mots, il les a lus avec émotion, devant un parterre d’invités tout aussi bouleversés par la mort de l’icône Johnny Hallyday.

« Je ne dors pas. Comme si j’avais peur de me réveiller et de constater que ça n’était pas un cauchemar. Tout le monde m’appelle pour me faire parler de toi et de notre belle amitié. On me demande une ‘anecdote’… Ce mot est si peu approprié. Je n’ai pas très envie de parler ou alors à toi », confie Patrick Bruel qui évoque ensuite ses souvenirs avec Johnny.

103029000663527498057 Eléanor Douet 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires