Nouveau cautère sur une jambe de bois : le gouvernement veut renforcer la prévention de la radicalisation.

NDLR : la notion de déchéance de la nationalité, qui représentait une promesse d’après 13 novembre et une première chance d’opérer un tri dans une immigration aveugle depuis le regroupement familial de 1976, ayant désormais toutes les chances de finir à la corbeille, le régime Hollande tente une nouvelle parade, toute en simagrée, en subtilisant l’ancienne « Prévention de la Délinquance » chaotique par le stade suivant : « la Prévention de la Radicalisation ». La première déradicalisation consisterait à prendre les mesures radicales qui s’imposent en dissolvant toute organisation à tendance matricielle pour l’Islamisme : jusqu’à présent, ni Salafistes, ni UOIF ne sont le moins du monde questionnés. Aucune leçon n’est tirée de « laboratoires » comme Molenbeek alors que plus de 400 zones dites « sensibles » se disséminent sur tout le territoire. La France reste, proportionnellement, le premier producteur de djihadisme d’Europe Occidentale et s’entête à le demeurer. On ne traite absolument rien de la violence inhérente à l’enseignement de l’Islam, ni de l’incompatibilité de son suprématisme avec la République.

L’autre problème majeur est qu’il ne saurait y avoir « d’Islam de France » sans une révision déchirante de la géopolitique musulmane de la France, à savoir qui sont les principaux pays influents sur les « sous-préfectures islamistes » en France : Qatar, Turquie, Maghreb et ainsi de suite : sans révolution radicale des mentalités et des moeurs au coeur même de ces cordons ombilicaux du terrorisme, le problème est insoluble et on ne fait que l’entretenir à grand frais. JForum.fr

De nouvelles mesures seront probablement annoncées en fin d'après-midi par Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur.

«L’instance de dialogue avec l’islam de France» se réunit pour la seconde fois lundi au ministère de l’Intérieur sur la question de la «radicalisation». Ce thème avait été soigneusement évité lors de la première réunion de juin 2015 pour ne pas «stigmatiser» les musulmans.

Le mot «radicalisation» était encore tabou le 15 juin 2015 quand le gouvernement organisait la première réunion d’une «instance de dialogue avec l’islam de France». Il ne fallait pas «stigmatiser» cette communauté disait-on en haut-lieu. On avait donc réuni, au ministère de l’Intérieur, le Conseil français du culte musulman (CFCM) mais aussi d’autres composantes de l’islam effectivement mal représentées dans cette structure officielle : personnalités en vue, mosquées particulières, mouvements de jeunes musulmans…

On parla alors de tout -islamophobie, formation des imams, mosquées, abattages rituels, culture islamique- mais en aucun cas de violence pourtant perpétrée au nom de l’islam lors des attentats des 7 et 9 janvier 2015. Même cinq mois après le drame, ce thème était toujours soigneusement écarté des discussions.

Il ne fallait pas alors, disait-on, fâcher une communauté déjà suffisamment montrée du doigt depuis les actes barbares de Charlie Hebdo et de l’hyper cacher. Aucun «amalgame» n’était donc permis entre ces actes meurtriers et leur probable origine religieuse intégriste. Il est vrai que la réunion de cette «instance de dialogue» était une première. En ce 15 juin, il s’agissait d’inventorier les problèmes concrets, et non résolus, des musulmans vivant en France et, surtout, d’aider le CFCM à se relancer.

Mais la nouvelle série d’attentats du 13 novembre au Bataclan et au Stade de France – 130 morts et 351 blessés – a totalement changé les esprits. L’angélisme est désormais banni. [????] Ce sont, cette fois, les musulmans eux-mêmes qui, selon le ministère de l’Intérieur – principal organisateur de cette «instance de dialogue» dont la seconde édition sera à nouveau introduite par le premier ministre ce lundi – ont souhaité que la question de «la prévention de la radicalisation» soit le seul et unique sujet à l’ordre du jour place Beauvau. Comme lors de la première édition, le ministère a en effet sondé toute la communauté musulmane – deux mille personnes consultées via le réseau des préfectures – pour prendre la température et fixer un ordre du jour adapté. La question de la prévention de la radicalisation est apparue comme une priorité.

Personne n’a encore trouvé la «recette miracle»

Après les discours du premier ministre et du président du Conseil français du culte musulman, Anouar Kbibech, et le bilan des actions menées depuis la réunion précédente, quatre groupes de travail réfléchiront en milieu de journée sur : la prévention de la radicalisation dans les prisons ; chez les jeunes ; sur les réseaux sociaux et les messages qu’ils colportent ; sur les bonnes pratiques, au plus près du terrain, en particulier avec les cellules de prévention préfectorales qui impliquent services de l’État et associations spécialisées.

De nouvelles mesures seront probablement annoncées en fin d’après-midi par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. On explique toutefois dans son entourage que personne n’a encore trouvé la «recette miracle» qui permettrait de détecter, à temps, le jeune pratiquant rigoriste de l’islam qui serait tenté par la radicalisation violente. [faut-il s’attaquer au consommateur de drogue ou au dealer et à ses commerciaux? Que font encore les Salafistes et Frères Musulmans de l’UOIF sur le territoire national? ]

Quelques résultats tangibles ont toutefois été enregistrés. Près de 1600 jeunes musulmans – repérés sur la base de signalements issus de la communauté musulmanes aux autorités civiles – sont actuellement suivis par les cellules de prévention. D’un autre côté, 160 jeunes ressortissants français ont été effectivement tués dans les conflits où ils s’étaient portés volontaires au Moyen Orient…

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JeanD

L’autre solution, c’est de les « envoyer » gratuitement et définitivement en Arabie Saoudite,
qu’ils puissent pleinement vivre leur intégrisme et ses frustrations…

Je penses que bizarrement la majorité d’entre eux va vouloir
revenir en France en courant…
Comme quoi, souvent de la parole aux actes, il y a de grandes différences !

On présente l’Islam Saoudien comme l’Islam à suivre,
mais quand on y regarde de plus près…
C’est un Islam de « rentier », de « riche » vis à vis des pauvres et de Dieu…
Ce qui n’est pas le cas de la majorité du monde musulman !!!

C’est facile de donner des leçons aux autres quand on a tout et bien plus…
Malheureusement, l’Arabie Saoudite est un contre témoignage pour
l’Islam dans le monde musulman…

Ils sont la « honte » de l’Islam, il suffit de demander aux musulmans ce
qu’ils pensent des Saoudiens ?!
Ça fait peur…