La Radio Israël cite des sources de l’opposition, autant qu’un reportage dans un journal panarabe, expliquant que les lourdes pertes subies par le Hezbollah suscitent cette réticence à devoir se confronter aux rebelles.
Le groupe terroriste libanais Hezbollah a arrêté 175 de ses propres combattants, à la suite de leur refus de prendre part aux combats dans la ville syrienne de Zabadani, proche de la frontière avec le Liban, a déclaré la Radio israélienne samedi, citant des forces de l’opposition en Syrie.
La radio a aussi cité un reportage du journal panarabe (saoudien) Ashraq al Awsat, qui affirme que les combattants du Hezbollah déployés en Syrie pour appuyer le régime commencent à montrer leurs réticences à affronter les groupes rebelles qui cherchent à renverser le Président Bachar al Assad. Selon ce reportage, cette hésitation marquée s’est exprimée à la suite de la mort de 120 combattants du Hezbollah, dans des heurts avec des groupes d’opposition, où 200 autres terroristes du Hezbollah ont été blessés.
Comme le régime syrien, le Hezbollah est un supplétif de l’Iran dans la région, qui reçoit ses financements et ses armes de la République Islamique. Ce groupe terroriste du Hezbollah a déployé des milliers (8.000 environ) de miliciens pour défendre Assad assiégé, où les reportages abondent et se répètent montrant que l’organisation luttent pour vaincre les forces de l’opposition.
Le Guide Suprême de l’Iran, Ali Khamenei a déclaré Samedi que l’accord nucléaire signé cette semaine aavec les puissances mondiales n’impacterait pas ses alliances dans la région, notamment pour préserver le régime syrien.
« La République Islamique d’Iran ne renoncera pas à son soutien à tous ses amis dans la région [NDLR : au contraire, ils recevront les millions de dollars gracieusement offerts par l’Occident] – les peuples opprimés de Palestine, du Yémen, les régimes de Syrie et d’Irak, le peuple opprimé du Bahrein et les combattants sincères de la résistance au Liban et en Palestine », s’est-il engagé.
Pendant ce temps, le Ministre de la Défense britannique a reçu une volée de bois vert, vendredi pour avoir annoncé que les pilotes britanniques ont pris part à des frappes aériennes américaines et canadiennes contre les djihadistes de Daesh en Syrie, en dépit du fait que le Parlement s’est opposé par un vote en 2013 à toute action militaire de ce type.
Le Premier Ministre David Cameron était informé que les pilotes anglais prenaient part à ces bombardements, selon sa porte-parole.
Certains Députés ont appelé les Ministres à faire toute la lumière sur cette situation devant le Parlement.
« La Grande-Bretagne ne mène pas de frappes aériennes en Syrie », a cru bon de déclarer le Ministère de la Défense, « mais nous conduisons un programme d’embarquement de longue haleine avec nos alliés, où un petit nombre de membres du personnel britannique agit sous le commandement des nations d’accueil.
« Cela a été le cas en Syrie, bien qu’il n’y ait aucun pilote opérant officiellement dans la région », a t-il été dit, ajoutant que le nombre de pilotes impliqués était plus faible que dix ».
18 juillet 2015, 12:49 pm